Chefs-d'oeuvre drammatiques de la langue française: mis en ordre progressif, et annotés, pour en faciliter l'intelligenceAlexander G. Collot D. Appleton et compagnie, 1847 - 521 pages |
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... n'ai jamais prétendu vous donner une leçon d'orgueil . Les jeunes Durand se font distinguer par leur mérite : c'est la seule chose qu'il faille voir en eux . Ce sont tes camarades de classe , Victor , et par conséquent tes égaux . Tu es ...
... n'ai jamais prétendu vous donner une leçon d'orgueil . Les jeunes Durand se font distinguer par leur mérite : c'est la seule chose qu'il faille voir en eux . Ce sont tes camarades de classe , Victor , et par conséquent tes égaux . Tu es ...
Page 11
... N'ai - je pas eu d'ailleurs un excellent modèle sous les yeux ? Madame Duservant . Je ne te demande pas de me flatter , ma fille : tu me feras plus de plaisir en agissant convenable- ment . Caroline , ( l'embrassant . ) Chère maman , je ...
... N'ai - je pas eu d'ailleurs un excellent modèle sous les yeux ? Madame Duservant . Je ne te demande pas de me flatter , ma fille : tu me feras plus de plaisir en agissant convenable- ment . Caroline , ( l'embrassant . ) Chère maman , je ...
Page 24
... n'ai pas la moindre rancune . M. Lebreton . Ainsi , morbleu ! la paix est conclue ? Caroline . Mais par quel miracle êtes - vous encore tous ici ? Madame Duservant . C'est à moi de vous expliquer cela : j'ai été curieuse de voir comment ...
... n'ai pas la moindre rancune . M. Lebreton . Ainsi , morbleu ! la paix est conclue ? Caroline . Mais par quel miracle êtes - vous encore tous ici ? Madame Duservant . C'est à moi de vous expliquer cela : j'ai été curieuse de voir comment ...
Page 27
... n'ai de bonheur que quand je suis seul ... Quelle triste condition ! vivre ainsi chez les autres , et comme par charité , c'est vraiment insupportable quand on a du cœur ; encore , si M. Dumolard , en m'élevant avec son fils , m'avait ...
... n'ai de bonheur que quand je suis seul ... Quelle triste condition ! vivre ainsi chez les autres , et comme par charité , c'est vraiment insupportable quand on a du cœur ; encore , si M. Dumolard , en m'élevant avec son fils , m'avait ...
Page 29
... n'ai jamais pu le faire arriver à me tutoyer ? M. Dumolard . Sa fierté a quelque chose de naturel et qu'on ne saurait trop blâmer ; cependant , si on ne lui donne pas lieu de s'offenser ... Eugénie . Ce n'est pas fierté , c'est je ne ...
... n'ai jamais pu le faire arriver à me tutoyer ? M. Dumolard . Sa fierté a quelque chose de naturel et qu'on ne saurait trop blâmer ; cependant , si on ne lui donne pas lieu de s'offenser ... Eugénie . Ce n'est pas fierté , c'est je ne ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 429 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte.
Page 358 - Je suis assez adroit, j'ai bon air, bonne mine, Les dents belles surtout, et la taille fort fine. Quant à se mettre bien, je crois, sans me flatter, Qu'on serait mal venu de me le disputer. Je me vois dans l'estime autant qu'on y puisse être, Fort aimé du beau sexe et bien auprès du maître. Je crois qu'avec cela, mon cher marquis, je crois Qu'on peut, par tout pays, être content de soi.
Page 355 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix. Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable , Et , dans l'objet aimé , tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections , Et savent y donner de favorables noms.
Page 440 - J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l'ai pris pour l'effet d'une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer.
Page 463 - O mon fils, de ce nom j'ose encor vous nommer, Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes. Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas! vous ignorez le charme empoisonneur. De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse.
Page 340 - Oui, je vois ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l'humaine nature ; Et mon esprit enfin n'est pas plus offensé De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, Que de voir des vautours affamés de carnage, Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage.
Page 440 - Pour réparer des ans l'irréparable outrage : « Tremble , m'at-elle dit , fille digne de moi. « Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. « Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, * Ma fille.
Page 340 - II faut fléchir au temps sans obstination ; Et c'est une folie à nulle autre seconde , De vouloir se mêler de corriger le monde. J'observe , comme vous , cent choses tous les jours , Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours...
Page 336 - Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode ; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Page 440 - Juifs l'emporte aussi sur toi. «Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, «Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.