Images de page
PDF
ePub

CHAPITRE XXXVIII.

AFFAIRES DIVERSES A L'INTÉRIEUR (1840-1812).

Idées

Situation du cabinet du 29 octobre 1840 à l'intérieur. politiques et philosophiques accréditées et puissantes comme moyens d'opposition. - Appréciation sommaire de ces idées. - En quoi elles sont fausses et par quelle cause. -Comment elles devaient être combattues. Insuffisance de Attentat commis contre nos armes pour cette lutte. le duc d'Aumale et les princes, ses freres, le 13 septembre 1841. Entrée du duc d'Aumale et du 17 régiment d'infanterie légère dans la cour des Tuileries. Complot lé à l'attentat. M. Hebert est nommé procureur général pres la cour royale de Paris. - Procès de Quénisset et de ses com Lois plices devant la Cour des pairs. - Débats législatifs. sur le travail des enfants dans les manufactures. - Suriezbures grands propriation pour cause d'utilité publique;

[ocr errors]

[ocr errors]

travaux publics; Sur le reseau général des cher re de fer, -Propositions de M. Ganneron sur les incompatibilite panementaires et de M. Ducos sur la réforme Gectors.e. cussion et rejet de ces propositions.

1:18

Opération du rirense

[ocr errors]

ment pour a contribution personne.e et motere et pour celle des portes et fenêtres. quietudes de M. Humann.

Il est fermemer i soutenu, ne ta

mort subite. Sot remplacement par M. Larave-Lap agre
Le gera. Bagraud est nommé gouverneur gesèra, 661 Ar
Ses relations et sa correrpot.darde avec moi.
Cloture GE BEBOL se ibáj-
Ses premierek CaljagseR.

per.e.

1542.

Le cabinet s'était forme sur une question de politique extericure, el pendant tout le cours de sa durée. de 1840 a 1848, ce furent surtout les quee jone de pu tique exterieure qui rempi rent et anime reulic socie

la question égyptienne, le droit de visite, l'occupation de Taïti, la guerre du Maroc, le sort des chrétiens de Syrie, l'établissement du régime constitutionnel en Grèce, les mariages espagnols, les jésuites en France et à Rome, les réformes politiques en Italie, le Sonderbund et la guerre civile en Suisse. Chargé de diriger cette portion des affaires de la France, je n'en avais pas moins la profonde conviction et le sentiment constant que c'était surtout du bon gouvernement intérieur que dépendaient la force et les succès de l'État. L'harmonie des grands pouvoirs constitutionnels, l'ordre public, la prospérité publique, la bonne administration des finances, l'autorité contrôlée par la liberté, la liberté contenue par les lois, à ces conditions seulement la bonne politique extérieure est possible. C'est au dedans que sont les causes premières et décisives de l'influence au dehors et de la solide grandeur des peuples.

La situation du gouvernement à l'intérieur en 1840 était à la fois très-semblable à ce qu'elle avait été de 1830 à 1835 et très-différente, meilleure à la surface, mais, au fond, toujours difficile et périlleuse. Les insurrections, les émeutes, les conspirations à but précis et prochain avaient cessé; l'ordre régnait à Paris et dans le pays; le pouvoir s'exerçait sans obstacle; mais l'hostilité des partis républicain et légitimiste restait la même; ils n'avaient renoncé ni à leurs esperances, ni à leurs desseins; nous étions toujours en présence d'un actif et continu travail de renversement; c'était par la presse, les élections, la tribune, par toutes

les armes de la liberté que ce travail se poursuivait. Tranquille sur le sol et dans le présent, le gouvernement était ardemment contesté et attaqué dans les esprits et dans l'avenir.

Ce serait un pouvoir bien inintelligent et bien frivole que celui qui se contenterait de l'ordre matériel et actuel, et n'aspirerait pas à posséder aussi les esprits et l'avenir. Personne n'est plus convaincu que moi du grand rôle que jouent, dans la vie des peuples, les idees qui fermentent dans leur sein, et de la nécessité qu'ils aient foi dans la durée comme dans le droit du pouvoir qui les régit. C'est la dignité, c'est l'honneur des hommes de ne s'attacher à leur gouvernement que lorsque leur pensee est satisfaite en même temps que leurs intérêts sont garantis, et d'avoir besoin de croire qu'il vivra quand ils ne seront plus. Mais les gouvernements 1.bres sont, a cet egard, dans une situation tout autre que celle des gouvernements absolus; et quand il s'at, sot de fire a une idée nouvelle sa place et sa part dans la conduite des affaires publiques, soit de faire entrer dans les åmes la confance dam l'aver ir, ils ont de bien autres difficulte a vormont et des des bien plas compli pes a rem it.

Nous artes Vettet 121, de 1nika 1kins, ei praeter et ses in does que je voudrosa Tende

[ocr errors]
[ocr errors][merged small][merged small][ocr errors]

- le droit universel des hommes au bien-être social; - l'unité et la souveraineté démocratiques substituées à l'unité et à la souveraineté monarchiques ; — la rivalité entre le peuple et la bourgeoisie succédant a la rivalité entre la bourgeoisie et la noblesse ; — la science de la nature et le culte de l'humanité mis à la place de la foi religieuse et du culte de Dieu : telles étaient les idées que, sous des noms divers, républicains, democrates, socialistes, communistes, positivistes, des partis politiques, des groupes philosophiques, des associations secrètes, des écrivains isolés, tous adversaires du gouvernement établi, prenaient pour maximes fondamentales et travaillaient ardemment à propager.

Je n'ai garde d'entrer ici dans l'examen théorique de ces idées; je ne veux que marquer leur caractère commun et la cause essentielle de leur fatale influence sur notre société et notre temps. Elles ont toutes ce vice radical que, contenant une parcelle de vérité, elle l'isolent, l'enflent et l'exagèrent au point d'en faire sortir une énorme et détestable erreur.

Sans nul doute, ce doit être le but et c'est le resultat naturel des bonnes institutions sociales d'élever pr gressivement un plus grand nombre d'homines a degré d'intelligence et d'indépendance qui les real capables et dignes de participer à l'exercice du pouve politique; mais entre ce principe de gouvernement libre et le suffrage universel donné pour loi première et fondamentale aux sociétés humaines, quel abime! Quel oubli d'un nombre intini de faits, de droits, de verites

qui réciament à juste tre, taas pasiden scale. leur place et eur part:

Que ce suit le besar tu guernement le vent e aide aux classes as nons vurses ti ar leis soulager Lacs es misers i les sender Las leur effort ascertain, vers es leia's le à pristna rien n'est pas evident 11 juis sacre. Has tamir pie c'est des vices de Droidaan slut fue detallell toutes les miseris le alt le airs, ± muset sil gouvernement a dar a ad parar a lé 12partir equalemlest je belera

ment la committal inhérente a awere le

امدانه وه

[ocr errors]
[ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]
« PrécédentContinuer »