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Si l'exportateur n'était pas une personne connue de la douane, 1869 il sera obligé d'appuyer la déclaration dont il est question dans le présent article, par la garantie d'un négociant de quelque nationalité qu'il soit, à la satisfaction de la douane, et s'il ne pouvait pas donner cette garantie, il devra opérer le dépot des droits de consommation (mourourié).

Article 5.

Quant aux tabacs achetés pour le compte d'un gouvernement étranger, le certificat du lieu d'arrivée portera simplement que ces tabacs ont été consignés à la régie de ce gouvernement.

Si un négociant ainsi chargé par un gouvernement étranger d'acheter des tabacs pour la régie, dans une localité quelconque de la Turquie, n'était pas une personne connue de la douane et ne trouvait pas de garantie, cette garantie pourra être remplacée par une déclaration officielle du consul de cette puissance, portant que son gouvernement a chargé le négociant en question de l'achat de telle quantité de tabac, et que le certificat de la régie constatant l'arrivée de ce tabac sera remis à la Douane dans le délai fixé.

Article 6.

A l'expiration du délai fixé dans l'article 4, si l'exportateur n'a pu produire de certificat ni de preuve que la marchandise n'a pu arriver à sa destination, l'administration des tabacs réclamera du signataire de la déclaration précitée, ou à défaut de celui-ci, de son garant, le payement du droit de mourourié plus les intérêts calculés à 1% par mois à partir de la date de la dite déclaration. Si cet exportateur produit le certificat ou preuve susmentionnés dans le délai fixé, la douane lui restituera le dépôt ou déchargera la garantie qu'il aura donnée.

Article 7.

Si un tabac destiné, dans le principe, à la consommation du pays et qui aurait déjà payé le mourourié venait, sans changer de main. à être exporté dans le terme de six mois à partir de la date du payement de ce droit, l'administration des tabacs restituera le montant du mourourié à l'exportateur qui aura, dès-lors, à se soumettre bien entendu, aux dispositions du présent règlement relatif à l'exportation.

Article 8.

Pour les tabacs qui, conformément à l'article 3 et aux dispositions du paragraphe 4 de l'article 2, séjourneront dans les magasins privés ou qui y seront soumis à la manipulation, les déchets provenant de cette manipulation et les déchets de séchage de ce tabac sont fixés de la manière suivante :

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Les déchets fixés ci-dessus ne seront point applicables aux tabacs consommés dans l'empire ottoman, quand même ceux-ci auraient été déclarés originairement comme destinés à l'exportation.

Article 9.

Les mêmes mesures contenues dans le présent règlement seront prises pour les tabacs exportés par voie de terre.

556.

8 juillet 1869.

Notification du Gouvernement central maritime concernant la publication de l'édition austro-hongroise du code international des signaux.

(Ann. marit. 1870, 47.)

Notificazione dell' i. r. Governo centrale marittimo di data 8 luglio 1869, N. 5163, intorno alla pubblicazione della edizione austroungarica del codice commerciale dei segnali ad uso dei bastimenti di tutte le nazioni.

Come fù pubblicato colla notificazione 4 aprile 1867, N. 2258 il Governo austro-ungarico si dichiarò disposto ad introdurre nella marina mercantile nazionale il codice commerciale dei segnali ad uso dei bastimenti di tutte le nazioni.

Nel mentre era gia avanzata per parte della Deputazione di 1869 Borsa in Trieste la traduzione in idioma italiano del codice stesso, si venne a rilevare che tale traduzione era stata ultimata non ha guari in Londra per cura del Governo Italiano, e che si era già in procinto di stamparne la relativa edizione in Firenze.

In vista di ciò, e nell' intendimento di poter offrire alla marina nazionale un'opera di tanta importanza colla maggior possibile sollecitudine, esattezza e conformità al testo originale, approfittando della gentile condiscendenza del Governo Italiano, si è inviato a Firenze un apposito Delegato austriaco (Ispettore marittimo e Capitano del porto di Trieste Lodovico Blasich) coll' incarico di assistere alla pubblicazione del detto codice, di acquistarne un conveniente numero di esemplari e d'introdurvi, all' atto della redazione finale e della stampa, quei singoli cambiamenti, che sembrassero opportuni per adattare il testo anche al linguaggio in uso nella nostra marina.

Ciò venne appunto effettuato colla presente edizione e non si dubita che il ceto mercantile marittimo, riconoscendo i vantaggi, che saranno per derivare alla marina nazionale coll' adozione di un sistema uniforme di segnali a mezzo del codice universale internazionale, vorrà anche dal canto proprio prestarsi alla maggior possibile diffusione di un' opera tanto benefica al commercio ed alla navigazione.

La commissione dell' Ufficio Veritas Austriaco, conformandosi a quanto fece il Lloyd's Register of British and Foreign shipping ha stabilito di aggiungere alla classificazione dei navigli nel registro alla colonna 17a analoga annotazione, consistente nelle lettere C, la quale dinoterà se il naviglio rispettivo sia provveduto o meno del Codice commerciale e dei segnali relativi. Per tal modo verrà fatto noto, ai Signori negozianti ed assicuratori in ispecie, che un tal bastimento, oltre le altre sue qualità, possiede il mezzo di porsi in comunicazione con qualsiasi naviglio e con ogni stazione semaforica; ciò che, come l'esperienza ebbe già a dimostrare, può essere sommamente importante anche per la salvezza del bastimento e degli equipaggi.

