Joannis Baptistæ Santolii Victorini operum omnium editio tertia ..Apud Spiritum Billiot, 1729 |
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... langue n'épargnoit perfonne . Monfieur de Santeul ne la pou- voit fouffrir . Il fit contre elle ces Vers qu'il intitula Peftis Cantilliaca . Notre Poëte les montra à M. le Prince , qui les trouva trop piquans & lui or- donna de les ...
... langue n'épargnoit perfonne . Monfieur de Santeul ne la pou- voit fouffrir . Il fit contre elle ces Vers qu'il intitula Peftis Cantilliaca . Notre Poëte les montra à M. le Prince , qui les trouva trop piquans & lui or- donna de les ...
Page 14
... , & des cris : Que fon venin mortel aigriffe les efprits , Qu'elle y faffe par tout des guerres , des querelles , Qu'elle infpire aux plaideurs des chicannes nouvelles , Et que fa langue impie , enfin , ne ceffe 14 QUIRY MONIA .
... , & des cris : Que fon venin mortel aigriffe les efprits , Qu'elle y faffe par tout des guerres , des querelles , Qu'elle infpire aux plaideurs des chicannes nouvelles , Et que fa langue impie , enfin , ne ceffe 14 QUIRY MONIA .
Page 15
Jean de Santeul. Et que fa langue impie , enfin , ne ceffe pas D'y femer des fujets de haine & de debats ; Qu'elle y faße à fon gré fa demeure ordinaire , C'est là que doit regner cette noire Megére ... langue impie, enfin, ne ceffe ...
Jean de Santeul. Et que fa langue impie , enfin , ne ceffe pas D'y femer des fujets de haine & de debats ; Qu'elle y faße à fon gré fa demeure ordinaire , C'est là que doit regner cette noire Megére ... langue impie, enfin, ne ceffe ...
Page 124
... langue on compte les premiers . C'est lui , de qui les eaux rendent leur champ fertile . Qu'au moins fur les Latins une goutte en diftile . D'un don inopiné nos Poëtes furpris , Feront de l'ombre au jour fortir tous leurs écrits ...
... langue on compte les premiers . C'est lui , de qui les eaux rendent leur champ fertile . Qu'au moins fur les Latins une goutte en diftile . D'un don inopiné nos Poëtes furpris , Feront de l'ombre au jour fortir tous leurs écrits ...
Page 127
... annuerint dicere prælia , & Rubros fanguine Belgicos Mufæ , BOR BONIDAS ; non aliis velim , Obfcœni fugiens lucri Ornari potiùs carmina , præmiis . TRADUCTIO SA N. Que les Poëtes en Langue Latine auront DE MONUMENTIS . 178.
... annuerint dicere prælia , & Rubros fanguine Belgicos Mufæ , BOR BONIDAS ; non aliis velim , Obfcœni fugiens lucri Ornari potiùs carmina , præmiis . TRADUCTIO SA N. Que les Poëtes en Langue Latine auront DE MONUMENTIS . 178.
Fréquemment cités
Page 209 - ... m'en étais flatté; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n'aie été très-sensible à ce contretemps; il ne me reste maintenant d'autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l'ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l'occasion; c'est une marque de votre amitié qui m'est très-sensible, quoiqu'elle ne me soit pas nouvelle. L'élection...
Page 243 - C'est à vous à sonder le fond de votre cœur, pour savoir si vous étiez dans les sentimens qu'un Serviteur de Dieu (a), pour qui vous aviez de la vénération, vous avoit inspirés ; car sans cela, que vous serviroit de proposer aux autres les Vérités chrétiennes dans les plus beaux Vers du monde, si vous-même ne les pratiquez pas ? Je prie donc Dieu, Monsieur, qu'il vous en donne le désir et l'effet. Je suis très sincèrement votre très obéissant serviteur.
Page 342 - Non , Santeuil n'eft pas un fou /non : Mais la Province eft une foie. Ces derniers vers le mirent bien fort en colère, mais il fut aifé de le radoucir à la faveur de cette explication.
Page 245 - Poètes sont éperdument amoureux de leurs productions, et l'on ne fait guères de jugemens téméraires, quand on les accuse de vaine gloire. Je n'ai donc que des grâces à vous rendre pour votre piété qui s'est alarmée à mon sujet. C'est ainsi qu'un Pape écrivit à un Archevêque de Vienne en Dauphiné, qui préféroit aux saintes fonctions de sa charge pastorale, la lecture des Poètes anciens ; bien différent de S.
Page 165 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat. Qu'on y peigne en savant une plante nourrie Des impures vapeurs d'une terre pourrie, Le portrait plaira-t-il , s'il n'a pour agrément Les larmes d'une amante ou le sang d'un amant ? Qu'aura de beau la guerre , à moins qu'on n'y crayonne Ici le char de Mars , là celui de Bellone , Que la Victoire vole , et que les grands exploits Soient portés en tous lieux par la nymphe à cent voix.?