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Des maisons du midi demandent encore des articles pour la consommation de cet été; tout ceci me fortifie dans l'opinion que les marchandises augmenteront; cela ne peut guère être autrement, vu les bas prix où elles se trouvent encore. Je vous fais part de mes vues; elles ne vous engagent à rien, mais je pense qu'il est temps de faire des achats. Veuillez, si vous me commettez une partie de marchandises, ne point me limiter pour les prix; rapportez-vous-en à mes soins, et soyez persuadés que vos intérêts ne peuvent être en meilleures mains. Ci-bas les cours du jour. J'attends vos ordres, et vous salue affectueusement.

POUR ÉCRIRE À UN CORRESPONDANT.

Monsieur, J'ai reçu votre lettre du cinq dernier avec la facture et le connaissement y inclus. Je vous remets, par ce courrier, une lettre de change, ci-jointe, sur M.M. W. & Cie., de 100 livres sterl., en vous priant de m'envoyer, à la première occasion, dix pièces de drap noir superfin, d'environ quinze chelins la verge, et trente pièces de toile de Hollande d'environ trois chel, ou trois chel, six sous l'aune, le tout selon votre goût. Je suis,

Monsieur, votre, etc.
RÉPONSE.

Monsieur, J'ai sous les yeux votre lettre du premier Août, avec votre traite sur M.M. W. & Cie., de £100. sterl. Elle a été acceptée, et j'en ai porté le montant sur votre compte. Je vous ferai remettre, en conséquence de vos ordres, par le bateau-à-vapeur, Great Britain, capitaine A., 10 pièces de drap noir, et 30 pièces de toile de Hollande; et je vous envoie, par ce courrier, des échantillons de taffetas lustrés, avec leurs plus justes prix. Si je puis encore vous être utile en quelque chose, j'ose espérer que vous voudrez bien me donner vos ordres. Je suis,

Monsieur, votre, etc.

ANNONCE DE L'ARRIVÉE PROCHAINE D'UN COM

MIS-VOYAGEur.

Monsieur, J'ai l'honneur de vous prévenir que M. D., mon voyageur, sera sous peu dans votre ville, et aura l'avantage de vous voir. Indépendamment des échantillons de ma fabrique, qui consistent en couverts plaqués, il est aussi porteur d'un nouvel assortiment d'échantillons des fabriques de Birmingham; la modération de ses prix et l'exactitude que j'ai mise et mettrai toujours à vous servir, me font espérer que vous voudrez bien lui réserver vos commissions.

Je suis, avec considération, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

ANNONCE DE L'ARRÊTÉ D'UN COMPTE D'INTÉRÊTS.

Monsieur,-Nous profitons de l'occasion que nous offre un de nos amis qui va dans votre ville, pour vous remettre l'extrait de votre compte courant, réglé chez nous au 31 de ce mois, par un solde en notre faveur de 4,520 fr., dont il vous plaira nous créditer à nouveau, si vous n'y trouvez pas d'erreur, ce dont nous vous prions de nous instruire par le premier courrier.

Vous remarquerez que nous n'avons pas compté d'intérêts sur les deux sommes de 1,290 et 4,980, que notre sieur D. vous a remises, ainsi que sur les deux mêmes sommes que vous lui avez également remises, et qui ne figurent sur votre compte que pour la régularité. Agréez nos salutations respectueuses.

RÉCEPTION D'UNE REMISE ET REPROCHES. Monsieur,-Je viens de recevoir votre lettre en date du 12 courant, avec une remise à deux mois sur MM. A. frères, de 3,545 florins. Je la négocierai au change le plus avantageux, et vous créditerai du net produit. Vous me renouvelez votre demande relativement aux deux commandes que vous m'avez faites par vos lettres

des 28 Décembre et 14 Janvier. Je m'en chargerais avec plaisir, mais vous savez que je vous ai accordé le terme de trois mois, et vous m'envoyez une remise pour acquit de ma facture au bout de cinq mois. Je me trouve en perte par le retard. Je paie à Paris argent comptant, et quand je donne ma parole je n'y manque jamais. Si votre intention est de traiter avec moi, veuillez prendre de nouveau l'engagement de me faire remise exactement au bout de trois mois d'expédition, et envoyez-moi une nouvelle note des objets que vous m'avez demandés.

