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Tous les CHOCO st composés, sa

Teint

Excuse, Monsieur,
un degré different v
es; ma reconnaissa
s voulez bien lui d

tre estimable journ
Recevez d'avance to
de mes sentimer

t le pansement e er chez M. Lero ettra gratuiteme

xcusez, Monsieur, cette longue lettre qui intéresse 1 degré différent vos lecteurs, le public et les ars; ma reconnaissance sera d'autant plus grande si s voulez bien lui donner place dans les colonnes de e estimable journal.

¿cevez d'avance tous mes remerciments et l'expresde mes sentiments distingués.

BAGIER.

es personnes qui reçoivent à domicile des blessés

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t le pansement exige des éponges, peuvent se pré- CEINTURE CONTRE MAL DE MER EAUX-FORtes de Bodmer

ter chez M. Leroux, 25, rue de Palestro, qui leur
lettra gratuitement la quantité nécessaire.
idiquer le nombre de blessés.

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Tous les CHOCOLATS DE LA COMPAGNIE COLONIALE
it composés, sans exception, de matières premiè-
de choix; ils sont exempts de tout mélange, de
ite addition de substances étrangères, et prépa-
› avec des soins inusités jusqu'à ce jour.
Fondée spécialement dans le but de donner au
ocolat, considéré au point de vue de l'hygiène et de
santé, toutes les propriétés bienfaisantes dont ce
écieux aliment est susceptible, la COMPAGNIE
LONIALE ne fait du bon marché qu'une question se-
daire; elle veut, avant tout, livrer aux Consom-
teurs des produits d'une supériorité incontes-
le.

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LE

PRIX: 18 fr. Chez M. CHARBONNIER, Rue Saint-Honoré, 376, près de l'église de l'Assomption. Fabricant d'articles en Caoutchouc, tels que Paletots, Chaussures, Sacs, ubes pour hydrothérapie, Coussins à air et à eau. Emploi général du caoutchouc et de la gutta-percha. Atelier de réparations.

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2 fr. 50 c

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2 fr. 25 c.

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WEBER et sonates choisies de CLEMENTI

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Plus de 1,700 pages d'impression grand format ordinaire.
La collection complète (11 vol.), 44 fr. au lieu de 87 fr.
Ajouter 5 fr. en sus pour recevoir franco les 11 volu-
mes de la collection.

LES DOUZE MOIS
DERNIÈRE EUVRE DE GAVARNI
Texte par THEOPHILE GAUTIER
Tirage exceptionnellement beau, sur papier gd-aigle très-fort
Format in-4°
L'Album cartonné -6 fr.
Relié en percaline et doré
sur tranches
8 fr.

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2 francs en plus pour le port, pour la France continentale seulement.

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L'ILLUSTRATION DE LA MODE

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Nous offrons à nos souscripteurs un journal de modes, si bien compris et à un prix tellement réduit, qu'aucun de nos abonnés ne refusera d'y souscrire, soit pour lui, soit pour la personne qu'il voudra bien nous désigner.

Ce journal, du format de l'Illustration, paraît une fois par mois, depuis le 1er février. Chaque numéro comprend: 1° huit pages de texte et de gravures (environ 79), qui font connaître toutes les nouveautés, toutes les transformations, tous les caprices de la mode; un grand nombre d'ouvrages de Dames; 2o un supplément qui donnera alternativement une planche de 10 à 20 patrons et une gravure coloriée. Cette publication est le résultat d'une combinaison arrêtée entre nous et M. Ebhardt, propriétaire de la Saison, le journal de modes le mieux fait parmi les meilleurs et les plus répandus.

Nos abonnés auront cette satisfaction de recevoir une publication devenue indispensable, moyennant le prix minime de 4 fr. pour Paris et 5 fr. pour les départements.

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La Nature chez elle! un titre nouveau, original, et qui dit exactement le contenu | place dans tous les salons de famille. C'est le cadeau le plus attrayant que puise ce beau livre, dont l'apparition fera époque dans les fastes littéraires et artistiques: sent recevoir, à un âge quelconque de la vie, les intelligences d'élite qui se sentent Aucune autre collaboration, en effet, n'eût pu offrir une harmonie plus complète étonnées, émues ou recueillies devant les merveilles de la Nature. efforts, et ne se fût prêtée avec une solidarité plus intime à l'exécution d'un tel uvrage.-M. Th. Gautier pouvait seul, interprétant les dessins de K. Bodmer, parler e langage brillant, ensoleillé, poétique, qu'inspirent les beautés naturelles ; — seul, 1. K. Bodmer pouvait copier la nature avec une vérité aussi saisissante, et illustrer

ar sa pointe l'admirable prose de M. Théophile Gautier.

Le choix du sujet, l'incontestable supériorité du talent de l'écrivain et de l'artiste ssurent à la Nature chez elle un rang distingué dans toutes les bibliothèques, une

Ces douze chapitres sont autant de tableaux, décrits par M. Théophile Gautier dans la langue si poétique qu'on lui connaît, et que M. K. Bodmer, l'éminent artiste, admirables Eaux-fortes imprimées hors du texte et dans vingt-quatre Têtes et Fins a tenus au bout de sa pointe magistrale, qu'il a vus et qu'il a reproduits dans treize

de chapitres qui sont des chefs-d'œuvre d'art et d'exécution.

