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LETTRES DE COMMERCE.

LETTRE POUR ENTRER EN CORRESPONDANCE.
Manchester, le 15 Janvier, 1846.

Messieurs T. et H., à Paris.

Messieurs, Dans l'espoir d'augmenter le nombre de nos correspondants en France, nous avons prié plusieurs de nos amis de nous donner les addresses et les informations des maisons de ce pays-là, avec lesquelles nous pourrions travailler avec toute sécurité. Comme on nous a fait part que vous êtes de ce nombre, et que vous donnez des commissions nombreuses, tant pour l'achat que pour la vente des marchandises, nous vous prions d'agréer nos services, que nous vous offrons...Notre commerce principal consistant dans l'achat et la vente de toute espèce de tissus de coton, laine et soieries. Nous nous flattons que, lorsque vous connaîtrez notre façon de travailler et de ménager les intérêts de nos amis, vous vous prêterez volontiers à continuer une correspondance qui pourra nous être également utile et avantageuse. Vous pourrez de votre côté, prendre information sur notre maison de qui il vous plaira; nous nous persuadons que personne ne pourra avec justice vous en parler à notre désavantage. Nous espérons que vous nous honorerez de vos commissions ou de vos consignations. pouvez être persuadés de notre attention et de notre vigilance à vous bien servir, ne désirant rien plus que de vous prouver la parfaite considération avec laquelle nous avons l'honneur de nous dire, Messieurs,

Vos très-humbles serviteurs.

RÉPONSE À LA LETTRE PRÉCÉDENTE.

Vous

Paris, le 10 Février, 1846.

Messieurs L. et G., à Paris.

Messieurs,-Répondant à la lettre que vous nous avez fait l'honneur de nous écrire le 15 Janvier dernier,

nous sommes infiniment flattés de l'opinion avantageuse que vous avez conçue de nous. C'est avec plaisir que nous saisissons l'occasion de faire une connaissance plus particulière avec vous, Messieurs, sans qu'il nous soit nécessaire de prendre d'autres informations; et dans l'occasion nous nous prévaudrons de vos offres obligeantes.

Nous vous assurons que, pour le présent, nos opérations sont très-peu considérables, car il y a si longtemps que le commerce languit, et surtout depuis les troubles de l'année dernière, que nous n'osons rien entreprendre. Cependant, pour donner lieu à une correspondance qui, par suite, peut devenir avantageuse, envoyez-nous, S. V. P., le prix courant des tissus, particulièrement des...... donnez-nous aussi quel

ques renseignements sur............. qui est un article

essentiel de notre commerce.

Nous joignons ici un cours de notre place: vous pourrez voir par là les articles qui pourront offrir matière à quelques opérations; nous verrons alors à vous consigner quelques parties de marchandises

pour essai.

Agréez, en attendant, Messieurs, l'assurance de notre entier dévouement.

NOUVELLES OFFRES DE SERVICE À UNE MAISON DONT ON N'A PAS REÇU D'ORDRES DEPUIS plu

SIEURS MOIS.

Plus de trois mois se sont écoulés depuis que nous n'avons reçu d'ordres de votre maison: nous ne pensons cependant pas que la manière dont nous vous avons traité dans le dernier envoi, ait pu diminuer la confiance que vous nous avez accordée.

Nous n'ignorons pas que beaucoup de commis voyageurs se portent dans votre ville, et principalement dans votre maison, pour vous offrir leurs services; mais croyez, Monsieur, que la diminution qu'ils vous

offrent dans leurs prix, ne peut être attribuée qu'à la moindre qualité des marchandises. Sachant de quelle réputation jouit votre maison, nous nous serions gardés de vous faire des envois qui ne fussent pas du premier

choix.

Nous pensons qu'il me vous sera pas indifférent de connaître le cours de notre place: nous joignons cidessous quelques détails.

Le coton est assez calme et se maintient.
Le......est peu demandé.

Le......a pris faveur depuis un mois.

Le sucre brut s'est bien vendu, et il pourrait se faire qu'il y eût une augmentation.

Nous joignons à la présente le prix courant pour votre gouverne, en vous renouvelant l'assurance du désir que nous avons de vous servir de maniére à mériter votre pleine confiance.

