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MAXIMES,

ET

PRINCIPES

DE M. JEAN-JACQUES
ROUSSEAU,
DE GENÉ V E.

РІ

A NEUCHATEL,

Et en Europe,

CHEZ LES LIBRAIRES ASSOCIÉS.

M. DCC. LXIV.

12

B-22.3.39

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INTRODUCTION

PRÉLIMINAIRE,

CONTENANT quelques particularités de la vie de M. J. J. Rouleau de Genève.

1

Left des hommes célèbres, que leurs difgraces rendent plus célèbres encore; il en est d'autres, qu'elles obfcurciffent & qu'elles font oublier. Ceux-ci : n'avoient apparemment que des talens factices, des vertus empruntées & le mérite des enluminures. L'illufion feule leuri avoit prêté cet éclat Théâtral, qui varie d'abord felon les décorations de la Scene, & qui s'éteint enfin avec les luftres du Spec

tacle. Ils n'étoient qu'Acteurs ; ils ont difparu avec leur role. IL n'en eft pas ainfi des premiers leurs vertus, leurs talens font à eux; la réputation dont ils jouiffent leur appartient; c'eft l'appanage naturel de leur fageffe, de leur génie; en vain les mœurs de la frivolité du fiecle voudroient-elles jetter quelque équivoque fur leur gloire; la vertu folide, le mérite réel triomphe toujours tôt ou tard des dédains de l'amour-propre. Au milieu même des revers, tandis que le Sage paroît enfeveli fous les ruines de fa réputation, fes difgraces lui aflurent l'eftime publique & un nom immortel. Sa philofophie, fes vertus, fes talens paroiffent alors fur leur propre bafe; & il eft d'autant plus grand, que, pour l'être, il n'a befoin que de lui-même.

TEL eft le fruit confolant que

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