Broché. . . .

PRIX DE L'OUVRAGE{Reliure anglaise, fers et tranches dorés.

50 fr.

60 >>

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la les commun

de changemer

M. AUG.!

Tout ce numéro, dessins et rédaction, fera comprendre à nos lecteurs le travail de Titan qui s'accomplit à Paris depuis quinze jours.

Paris, sans doute, avait bien sa cuirasse de fortifications et de forts détachés; mais ce gros œuvre, loin d'être en état de défense, ressemblait à ces vieilles armures qui décorent les panoplies, et dont on ne peut se servir qu'après les avoir remises en quelque sorte à neuf.

Ce travail de salut public s'est exécuté et s'achève sous la direction du gouverneur de Paris, le général Trochu, et du comité de défense au

Les blancs font mat en quatre coups.

Paris. Imp. de l'Illustration, A. MARC, r. de Verneuil, 22 Encres typographiques de Ch. Lorilleux.

EXPLICATION DU DERNIER RÉBUS:

Ne vis ni en chancelant, ni en roulant, ni de côté.

Les deman Cu

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SOMMAIRE.

Texte Revue politique de la semaine : Circulaire de M. Jules
Favre, vice président du Gouvernement de la défense nalio-
nale, aux représentants de la France à l'étranger. Courrier
de Paris La situation générale; les incidents de la journée
du 4 septembre. Proclamation de la République : L'ennemi
en marche sur Paris.
En campagne : Au champ de bataille
de Sedan, par M. Jules Claretie. Histoire de la guerre.
L'Empereur prisonnier. Le desservant de Saint-Pabu,
nouvelle, par Mme Élisa Frank (suite).

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Gravures: La journée du 4 septembre: le peuple au Corps légis-
latif; lecture de la liste des membres du Gouvernement pro-
visoire; Envahissement de la salle des séances du Corps
législatif: Proclamation de la République sur la place de
l'Hôtel-de-Ville; - Arrivée à l'Hôtel-de-Ville du citoyen Ro-
chefort; - Destruction des emblèmes impériaux. Le siége
de Paris: aspect de l'avenue des Champs-Élysées, le lende-
main de la nouvelle de la marche des Prussiens sur Paris.
Rentrée dans Paris des habitants de la banlieue: les voitures
de déménagement aux portes de l'enceinte fortifiée.. L'ap-
provisionnement de Paris: bétail parqué au bois de Boulogne.
Décoration de la statue allégorique de Strasbourg, sur la
place de la Concorde. - Les ouvriers du génie aux fortifica-
tions: la soupe.
Paris: les étrangers à la Préfecture de
police, à la suite de l'arrêté d'expulsion. - Théâtre de la
guerre Sainte-Menehould
Le camp de Boulay. - Théâtre

de la guerre: Vue générale de la ville de Metz. La guerre: Uhlans faisant une réquisition dans une ferme des Ardennes. - Rébus.

REVUE POLITIQUE DE LA SEMAINE

La République est proclamée.

Elle est revenue, sans secousse, sans barricades, sans combats, apportée, en quelque sorte, par le flot des événements qui se précipitent; et devant le spectacle de cette révolution pacifique, on serait tenté de dire, qu'après une éclipse de vingt ans, la République de 1870 n'est que la continuation de la République de 1848.

Le second empire a donc vécu.

L'histoire dira qu'il a passé sur la France comme une expérience oppressive et funeste. Il a commencé par un coup d'État. Il a continué par une politique qui n'avait pour objectif que le maintien de la dynastie, et il finit par une invasion qui, en un mois, vient d'accumuler les désastres et les périls, et d'ouvrir devant la France un abîme!

L'abîme est là, béant, devant nous, et en le montrant sans détour comme sans faiblesse, nos lecteurs savent que nous n'aurons pas attendu le jour de la déchéance pour faire le procès de la politique fatale qui a pesé vingt ans sur le pays.

A la République de guérir les plaies saignantes de la patrie, et de rendre à la France le rang qu'elle occupe en Europe!

RésumoLs les événements qui ont rempli cette semaine, si douloureuse du côté de la guerre, si consolante et si pleine de promesses du côté de la politique.

DERNIERS ACTES DU MINISTÈRE PALIKAO.

Après les batailles des trois journées du 30 au 31 août et du 1er septembre, l'opinion à Paris était encore indécise sur le résultat final de ces combats de géants. Des bruits sinistres commençaient pourtant à circuler. Hélas! la vérité devait dépasser les prévisions les plus cruelles.

Samedi, à la fin de la séance du Corps législatif, le général Palikao, prenant la parole, faisait à la Chambre la communication suivante :

« Messieurs les députés,

« J'ai eu l'honneur de vous promettre de vous révéler en toute circonstance la vérité, quelle qu'elle fût.

« Je remplis ce devoir.

