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" Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. "
Revue nationale et étrangère politique, scientifique et littéraire - Page 326
1864
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Revue nationale et étranǵre, politique, scientifique et littéraire, publ ...

Revue nationale et étrangère - 1864 - 604 pages
...révèlent le mieux l'inspiration de la muse. Que ceux qui doutent qu'Alfred de Vigny fût un poëte véritable lisent, par exemple, ces vers de la Maison...passer sur moi la comédie humaine « Qui cherche on vain au ciel ses muets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, « A côté...
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Les destinées: poëmes philosophiques

Alfred de Vigny - 1864 - 214 pages
...l'impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs; Mes marches d'émeraude et mes parvis d'albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour...à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Oui cherche en vain au, ciel ses muets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre...
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Poésies complètes

Alfred de Vigny - 1882 - 358 pages
...pied de ses acteurs ; TU es marches d'émerande et mes parvis d'albâtre, Mes colounes de marbre out les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris...passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain an ciel ses mnets spectateurs. « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis...
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La vie et les livres

Gaston Deschamps - 1895 - 396 pages
...la nature. Sans doute elle lui disait de ces dures paroles qu'Alfred de Vigny nous a répétées : Je n'entends ni vos cris, ni vos soupirs: à peine...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps...
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Mémoires de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens, Volume 43

Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens, France - 1897 - 324 pages
...nature : Elle rne dit : « Je suis l'impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs Je n'entends ni vos cris, ni vos soupirs; à peine...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. La nature si indulgente et si bonne pour les poëtes que je citais tout-à-1'heure, ne cachait pour...
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Les Poètes du XIXe siècle. Période romantique

Pierre Robert - 1899 - 455 pages
...colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n'entend» ni vos cria ni ms soupirs; à peine Jo sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Jo roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A coté des fourmis los populations; Je ne distingue...
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Nuestro tiempo

1906 - 618 pages
...théátre vque ne peut remuer le pied de ses acteurs; fines marches d'émerande et mes parvis d'albátre, 'mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. •Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; á peine »je sena passer sur moi la comedie humaine »qui cherche en vain au del ses muets spectateurs...
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Chrestomathie française du XIXe siècle, Volume 1

Henri Sensine - 1902 - 736 pages
...l'impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; Mes marches d'émeraude et mes parvis d'albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. s Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue...
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Une forme du mal du siècle: du sentiment de la solitude morale chez les ...

René Canat - 1904 - 334 pages
...homme supérieur parmi tous les génies. Il est certain que Vigny était orgueilleux, — et qui (1) Je n'entends ni vos cris, ni vos soupirs; à peine...Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. ... On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mou printemps...
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Les cent meilleurs poèmes (lyriques) de la langue française

Auguste Dorchain - 1907 - 190 pages
...l'impassible théâtre " Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ; " Mes marches d'émeraude et mes parvis d'albâtre, ' ' Mes colonnes de marbre ont les dieux...cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. " Je rouie avec dédain, sans voir et sans entendre, " A côté des fourmis les populations ; "Je ne distingue...
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