Oeuvres de Malebranche: Nouvelle éd., collationnée sur les meilleurs textes et précédé d'une introduction, Volume 2Charpentier, 1871 |
Expressions et termes fréquents
acte d'amour actuellement agir aimer Dieu âme amour amour libre béatitude beauté de l'ordre bonheur capable cause occasionnelle cause véritable cesse charité choses CHRÉTIEN clairement cœur concupiscence conduite corps créatures créés découvrir déréglé désirs desseins Dieu veut divines dois donne douleur esprit éternelle êtes fils force gesse gloire Hebr hommes idées intel intelligible j'ai Jésus joie juger juste justice l'amour l'efficace l'Église l'esprit l'être infiniment parfait l'homme l'idée l'ordre immuable l'union de l'âme lois générales lumière manière matière ment mérite monde monde futur mouvement nature naturel néces nécessaire nerf optique objets sensibles ouvrage pable passions péché pécheurs pense Père perfection peux plaisir plaisirs prends garde principe puissance puisse raison rapport récompense règle renferme reux rien Sache sacrement sage sagesse saint Augustin Saint-Esprit saints Sauveur secours sens sera solidement heureux souverain Souviens-toi stupi substance suppose t'ai t'environnent temple tion toi-même unique maître veux vois vrai vrais
Fréquemment cités
Page 177 - Nul esprit ne peut être raisonnable que par la Sagesse éternelle : nul esprit ne peut aussi aimer l'ordre que par l'action de l'amour substantiel et divin. Tu subsistes, mon Fils, par la puissance du Père. Tu connais la vérité par la lumière du Fils : tu aimes l'ordre par l'inspiration du Saint-Esprit. Tu es fait par la Trinité sainte : chaque Personne divine, t'a imprimé son propre caractère; et tu ne peux être une créature agréable à Dieu, que tu ne sois parfaitement réformé sur...
Page 299 - Dieu que par amour de béatitude , puisqu'on ne peut l'aimer que par la volonté : d'où il conclut que l'amour de Dieu, même le plus pur, est intéressé , en ce sens qu'il est excité par l'impression naturelle que nous avons pour la perfection et la félicité de notre être.
Page 70 - , la majuscule est de la deuxième édition. nerfs qui servent aux mouvements que tu veux produire? Ne t'arrête plus au principe de tes erreurs, dont je t'ai déjà montré la fausseté en tant de manières. Crois ce que tu conçois clairement, et non pas ce que tu sens confusément : mais ne sens-tu pas même que souvent tes efforts sont impuissants : autre chose est donc effort, et autre chose efficace. Cela est assez étrange que ton effort, par lequel Dieu te marque ton impuissance, et te fait...
Page 339 - Nous pouvons dire que Dieu nous a faits par pure bonté, en ce sens qu'il nous a faits sans avoir besoin de nous. Mais il nous a faits pour lui; car Dieu ne peut vouloir que par sa volonté, et sa volonté n'est que l'amour qu'il se porte à lui-même.
Page 334 - L'ordre éternel, immuable et nécessaire qui est entre les perfections que Dieu renferme dans son essence infinie, auxquelles participent inégalement tous les êtres, est donc la loi éternelle, nécessaire et immuable.
Page 315 - ... reçoive quelque chose du corps, et qu'il devienne plus éclairé qu'il n'est en se tournant vers lui, ainsi que les philosophes le prétendent, qui veulent que ce soit par conversion aux fantômes ou aux traces du cerveau, per conversionem ad phantasmata, que l'esprit aperçoive toutes choses.
Page 333 - Etre qui renferme dans la simplicité de son essence, tout ce qu'il ya de réalité ou de perfection dans tous les êtres, qui ne sont que des participations, (je ne dis pas des parties) infiniment limitées, que des imitations infiniment imparfaites de son essence.
Page 186 - de comprendre clairement pourquoi l'ordre que je « suis dans mon action, et la proportion que je veux « mettre dans mon ouvrage , empêchent que je ne « puisse sauver tous les hommes.
Page 116 - Car je me sens porté à croire que ma substance est éternelle, que je fais partie de l'Être divin, et que toutes mes diverses pensées ne sont que des modifications particulières de la Raison universelle.
Page 108 - Je n'ai point maintenant de réponse à te faire qui soit capable de te contenter. Ta demande est indiscrète. Tu me consultes sur la puissance de Dieu; consulte-moi sur sa Sagesse, si tu veux que je te satisfasse maintenant. Je ne donne point aux hommes d'idée distincte, qui réponde au mot de puissance ou d'efficace; parce que Dieu n'a point donné de puissance véritable aux créatures, et que je ne dois donner des idées que pour faire connaître les Ouvrages de Dieu et la Sagesse de sa conduite.