Annuaire historique du departement de l'Yonne, Volume 25

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Ch. Milon, 1861
 

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Fréquemment cités

Page 89 - ... le projet que j'avais conçu pour sauver la République de la crise où la jetaient les trahisons de ce monstre; la vérité m'eût forcé de dire que si on n'avait pas ralenti l'ardeur des volontaires, si on n'avait pas crié : « En retraite! « nous tenions Dumouriez; son cheval avait été blessé sous lui, onze chevaux de sa suite étaient pris, l'Escaut était là qui lui fermait toute retraite, nous étions sur le point de le joindre, puisque nos balles l'atteignaient, et c'est ce moment...
Page 105 - Une demande d'admission contenant les noms, profession, âge et domicile tant de la personne qui la formera que de celle dont le placement sera réclamé et l'indication du degré de parenté ou, à défaut, de la nature des relations qui existent entre elles. La demande...
Page 95 - moi seul tout l'effet de cette »proscription! c'est une faveur »que je réclame dans l'intérêt du »roi et de la, patrie. Je vous sorn»me, M. le maréchal, sous votre »responsabilité, aux yeux du roi »et de toute la France, de mettre »cette lettre sous les yeux de Sa »Majesté. Jai l'honneur, etc.
Page 83 - ... ingénieurs, j'ai souvent eu occasion de donner carrière à mes réflexions et de remarquer le bon et le mauvais des pays ; d'en examiner l'état et la situation, et celui des peuples, dont la pauvreté ayant souvent excité ma compassion, m'a donné lieu d'en rechercher la cause.
Page 48 - Vesou dit aujourd'hui qu'il voudrait que ce fut tout-à-1'heure : de Lorme dit que je m'en garde bien dans cette saison ; Bourdelot dit que j'y mourrois, et que j'ai donc oublié que je ne suis que feu, et que mon rhumatisme n'étoit venu que de chaleur. J'aime à les consulter pour me moquer d'eux : peut-on rien voir de plus plaisant que cette diversité? Ils m'ôtent mon libre arbitre à force de me laisser dans l'indifférence...
Page 46 - ... attendu n'est la douleur que d'un jour, au lieu que la joie de l'avoir espéré a fait le bonheur de plusieurs années et la douceur de mille agréables moments. Ne parlez donc plus contre cette espérance si aimable et si chère. Qu'elle soit sèche ou non, le mérite en est égal ; et, quoique vous en puissiez dire, une espérance maigre vaudra toujours mieux qu'un gras désespoir.
Page 87 - Déployez toute votre énergie ; elle est plus que jamais nécessaire ; surveillez tous ces tartuffes modérés, ces hommes suspects ; surveillez-les de si près qu'ils perdent dès ce moment l'espoir de mettre à exécution leurs infâmes projets. Livrez sans pitié à la vengeance nationale tous ces lâches Français qui demandent un roi pour nous mettre de nouveau dans les fers, et la République surnagera à toutes les trahisons et aux attaques des despotes coalisés pour la détruire.
Page 84 - Vauban lorsqu'il lui présenta son livre, qui s'adressait à lui dans tout le contenu de l'ouvrage. On peut juger si les ministres à qui il le présenta lui firent un meilleur accueil. De ce moment, ses services , sa capacité militaire unique en son genre , ses vertus , l'affection que le roi y avait...
Page 138 - ... manière à ne laisser aucun doute sur leur nature, et qu'ils ne portent d'autre écriture à la main que l'adresse de leur destinataire, une marque de fabrique ou du marchand , des numéros d'ordre et des prix.
Page 88 - Un autre motif m'a empêché de vous donner des détails sur la fusillade de Dumouriez; le voici : c'est que j'eusse été obligé de blâmer la conduite de quelques individus qui ont fait manquer en partie le projet que j'avais conçu pour sauver la République de la crise où la jetaient les trahisons de ce monstre; la vérité m'eût forcé de dire que si on n'avait pas ralenti l'ardeur des volontaires, si on n'avait pas crié : « En retraite! « nous tenions Dumouriez; son cheval avait été...

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