Collection complette des oeuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de poësies, etc., etc., etc. T. 2Cramer, 1764 - 462 pages |
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... charmant ! quel empire eft le nôtre ! Ce palais fi fuperbe est élevé pour nous , De toute éternité DIEU nous fit ces grands trous , Vois - tu ces gras jambons fous cette voute obscure ? Ils y furent créés des mains de la nature . Ces ...
... charmant ! quel empire eft le nôtre ! Ce palais fi fuperbe est élevé pour nous , De toute éternité DIEU nous fit ces grands trous , Vois - tu ces gras jambons fous cette voute obscure ? Ils y furent créés des mains de la nature . Ces ...
Page 100
... 'en fuis fâché pour les pauvres mortels . Mon ENVO Instbury » 2 A * On cœur , ami charmant & fage , Au vôtre n'était point lié ,. Lorf Lorfque j'ai dit qu'à l'amitié Nul mortel ne rendait hommage 100 LE TEMPLE DE L'AMITIÉ .
... 'en fuis fâché pour les pauvres mortels . Mon ENVO Instbury » 2 A * On cœur , ami charmant & fage , Au vôtre n'était point lié ,. Lorf Lorfque j'ai dit qu'à l'amitié Nul mortel ne rendait hommage 100 LE TEMPLE DE L'AMITIÉ .
Page 148
... charmant directeur Difait au monde , Aimez Dieu pour lui - même , Oubliez vous dans votre heureuse ardeur On ne crut point à cet amour extrême : On le traita de chimère & d'erreur . On fe trompait ; je connais bien mon cœur , Et c'est ...
... charmant directeur Difait au monde , Aimez Dieu pour lui - même , Oubliez vous dans votre heureuse ardeur On ne crut point à cet amour extrême : On le traita de chimère & d'erreur . On fe trompait ; je connais bien mon cœur , Et c'est ...
Page 150
... charmant visage , Fleur de fanté , doux loifir , jours fereins ; Vous avez tout , c'eft là votre partage . Moi , je parais un être infortuné , De la nature enfant abandonné Et n'avoir rien femble mon apanage ; Mais vous m'aimez , les ...
... charmant visage , Fleur de fanté , doux loifir , jours fereins ; Vous avez tout , c'eft là votre partage . Moi , je parais un être infortuné , De la nature enfant abandonné Et n'avoir rien femble mon apanage ; Mais vous m'aimez , les ...
Page 158
... fes projets l'Amour fera funeste ; Ce dieu charmant fera notre vengeur ; Car vous m'aimez ; & quand on a le cœur De femme honnête , on a bientôt le refte . AUX MANES DE M. DE GENONVILLE , » CONSEILLER AU AUX 158 LE CADENA T.
... fes projets l'Amour fera funeste ; Ce dieu charmant fera notre vengeur ; Car vous m'aimez ; & quand on a le cœur De femme honnête , on a bientôt le refte . AUX MANES DE M. DE GENONVILLE , » CONSEILLER AU AUX 158 LE CADENA T.
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon arts auffi avez beautés beaux bonheur c'eft C'eſt cardinal chanter charmant cher chofes ciel cieux Cirey cœur conferve deffeins défirs Defpréaux deftin Dieu du Goût dieux difait doux efprit encens enfans eſpèce eſt fage fageffe faibleffe faifait faint falut fang fans fatyre favant favoir fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle foins foit fommes font fous fouvent fuis fur la terre gloire graces héros heureux homme immortelle j'ai jamais jeuneffe jour jufte l'amour l'efprit l'homme laiffé Leibnitz LETTRE Lisbonne loix longtems Lorfque Louis Lully main maître majefté Mélanges &c Melpomène mifère miniftres monde MONSIEUR mortels mufe n'eft n'eſt nature néceffaire ouvrage paffer penfe perfonne philofophie plaifir plaifirs plaiſirs plufieurs Pope préfent prince promt raifon refpect refte Richelieu rien rois Rouffeau ſes ſon Temple du Goût tems trifte voix VOLTAIRE
Fréquemment cités
Page 178 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 142 - Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage, Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 164 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de...
Page 37 - La raison te conduit ; avance à sa lumière ; Marche encor quelques pas, mais borne ta carrière. Au bord de l'infini ton cours doit s'arrêter ; Là commence un abîme, il le faut respecter.
Page 64 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 41 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 417 - Tout se plaint, tout gémit en cherchant le bien-être : Nul ne voudrait mourir, nul ne voudrait renaître. Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs; Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre.
Page 143 - Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans ; Et mon âme aux désirs ouverte Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'amitié vint à mon secours. Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les amours.
Page 8 - AU bord de cette mer où s'égarent mes yeux, Ripaille , je te vois. O bizarre Amédée , Est-il vrai que dans ces beaux lieux, Des soins et des grandeurs écartant toute idée...
Page 435 - C'est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux; En vain sur sa surface une fange étrangère Apporte en bouillonnant un limon qui l'altère; L'homme le plus injuste et le moins policé S'y contemple aisément quand l'orage est passé.