Collection complette des oeuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de poësies, etc., etc., etc. T. 2Cramer, 1764 - 462 pages |
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... C'est pour nous la parfaite & feule égalité . Vois - tu dans ces vallons ces efclaves champêtres , Qui creufent ces rochers , qui vont fendre ces hêtres , Qui détournent ces eaux , qui , la bèche à la main , Fertilifent la terre en ...
... C'est pour nous la parfaite & feule égalité . Vois - tu dans ces vallons ces efclaves champêtres , Qui creufent ces rochers , qui vont fendre ces hêtres , Qui détournent ces eaux , qui , la bèche à la main , Fertilifent la terre en ...
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... province . b ) Fameux verniffeur . Fameux marchand de cu- riofítés à Paris . Il avait beau- coup de goût , & cela feul lui avait procuré une grande for- tune . Il n'en a pas befoin : C'est le fard du DE L'EGALITÉ DES IS CONDITIONS .
... province . b ) Fameux verniffeur . Fameux marchand de cu- riofítés à Paris . Il avait beau- coup de goût , & cela feul lui avait procuré une grande for- tune . Il n'en a pas befoin : C'est le fard du DE L'EGALITÉ DES IS CONDITIONS .
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... C'est pourquoi Locke la fi bien définie Puiffance . Ans le cours de nos ans , Dsile étroit & court paffage , Si le bonheur qu'on cherche eft le prix du vrai fage , Qui pourra me donner ce tréfor précieux ? Dépend - il de moi - même ...
... C'est pourquoi Locke la fi bien définie Puiffance . Ans le cours de nos ans , Dsile étroit & court paffage , Si le bonheur qu'on cherche eft le prix du vrai fage , Qui pourra me donner ce tréfor précieux ? Dépend - il de moi - même ...
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... C'est l'attribut divin de l'Etre tout - puiffant . Il en fait un partage à fes enfans qu'il aime . Nous fommes fes enfans , des ombres de lui - même . Il connut , il voulut , & l'univers naquit ; Ainfi , lorfque tu veux , la matière ...
... C'est l'attribut divin de l'Etre tout - puiffant . Il en fait un partage à fes enfans qu'il aime . Nous fommes fes enfans , des ombres de lui - même . Il connut , il voulut , & l'univers naquit ; Ainfi , lorfque tu veux , la matière ...
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... C'est en le furpaffant que tu dois t'en venger . Erige un monument plus haut que fon trophée ; Mais pour fifler Rameau l'on doit être un Orphée ; Il faut être Pfyché pour cenfurer Vénus . Eh ! pourquoi cenfurer ? Quel trifte & vain abus ...
... C'est en le furpaffant que tu dois t'en venger . Erige un monument plus haut que fon trophée ; Mais pour fifler Rameau l'on doit être un Orphée ; Il faut être Pfyché pour cenfurer Vénus . Eh ! pourquoi cenfurer ? Quel trifte & vain abus ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon arts auffi avez beautés beaux bonheur c'eft C'eſt cardinal chanter charmant cher chofes ciel cieux Cirey cœur conferve deffeins défirs Defpréaux deftin Dieu du Goût dieux difait doux efprit encens enfans eſpèce eſt fage fageffe faibleffe faifait faint falut fang fans fatyre favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle foins foit fommes font fous fouvent fuis fur la terre gloire graces héros heureux homme immortelle j'ai jamais jeuneffe jour jufte l'amour l'efprit l'homme laiffé Leibnitz LETTRE Lisbonne loix longtems Lorfque Louis Lully main maître majefté Mélanges &c Melpomène mifère miniftres monde MONSIEUR mortels mufe n'eft n'eſt nature néceffaire ouvrage paffer penfe perfonne philofophie plaifir plaifirs plaiſirs plufieurs Pope préfent prince promt raifon refpect refte Richelieu rien rois Rouffeau ſes ſon Temple du Goût tems trifte voix VOLTAIRE
Fréquemment cités
Page 178 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 142 - Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage, Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 164 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de...
Page 37 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 64 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 41 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 417 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs; Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Page 143 - Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans ; Et mon âme aux désirs ouverte Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'amitié vint à mon secours. Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les amours.
Page 8 - AU bord de cette mer où s'égarent mes yeux, Ripaille , je te vois. O bizarre Amédée , Est-il vrai que dans ces beaux lieux, Des soins et des grandeurs écartant toute idée...
Page 435 - C'est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux; En vain sur sa surface une fange étrangère Apporte en bouillonnant un limon qui l'altère; L'homme le plus injuste et le moins policé S'y contemple aisément quand l'orage est passé.