Vous me demandez des gazes dans les plus nouveaux goût; si je vous en envoyais de toutes les espèces, il y en a que vous ne pourriez pas vendre dans votre ville. Marquez-moi les prix que vous désirez y mettre, et rapportez-vous en à moi pour le choix.

Je vous renvoie votre première lettre de change de 548 florins, que vous avez oublié de signer. Ayez la bonté de me la faire parvenir avec la note des objets que vous me commanderez, et votre promesse de me faire remise à trois mois.

Je suis, etc.

LETTRE POUR ACCUSER RÉCEPTION D'UN SOLDE

DE COMPTE.

Messieurs,-Je vous accuse réception du compte que vous nous avez envoyé, balancé fin mars dernier, et soldant en notre faveur par 15,379 fr. 85c. L'ayant reconnu exact, j'en ai passé écriture de conformité. Si vous pouvez en obtenir le Vienne à fl. 2, 42, à la réception de la présente, vous nous obligerez de convertir cette somme de 15,379fr. 85c. en fl. à deux usances, que vous adresseriez à MM. T. frères, banquiers à Vienne.

Dans l'espoir de votre réponse et de nouvelles affaires, nous avons l'honneur de vous offrir nos cordiales salutations.

LETTRE POUR LE PAIEMENT D'UNE DETTE ARRIÉRÉE.

Monsieur,-Je vous remets ci-joint le relevé de notre compte de l'année dernière, soldant en ma faveur par 3,789fr. 35 cent. Les affaires que je fais en ce moment exigent des fonds extraordinaires, ce qui me force à presser mes rentrées. Aussi, je compte assez sur votre exactitude pour attendre le solde de ce semestre avec le retour du courrier.

Je vous en fais à l'avance tous mes remercîments.

RÉPONSE.

Votre lettre du 12 courant me surprend étrangement, puisque j'ai entre les mains une quittance de la somme que vous me réclamez aujourd'hui.

Un de mes commis, à son passage dans votre ville, a été chargé de solder ce compte. La lettre qu'il m'écrivit à cette occasion m'apprenait que vous étiez absent à cette époque et que votre caissier avait reçu l'argent, et en avait donné quittance. Peut-étre a-t-il oublié de créditer mon compte. Dans tous les cas, comme ma quittance est datée du 21 Mars, 1835, il vous sera facile avec cette date de trouver l'emploi de cette somme.

Vous savez, d'ailleurs, avec quelle exactitude j'ai toujours payé mes dettes, et c'est la première fois que je reçois une semblable réclamation.

J'ai l'honneur de vous saluer.

PLAINTES AU SUJET DE MAUVAISES MARCHAN

DISES.

J'ai reçu le 14 de ce mois les marchandises que vous m'avez expédiées par le Great Britain.

Je regrette que vous ne m'ayez pas servi cette fois comme par le passé; les marchandises sont de qualités inférieures et mélangées.

Je vous demandais des articles de première qualité, c'est presque du rebut que vous m'avez envoyé ; le prix seul en est élevé.

La superficie du paquet est assez bien, l'intérieur est abominable. Je souffre pour vous d'être forcé de vous adresser de semblables reproches. J'aime à penser que vous n'avez pas présidé à cet envoi, et qu'une négligence blâmable est la seule cause de ma plainte. Avant de vous juger, j'attends un nouvel envoi. Votre bien dévoué.

RÉPONSE.

Je conviens, Monsieur, que j'ai à me reprocher un peu de négligence relativement à l'envoi dont vous vous plaignez la multiplicité de mes affaires serait moi une excuse que vous ne pourrez admettre, je

pour

le sais.

Je m'en étais rapporté à mon expéditeur; c'est un tort dont je vois maintenant toutes les conséquences. Comme je ne veux pas que vous soyez victime de ma trop grande confiance, et que ce que je pourrais vous diminuer ne serait peut-être pas en proportion de ce que vous perdriez sur cet envoi, je vous expédie les mêmes marchandises, bonne qualite, et vous prie de vendre pour mon compte celles dont vous vous plaignez.

J'espère que cette malheureuse affaire ne me privera pas de vos demandes; j'en serais d'autant plus fâché que je désire vous faire oublier ce désagrément par le zèle et le soin que je me propose de mettre à exécuter vos ordres.

Recevez l'assurance de mon entier dévouement.

HUDDERSFIELD:-Printed by Robert Pilter, King Street.

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