Joannis Baptistæ Santolii Victorini operum omnium editio tertia ..Apud Spiritum Billiot, 1729 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 40
Page 22
... Mes fens de mon devoir étoient le vrai langage , Je lechois mille fois le jour Les mains de ma chere MAÎTRESSE Ces mains me prodiguoient fans cesse Les plus delicats mets qu'inventoit fon amour Ainfi charmé je 22 QUERIMONIE .
... Mes fens de mon devoir étoient le vrai langage , Je lechois mille fois le jour Les mains de ma chere MAÎTRESSE Ces mains me prodiguoient fans cesse Les plus delicats mets qu'inventoit fon amour Ainfi charmé je 22 QUERIMONIE .
Page 23
... jour une garde fidelle . Après ce que j'ai fait , peut - on m'abandonner ? Ingrate ! oubliez - vous fi - tôt tous mes fervices , A cet exil affreux pourquoi me condamner ? Ai - je donc mérité de fi cruels fupplices ? Ab quelle est cette ...
... jour une garde fidelle . Après ce que j'ai fait , peut - on m'abandonner ? Ingrate ! oubliez - vous fi - tôt tous mes fervices , A cet exil affreux pourquoi me condamner ? Ai - je donc mérité de fi cruels fupplices ? Ab quelle est cette ...
Page 24
... jour dans l'eau d'une fontaine , Y cherchant quelque trait qui pût finir ma peine , Je n'en trouvai que trop pour me favorifer . La Nymphe du lieu fut ravie , De voir votre PLUTON fi beau , Et le murmure de fon eau Ceffa dans le tems ...
... jour dans l'eau d'une fontaine , Y cherchant quelque trait qui pût finir ma peine , Je n'en trouvai que trop pour me favorifer . La Nymphe du lieu fut ravie , De voir votre PLUTON fi beau , Et le murmure de fon eau Ceffa dans le tems ...
Page 29
... jour , fans perdre un nom fi doux ! J'avois quitté , pour plaire à ma jeune Maîtreße , Ce qu'aux Chiens la Nature infpire de rudesse . Loin de moi les accès d'une noire fureur , י F'abandonnois aux Loups ces transports pleins d'horreur ...
... jour , fans perdre un nom fi doux ! J'avois quitté , pour plaire à ma jeune Maîtreße , Ce qu'aux Chiens la Nature infpire de rudesse . Loin de moi les accès d'une noire fureur , י F'abandonnois aux Loups ces transports pleins d'horreur ...
Page 30
... jour , contre les noirs frimats Deffendre , quoique mort , & vos mains vos bras . Ne craignez point le froid , non , cette peau fidelle Doit nourrir à jamais mon ardeur immortelle . Peut - être de la main polißant ce manchon , C'eft ta ...
... jour , contre les noirs frimats Deffendre , quoique mort , & vos mains vos bras . Ne craignez point le froid , non , cette peau fidelle Doit nourrir à jamais mon ardeur immortelle . Peut - être de la main polißant ce manchon , C'eft ta ...
Fréquemment cités
Page 209 - ... m'en étais flatté; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n'aie été très-sensible à ce contretemps; il ne me reste maintenant d'autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l'ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l'occasion; c'est une marque de votre amitié qui m'est très-sensible, quoiqu'elle ne me soit pas nouvelle. L'élection...
Page 243 - C'est à vous à sonder le fond de votre cœur, pour savoir si vous étiez dans les sentimens qu'un Serviteur de Dieu (a), pour qui vous aviez de la vénération, vous avoit inspirés ; car sans cela, que vous serviroit de proposer aux autres les Vérités chrétiennes dans les plus beaux Vers du monde, si vous-même ne les pratiquez pas ? Je prie donc Dieu, Monsieur, qu'il vous en donne le désir et l'effet. Je suis très sincèrement votre très obéissant serviteur.
Page 342 - Non , Santeuil n'eft pas un fou /non : Mais la Province eft une foie. Ces derniers vers le mirent bien fort en colère, mais il fut aifé de le radoucir à la faveur de cette explication.
Page 245 - Poètes sont éperdument amoureux de leurs productions, et l'on ne fait guères de jugemens téméraires, quand on les accuse de vaine gloire. Je n'ai donc que des grâces à vous rendre pour votre piété qui s'est alarmée à mon sujet. C'est ainsi qu'un Pape écrivit à un Archevêque de Vienne en Dauphiné, qui préféroit aux saintes fonctions de sa charge pastorale, la lecture des Poètes anciens ; bien différent de S.
Page 165 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat. Qu'on y peigne en savant une plante nourrie Des impures vapeurs d'une terre pourrie, Le portrait plaira-t-il , s'il n'a pour agrément Les larmes d'une amante ou le sang d'un amant ? Qu'aura de beau la guerre , à moins qu'on n'y crayonne Ici le char de Mars , là celui de Bellone , Que la Victoire vole , et que les grands exploits Soient portés en tous lieux par la nymphe à cent voix.?