Le grand mystère de Jésus passion et resurrection, drame breton du moyen âge avec une étude sur le théatre chez les nations celtiques

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Fréquemment cités

Page 33 - A planta pedis usque ad verticem capitis non est in eo sanitas. • II faut que j'accomplisse parfaitement toute chose, en souffrant des peines cruelles sans en manquer aucune, car je suis dévoué aux souffrances. Il a été prédit et réglé ainsi, sans remise, d'après le commandement de Dieu, par les prophètes.
Page 93 - Mar be coezet en pechet bras? 93 aucun homme qui serait tombé dans un grand péché? LA FURIE. Il le pourrait en quelque occurrence que ce fût; mais toi, ton péché surpasse tous les autres; en le commettant , tu l'as offensé plus que personne , assurément, car jamais, jamais on ne vit si grande iniquité commise dans un fol espoir Contre un homme et contre un Dieu, et contre la grandeur d'un roi. Dieu ne saurait donc te pardonner d'avoir vendu sa chair bénite : tout ce que tu fais est en pure...
Page xc - Grecs, je le trouve du moins supérieur au prologue du ludi magister ou meneur du jeu, ce régisseur du théâtre gothique, dont les fonctions étaient d'annoncer de temps en temps à l'auditoire ce que devaient faire et dire les acteurs. Ici, acteur lui-même, l'évangéliste commence son récit par le souvenir du souper auquel il assista chez Simon le Lépreux avec Jésus, les apôtres, Jaïre, Marthe, Lazare ressuscité, et Marie-Madeleine qui se convertit en entendant son frère faire une peinture...
Page xcv - ... plus imparfaits, ont eu le secret, je l'avoue, de remuer au fond de mon cœur des sentiments contre lesquels je n'ai pas su lutter. Contre l'émotion qui réveille une larme A tort on se défend. C'est vous qui avez dit, cela, M. SainteBeuve. Inutile de faire remarquer les ressorts mis en jeu par l'auteur pour arriver de même aux effets salutaires de la terreur; sa peinture de l'enfer, destinée à impressionner convenablement l'auditoire dès le début; le tableau de...
Page xxvii - Viviane ? la merveilleuse histoire de l'enchanteur et de la fée, ses ruses, ses sortiléges, sa magie, ses métamorphoses n'offraient-elles pas un thème à souhait aux jeux féeriques et aux mascarades? Quant à la moralité proprement dite, si elle ressortait assez peu des aventures amoureuses du héros, elle éclatait du moins dans son dévouement à son pays et à son roi. Le personnage comique lui-même, le Momus, le Loki nécessaire pour égayer un peu la scène, ne manquait pas là; le majordome...
Page lvii - Tel est le drame comique; il peut donner l'idée de ceux qui existent encore et de ceux qui n'existent plus. S'il ne diffère pas, en fait d'art, des pièces religieuses qu'on jouait partout au moyen âge, il a cependant son cachet. Ce n'est pas sans calcul que l'auteur breton, quittant les routes battues du Mystère de la Chute et de la Réparation, joué ailleurs par personnages allégoriques, a pris des sentiers secrets pour chercher l'Arbre de vie. Ce symbole cher aux Orientaux ne devait pas...
Page lxxxix - Mystères, quand, au lieu de laisser dans leurs niches les personnages du drame divin, il les en faisait descendre et mettait la morale et la foi en action. De ces personnages, le premier évoqué par l'auteur de notre drame est un des disciples de Jésus, l'apôtre saint Luc, qui atteste publiquement ce qu'il a vu de ses yeux et signé de son sang. Certes, si elle nous émeut, dans Eschyle, la situation du soldat persan témoin de la ruine de la flotte royale devant Salamine, racontant le désastre...
Page lxxvii - C'est qu'il ya encore trop de foi dans le monde chrétien, c'est que la figure auguste du Christ inspire trop de respect pour que les mains puissent s'en approcher sans trembler. Les peintres ont pu la tracer, parce qu'il n'y avait pas d'image authentique, mais les poètes ne peuvent lui prêter la parole et l'action, parce que la réalité de l'Évangile les écrase.
Page cxxxiv - Mais ce . n'est pas à dire que ce ne soit une très-belle et trèslouable entreprise d'accommoder encore au service de notre foy les outils naturels et humains que Dieu nous a donnez... Il n'est occupation ni desseins plus dignes d'un homme chrétien que de viser par tous ses estudes et pensemens à embellir, estendre et amplifier la vérité de sa créance...
Page xxvi - Gtvalchmai at Arthur.) GWALCHMAI. Arthur, attebion cymmen, Gorwlychyt cafot cant penn : Llyma Tristan, bydd lawen ! ARTHUR. • Gwalchmai, attebion difai, Gorwlychyt cafod cant tai. Croesaw wrth Tristan, fy nai TRISTAN. Arthur, o honot y pwillaf, Ac iti ben y cyfarchaf, Ac a fynnach mi ai gwnaf. Myvyr Arch., t. I, p. 178. oublier Myrdhinn et Viviane ? la merveilleuse histoire de l'enchanteur et de la fée, ses ruses, ses sortiléges, sa magie, ses métamorphoses n'offraient-elles pas un thème à...

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