Joannis Baptistæ Santolii Victorini operum omnium editio tertia ..Apud Spiritum Billiot, 1729 |
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... Vates laudibus ornas : Et tua , quos ornas , Mufa perire vetât Tu cœli Heroas , coelo quos Roma locavit , Carmine cœlefti , grande fonante , canis . * G. Menagius , voyez ce que j'en ai dit page 31.Anote ( a ) . Mille tibi veneres ...
... Vates laudibus ornas : Et tua , quos ornas , Mufa perire vetât Tu cœli Heroas , coelo quos Roma locavit , Carmine cœlefti , grande fonante , canis . * G. Menagius , voyez ce que j'en ai dit page 31.Anote ( a ) . Mille tibi veneres ...
Page 40
... Vera loquor : nifi pars vobis funt Mufica regna , Vatibus hæc fient præda fubinde novis . Imperium in veftrum furgent , gens invida , Vates , Submittunt veftro qui modò colla jugo . ་ Non ego : fidus erit vobis , dum vita 140 QUERIMONIA .
... Vera loquor : nifi pars vobis funt Mufica regna , Vatibus hæc fient præda fubinde novis . Imperium in veftrum furgent , gens invida , Vates , Submittunt veftro qui modò colla jugo . ་ Non ego : fidus erit vobis , dum vita 140 QUERIMONIA .
Page 43
... Vates propior afflavit Deus , Et alta Divam pandimus myfteria : Sentire de fe magna , quis durus vetet ? Scribentis animus rapitur oblitus fui , Humo & relictâ fe fupra mortalia Attollit , aftris condit & facrum caput . Jam major homine ...
... Vates propior afflavit Deus , Et alta Divam pandimus myfteria : Sentire de fe magna , quis durus vetet ? Scribentis animus rapitur oblitus fui , Humo & relictâ fe fupra mortalia Attollit , aftris condit & facrum caput . Jam major homine ...
Page 44
... Vates , qui pio fub nomine Nimis feverus cenfor objurgat meos Carpitque mores , calamo & audaci notat ? Quin & latentes pectoris fenfus mei Penetrat , finifter mentis interpres meæ . Quo jure id aufus , oro , quâ licentiâ ? An fic ...
... Vates , qui pio fub nomine Nimis feverus cenfor objurgat meos Carpitque mores , calamo & audaci notat ? Quin & latentes pectoris fenfus mei Penetrat , finifter mentis interpres meæ . Quo jure id aufus , oro , quâ licentiâ ? An fic ...
Page 45
... Vates ? nefcit heu ! tragoedias Quot excitarit , quod femel calamo excidit Verbum ? poëtis eft fuus facris furor , Sua bella , cautâ mente non fat profpicit , Quàm magnam inurat nomini labem fuo , Quo nos laceffit , hoc laceffit ...
... Vates ? nefcit heu ! tragoedias Quot excitarit , quod femel calamo excidit Verbum ? poëtis eft fuus facris furor , Sua bella , cautâ mente non fat profpicit , Quàm magnam inurat nomini labem fuo , Quo nos laceffit , hoc laceffit ...
Fréquemment cités
Page 209 - ... m'en étais flatté; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n'aie été très-sensible à ce contretemps; il ne me reste maintenant d'autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l'ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l'occasion; c'est une marque de votre amitié qui m'est très-sensible, quoiqu'elle ne me soit pas nouvelle. L'élection...
Page 243 - C'est à vous à sonder le fond de votre cœur, pour savoir si vous étiez dans les sentimens qu'un Serviteur de Dieu (a), pour qui vous aviez de la vénération, vous avoit inspirés ; car sans cela, que vous serviroit de proposer aux autres les Vérités chrétiennes dans les plus beaux Vers du monde, si vous-même ne les pratiquez pas ? Je prie donc Dieu, Monsieur, qu'il vous en donne le désir et l'effet. Je suis très sincèrement votre très obéissant serviteur.
Page 342 - Non , Santeuil n'eft pas un fou /non : Mais la Province eft une foie. Ces derniers vers le mirent bien fort en colère, mais il fut aifé de le radoucir à la faveur de cette explication.
Page 245 - Poètes sont éperdument amoureux de leurs productions, et l'on ne fait guères de jugemens téméraires, quand on les accuse de vaine gloire. Je n'ai donc que des grâces à vous rendre pour votre piété qui s'est alarmée à mon sujet. C'est ainsi qu'un Pape écrivit à un Archevêque de Vienne en Dauphiné, qui préféroit aux saintes fonctions de sa charge pastorale, la lecture des Poètes anciens ; bien différent de S.
Page 165 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat. Qu'on y peigne en savant une plante nourrie Des impures vapeurs d'une terre pourrie, Le portrait plaira-t-il , s'il n'a pour agrément Les larmes d'une amante ou le sang d'un amant ? Qu'aura de beau la guerre , à moins qu'on n'y crayonne Ici le char de Mars , là celui de Bellone , Que la Victoire vole , et que les grands exploits Soient portés en tous lieux par la nymphe à cent voix.?