Nouvelle encyclopédie poétique: ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 4Capelle (M., Pierre Adolphe) Ferra, 1819 |
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... ciel m'inspire . Vers cet endroit du choeur où le chantre orgueilleux ( 4 ) Montre , assis à tà gauche , un front si sourcilleux , Sur ce rang d'ais serrés , qui forment sa clôture , Fut jadis un lutrin d'inégale structure , le conseil ...
... ciel m'inspire . Vers cet endroit du choeur où le chantre orgueilleux ( 4 ) Montre , assis à tà gauche , un front si sourcilleux , Sur ce rang d'ais serrés , qui forment sa clôture , Fut jadis un lutrin d'inégale structure , le conseil ...
Page 27
... ciel et le chantre à partie , Il fallut l'emporter dans notre sacristie , Où , depuis trente hivers , sans gloire enseveli , Il languit tout poudreux dans un honteux oubli . Entends - moi donc , prélat . Dès que l'ombre tranquille ...
... ciel et le chantre à partie , Il fallut l'emporter dans notre sacristie , Où , depuis trente hivers , sans gloire enseveli , Il languit tout poudreux dans un honteux oubli . Entends - moi donc , prélat . Dès que l'ombre tranquille ...
Page 29
... ciel , la main nue , Bénit trois fois les noms , et trois fois les remue . Il tourne le bonnet : l'enfant tire ; et Brontin ( 1 ) Est le premier des noms qu'apporte le destin . Le prélat en conçoit un favorable augure , Et ce nom dans ...
... ciel , la main nue , Bénit trois fois les noms , et trois fois les remue . Il tourne le bonnet : l'enfant tire ; et Brontin ( 1 ) Est le premier des noms qu'apporte le destin . Le prélat en conçoit un favorable augure , Et ce nom dans ...
Page 33
... ciel en mes mains eût mis ma destinée , Nous aurions fui tous deux le joug de l'hyménée ; Et , sans nous opposer ces devoirs prétendus , Nous goûterions encor des plaisirs défendus . Cesse donc à mes yeux d'étaler un vain titre : Ne m ...
... ciel en mes mains eût mis ma destinée , Nous aurions fui tous deux le joug de l'hyménée ; Et , sans nous opposer ces devoirs prétendus , Nous goûterions encor des plaisirs défendus . Cesse donc à mes yeux d'étaler un vain titre : Ne m ...
Page 35
... ) Les trois coups de cloche par lesquels on avertit le peuple de réciter l'angelus . ( 2 ) Editions avant celle de 1701 ; L'horloger indigné , etc , La Lune , qui du ciel voit leur démarche altière POEMES HÉROI - COMIQUES . 35.
... ) Les trois coups de cloche par lesquels on avertit le peuple de réciter l'angelus . ( 2 ) Editions avant celle de 1701 ; L'horloger indigné , etc , La Lune , qui du ciel voit leur démarche altière POEMES HÉROI - COMIQUES . 35.
Expressions et termes fréquents
amant amour beau bientôt Boileau Boirude Bonbec bourse Bouts-rimés bras Brontin bruit C'était Calembredain Caquet Caquet-Bonbec casaquin cent chanoine CHANT charmant cher chœur ciel Cochet cœur combat coquerico coup cour courroux Damon diable Dieu Discoline Discorde discours dit-il doux Dulot Enéide enfin épinette époux eût Félime fière Françoise fureur GENRE POISSARD Gilotin gloire goût guerrier hélas heureux Homère honneur Iliade J'ai jamais Jaquemart jeune jour l'Amour L'Épique l'Iliade l'oiseau Lémures lieux lutrin main malheureux Margot Mère Michelle mille Misandra monsieux mortels murs Néocrite nuit palais parler passer perroquet peuple plaisir pleurs Poëme comique Poëmes badins Poëmes héroï-com Poule Poulette pourtant prélat premier prend pupitre qu'un reste rien rime sacré sage saint Sainte-Chapelle sais sait seul sœur soin sorcier sort soudain souvent Tangu tendre Térence Thalie tour tremble trésor triste troupe v'là Ver-Vert veut veux vieux vois voit voix yeux
Fréquemment cités
Page 39 - Tous les jours il m'éveille au bruit de ses exploits. Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L'été n'a point de feux , l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage , entraîné par la gloire , Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
Page 76 - Profanes, à genoux! Le chantre, qui de loin voit approcher l'orage, Dans son cœur éperdu cherche en vain du courage: Sa fierté l'abandonne: il tremble, il cède, il fuit. Le long des sacrés murs sa brigade le suit. Tout s'écarte à l'instant: mais aucun n'en réchappe; Partout le doigt vainqueur les suit et les rattrape. Evrard seul, en un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l'insulte sacré...
Page 41 - Ses murs, dont le sommet se dérobe à la vue, Sur la cime d'un roc s'allongent dans la nue , Et, présentant de loin leur objet ennuyeux, Du passant qui le fuit semblent suivre les yeux.
Page 36 - L'un pétrit dans un coin l'embonpoint des chanoines; L'autre broie en riant le vermillon des moines: La Volupté la sert avec des yeux dévots, Et toujours le Sommeil lui verse des pavots. Ce soir, plus que jamais, en vain il les redouble.
Page 33 - Je ne veux point nier les solides bienfaits .Dont ton âme prodigue a comblé mes souhaits; Et le Rhin de ses flots ira grossir la Loire Avant que tes faveurs sortent de ma mémoire : Mais ne présume pas qu'en te donnant ma foi L'Hymen m'ait pour jamais asservi sous ta loi.
Page 23 - En vain par ses conseils sagement le rappelle , Lui montre le péril : que midi va sonner; Qu'il va faire, s'il sort, refroidir le dîner. « Quelle fureur, dit-il, quel aveugle caprice, Quand le dîner est prêt, vous appelle à l'office? De votre dignité soutenez mieux l'éclat : Est-ce pour travailler que vous êtes prélat? A quoi bon ce dégoût et ce zèle inutile? Est-il donc pour jeûner quatre-temps ou vigile? Reprenez vos esprits, et souvenez-vous bien Qu'un dîner réchauffé ne valut...
Page 43 - L'amas toujours entier des écrits de Haynaut : Quand Boirude, qui voit que le péril approche, Les arrête, et, tirant un fusil de sa poche, Des veines d'un caillou qu'il frappe au même instant, II fait jaillir un feu qui pétille en sortant : Et bientôt, au brasier d'une mèche enflammée Montre, à l'aide du soufre, une cire allumée. Cet astre tremblotant, dont le jour les conduit, Est pour eux un soleil au milieu de la nuit.
Page 21 - S'élève un lit de plume à grand frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence...
Page 70 - Sa troupe le croit mort, et chacun empressé Se croit frappé du coup dont il le voit blessé. Aussitôt contre Evrard vingt champions s'élancent ; Pour soutenir leur choc les chanoines s'avancent. La Discorde triomphe, et du combat fatal Par un cri donne en l'air l'effroyable signal. Chez le libraire absent tout entre , tout se mêle : Les livres sur Evrard fondent comme la grêle Qui , dans un grand jardin, à coups impétueux Abat l'honneur naissant des rameaux fructueux.
Page 48 - Ses ais demi-pourris, que l'âge a relâchés, Sont à coups de maillet unis et rapprochés. Sous les coups redoublés tous les bancs retentissent ; Les murs en sont émus , les voûtes en mugissent , Et l'orgue même en pousse un long gémissement.