I bastimenti da guerra, si nazionali che di varie altre potenze marittime (Francia, Granbretagna, Olanda, Italia, America, Danimarca, Svezia, Russia, Grecia, Confederazione germanica, Spagna, Portogallo e Brasile) come pure le stazioni semaforiche in generale faranno uso esclusivamente del piuddetto codice per le comunicazioni marittime internazionali.

Gli elenchi dei bastimenti delle diverse marine, che hanno adottato il codice internazionale dei segnali, vengono pubblicati e completati periodicamente dalle nazioni rispettive; essi offrono il mezzo di poter con sole quattro bandiere segnalare si ad altri navigli che alla costa

1869 il nome del proprio bastimento, come nell' interesse comune venne raccomandato nella Circolare Gov. 24 maggio 1869, N. 3926.

Giusta l'articolo 31 del trattato internazionale telegrafico del 21 luglio 1868, i Governi degli Stati che vi presero parte s'impe gnarono di prendere le misure che saranno necessarie per l'invio a destinazione dei dispacci spediti dal mare coll' intermezzo dei semafori stabiliti o da stabilire sul litorale di uno qualunque degli Stati stessi.

L'edizione austro-ungarica del Codice trovasi vendibile presso gli Uffici di porto e sanità marittima del itorale della Monarchia e presso i Consolati nazionali di Ancona, Alessandria, Brindisi, Constantinopoli, Corfù, Genova, Gibilterra, Livorno, Londra, Marsiglia, Malta, Napoli, Odessa, Palermo, Salonico, Sira, Smirne, Sulinà, e Venezia, nonchè presso la Deputazione di Borsa in Trieste, a prezzo di fiorini cinque in V. A. per ogni esemplare.

Si richiama in modo speciale l'attenzione dei Signori Capitani sulla raccomandazione loro fatta a pagina VII del Codice, di tener conto cioè degli eventuali difetti ed imperfezioni, che vi scorgessero durante la navigazione, e di comunicarli poi od in iscritto od a voce alla rispettiva autorità marittima.

557.

15 27 juillet 1869. Règlement relatif aux immunités et formalités douanières touchant les objets ou effets arrivant à l'adresse des Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls des Puissances étrangères.

(Législation ottomane par Aristarchi Bey III, p. 408.)

Article 1.

Les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls, ne faisant pas le commerce, sont exemptés de tous droits de douane pour les objets ou effets destinés à leur usage personnel. Leurs caisses ou colis ne seront soumis à aucune formalité d'ouverture ni de visite.

Article 2.

Les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls, faisant le commerce, sont exemptés des droits de douane pour les objets ou effets destinés à leur usage personnel, jusqu'à la limite d'une valeur annuelle de 25 mille piastres pour les Consuls généraux; 20 mille pour les Consuls, et 10 mille piastres pour les vice-Consuls.

Article 3.

Toutes les caisses ou colis renfermant des objets ou effets destinés aux Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls mentionnés aux articles précédents, seront directemeut débarqués ou transportés à la douane locale.

Article 4.

Les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls, non commerçants, adresseront à la douane, pour obtenir la franchise des droits, une déclaration, avec la traduction turque en regard, indiquant le nombre des colis, les marques et numéros, la nature, la quantité, et la valeur des objets ou effets, revêtue de leur signature et d'un sceau du Consulat, conformément au modèle ci-joint.

Article 5.

Les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls commerçants adresseront également à la douane une déclaration analogue à celle de l'article précédent. Leurs caisses ou colis seront soumis aux formalités de l'ouverture et de la visite dans les magasins de la douane. Les employés de la douane seront tenus d'observer des égards particuliers dans l'accomplissement de ces formalités.

Lorsque les sommes fixées dans l'article 2 seront dépassées, les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls commerçants ne pourront plus retirer leurs caisses ou colis que contre payement des droits établis

Il va sans dire que les effets, meubles et autres objets de première installation ne sont pas compris dans les sommes si-dessus déterminées.

Article 6.

Les Consuls généraux, Consuls et vice-Consuls commerçants seront traités par la douane, à l'égard de leurs marchandises et effets de commerce, sur le même pied que les négociants de la nation qu'ils représentent.

Article 7.

Les caisses ou colis retirés de la douane en franchise de droits, seront accompagnés jusqu'au domicile du destinataire par un préposé de l'administration de la douane.

Article 8.

Les caisses ou colis des Consuls et vice-Consuls, résidant dans les villes de l'intérieur, seront retirés de la douane de l'échelle, par l'entremise de l'agent représentant sur les lieux la nation du destinataire. Cet agent donnera, à défaut du destinataire, une déclaration provisoire conforme à celle qui est prescrite par l'article 4.

1869

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