་་

« De graves événements viennent de se passer. Je n'ai pas de dépêches officielles; mais les communications de sources diverses que je reçois doivent être vraies.

Bazaine, après avoir fait une sortie très-vigou- | de Châlons, ramener son armée sous les murs des de la dynastie e reuse, a eu avec l'armée prussienne un engage- Paris. Mais les représentations du souverainature de M. Cousi

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«< Mais la jonction, dont on attendait de si grands nal devait être ce qu'il a été, l'écrasement de l'he résultats, n'a pu s'accomplir.

D'un autre côté, une grande bataille a eu lieu
entre Mézières et Sedan. Elle a été mêlée de suc-
cès et de revers.

<«< D'abord le maréchal Mac-Mahon a culbuté
l'armée prussienne et l'a jetée dans la Meuse.
<«< Mais nous avons du ensuite nous retirer, soit
sur Mézières, soit sur Sedan; et même une partie
de nos soldats sur la frontière belge.

« D'ici à quelque temps, on ne peut espérer
que la jonction de nos corps d'armée puisse s'ef-
fectuer.

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L'armée de Mac-Mahon, encore maîtresse de ses mouvements le 31, a été obligée, le 1er septembre, de se replier, en partie sur Mézières, en partie sur Sedan.

Le maréchal Mac-Mahon, grièvement blessé, a été obligé de céder le commandement au général Wimpffen.

Le général Wimpffen, n'ayant pas de canons sur les remparts et manquant de vivres, a été obligé de capituler.

Par suite de la capitulation, les Prussiens ont fait prisonniers 40,000 soldats français.

L'empereur a été fait prisonnier et a rendu son épée au roi de Prusse, qui l'a interné dans la ville de Mayence.

Jamais, il faut le dire, pareil désastre n'avait atteint les armes françaises. Une capitulation avec une armée de 40,000 hommes! Voilà à quelle humiliation nous a condamnés le dernier jour de la dynastie impériale. On sait aujourd'hui que le « Il résulte de ces documents que le maréchal maréchal Mac-Mahon voulait, en quittant le camp

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roïsme par le nombre !

En présence d'une telle catastrophe, M. Jules

le sera convoqu

le permettron

Sr la demande

pour ces troi

Favre monte à la tribune et fait une proposition retire dans ses bi

qui contient les trois actes suivants;

ssica chargée d'e

1o La déchéance de Louis-Napoléon Bonaparte er un rappo

et de sa dynastie;

2o La nomination d'une commission exécutive investie de tous les pouvoirs nécessaires pour re pousser l'invasion et chasser l'étranger;

Pendant ce temp

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Les garde pals de la v

semplissaier

3o Le maintien du général Trochu comme gou-pubique! verneur de Paris, chargé exclusivement de la dès le fai fense de la capitale.

Benit la foule

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Fra et rentr

Ces résolutions sont écoutées au milieu d'un profond silence, et la Chambre, en raison de la gravité des circonstances, remet la discussion de cette proposition à midi, dimanche; par consé quent, dans la même journée, puisque la séance les trib est levée à une heure et demie du matin.

Dans la matinée du dimanche, la population lit sur les murs de Paris une proclamation signée de tous les ministres et adressée au peuple français. Cette proclamation, après avoir constaté les revers que nous avons mentionnés plus haut, annonce que le Gouvernement lève une nouvelle armée qui sera dans quelques jours sous les murs de Paris, et qu'une autre armée se lève sur les rives de la Loire. C'est le dernier acte du dernier ministère du dernier souverain de la dynastie napoléonienne!

La population lit ce document au milieu d'une agitation extrême. Il est clair que la longanimité du peuple est à bout, et la physionomie de Paris annonce de graves et décisives résolutions.

Cette dernière séance du Corps législatif a présenté ce caractère particulier d'une assemblée qui cherche une transition pour arriver à un autre gouvernement, tandis qu'un peuple immense assemblé autour du palais, proclame par cent mille voix le Gouvernement que la Chambre doit reconnaître.

A une heure un quart, le Corps législatif est entré en séance. M. de Palikao avait fait défendre tous les abords du Corps législatif par des détachements de la gendarmerie départementale à cheval et par de nombreuses escouades de sergents de ville. Un bataillon de la garde nationale stationnait sur le pont de la Concorde. Des gardes nationaux en armes, conduits par leurs officiers, d'autres sans armes, des citoyens appartenant à toutes les classes se massaient peu à peu sur la place de la Concorde, et les cris: Vive la République! se mêlaient aux cris: Vive la France!

La déchéance!...

Telle était la situation à l'extérieur, au moment où M. Schneider ouvrait la séance du Corps législatif. M. de Kératry prend immédiatement la parole pour accuser M. le ministre de la guerre d'avoir manqué à son devoir en faisant garder le Corps législatif, contrairement aux ordres de M. le général Trochu, par des troupes de ligne et des sergents de ville et non par la garde nationale. Le ministre répond que lui seul dispose des forces à l'intérieur de Paris, et il se sert de cette expression singulière en la circonstance : « De quoi vous plaignez-vous, messieurs, que je vous ai fait la « mariée trop belle? »

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