Nous sommes, avec respect,

Vos dévoués serviteurs.

OFFRES DE SERVICE À MM. L., ET CIE., À MAR

SEILLE.

Huddersfield, le 23 Février, 1846.

Messieurs,-Notre commis voyageur, de retour de son voyage, nous a appris la réception amicale qu'il avait reçue de vous; il me charge de vous en renouveler ses remercîments. Nous espérons que les offres de services qu'il vous a faites seront acceptées par vous, et vous confirmons les conditions qu'il vous a fait connaître.

Nous ne doutons pas que vous n'acceptiez aujourd'hui les offres que nous vous avons faites, et désirons bien vivement voir s'établir entre nos deux maisons des rapports suivis et avantageux, qui auront d'autant plus de durée qu'ils seront fondés sur la confiance et l'estime réciproques.

Dans l'espoir de voir se réaliser les projets que nous avons formés, je vous prie de me croire,

Votre dévoué serviteur.

OFFRES DE SERVICE.

Monsieur,-Je vous remets ci-joint une traite qui me fut confiée par M. L., pour vous être envoyée. Je saisis cette occasion pour vous offrir mes services sur la place de Bordeaux, tant pour la commission que pour la banque. Si je recevais vos ordres, ils seraient exécutés avec zèle et ponctualité.

J'ai l'honneur d'être, etc.

AVIS DE L'ÉTABLISSEMENT D'UN COMMERCE TANT EN AFFAIRES DE CHANGE QU'EN ACHAT DE MARCHANDISES.

Monsieur, Depuis dix ans à la tête d'une des plus fortes maisons de cette ville, je me suis appliqué à me procurer les connaissances les plus nécessaires dans le commerce; et j'ai maintenant résolu de former un établissement pour mon propre compte.

Je prends la liberté de vous offrir mes services : l'avantage que mon père a eu d'être au nombre de vos amis me servira, je l'espère, de recommandation auprès de vous.

Des fonds suffisants et l'expérience du commerce me font espérer de servir mes correspondants selon leurs désirs, tant en affaires de change qu'en achats de marchandises.

J'espère que vous daignerez bientôt m'honorer de vos commissions: alors, comme toujours, je tâcherai de me rendre digne de votre confiance.

Je vous prie de prendre note de ma signature, et de n'ajouter foi qu'à elle seule.

J'ai l'honneur, etc.

AUTRE LETTRE POUR ENTRER EN AFFAIRES.

Monsieur,-Ayant résolu de faire une assortiment de draps Français, je vous adresse la note ci-jointe, en vous priant de m'en envoyer le contenu, bien emballé, par R., à l'adresse de M. ...; après avoir coté les articles au plus juste prix, vous pourrez tirer sur moi, pour le montant de la facture, à 90 jours.

J'ai l'honneur de vous saluer.

AVIS DE L'ETABLISSEMENT D'UN COMMERCE DE

SOIE.

J'ai l'honneur de vous informer qu'après avoir travaillé pendant plusieurs années dans diverses maisons les plus respectables, je viens de former un établissement à Leeds, 45, Briggate.

Je prends la liberté de vous offrir mes services et de solliciter votre confiance.

Les articles que je vous offre consistent en soies écrues et en marchandises de différentes sortes, tous articles de goût.

Si vous daignez m'adresser vos commissions, vous pouvez compter que vous serez servi promptement et avec la plus grande exactitude.

Dans l'espoir de recevoir vos ordres,

J'ai l'honneur, etc.

AVIS SUR L'APPARENCE D'UNE HAUSSE SUR TISSUS. SOLLICITATION D'ORDRES.

Messieurs, Depuis ma lettre du 26 Juin dernier, que j'ai l'avantage de vous confirmer dans tout son contenu, nos tissus prennent une tendance à la hausse; elle se trouve favorisée par le beau temps et par les nouvelles reçues du Havre, qui annoncent une augmentation majeure sur les cotons en laine, ce qui contribue à ce que les fabricants soutiennent leurs prix ; et pour peu que quelques spéculateurs agissent, on ne sait pas trop jusqu'à quelle hauteur pourront s'élever les prix.

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