Mémoires et lettres de Madame de Maintenon: Mémoires pour servir a l'histoire de Madame de Maintenon, et à celle du siecle passé ... Augmentee des remarques critiques de Mr. Voltaire, tirées de son Essai sur l'hitoire généraleJ.E.Dufour et P. Roux, 1778 |
Expressions et termes fréquents
Adieu affaires affez affure aife ainfi auffi avez avoit befoin bien-aife billet c'eft c'eſt Cardinal de Noailles Cardinal de Rohan Caylus chere niece chere tante chofe cœur Confeil confolation crains crois d'Aumale d'Efpinoy Dangeau defirer Defmarets déja demain Dieu dîné dire Duc de Noailles Duc du Maine Ducheffe d'Orléans Ducheffe de Noailles écrire efpérer eft vrai eft-il eſt êtes étoit fâchée fage Fagon fans fanté favez favoir femble fent fera feroit fervir feule foir foit folitude fon mari font fouffre fouvent Fréjus fuis fujets geau Glapion Guignonville j'ai j'avois j'efpere j'en fuis jufqu'à l'Eglife laiffe LETTRE m'en Madame Madame de Maintenon Maintenon mande Maréchal d'Harcourt Maréchal de Villars Maréchal de Villeroi ment Mlle n'ai n'eft n'eſt parler paroît penfe penfions perfonne plaifir plaifirs préfent Prince Princeffe puiffe raifon refte Régent rien s'eft teffe trifte vifite Voifin voilà vois voudrois yous
Fréquemment cités
Page 234 - ... de la jeunesse: je trouve , en repassant ma vie , que , depuis l'âge de trente-deux ans , qui fut le commencement de ma fortune , je n'ai "pas été un moment sans peines, et qu'elles ont toujours augmenté.
Page 150 - Je fupporterois bien plus aifément l'ingratitude des uns & l'oubli de tous , que l'amitié qu'on me témoigne-: & ce prince redouble la fienne pour moi, de forte que je me retrouve dans le monde par l'intérêt que je prends à un certain nombre de gens , toujours prête à pleurer leurs peines, fans partager leurs plaifirs. J'ai écrit à Me. d'Auffi pour la; foute-- nir dans le bien.
Page 198 - Tes idées. Il ne faut donc plus difputer, ma chere niece, mais vous conformer par amitié à mes raifons ou à mes bizarreries. Je vous prie donc de venir ici le moins que vous pourrez , de m'avertir quand vous y viendrez , & de ne plus dire un mot pour obtenir la permit fion d'y coucher.
Page 232 - Qnesnel , et envoyés ici' par l'archevêque de Malines ; c'étoient eux qui les donnoient par cahiers au roi : et j'ai passé dix ans à les lire tous les Soirs ; on y voit les intrigues et les commencements de tout ce que nous voyons> aujourd'hui : toute cette iniquité a été préparée de loin, M.
Page 6 - Ce n'eft point la complaifance qui me fait parler ainfi : mais il faut que je vous fuppofe un auffi grand loifir que celui oh je fuis, pour m'avifer de vous entretenir de mes leftures.
Page 197 - Janfémftes : c'eft un. prétexte pour perfécuter les plus honnêtes gens : leurs mœurs font refpeftables : le contra lie de M. le Cardinal de Noailles & de M. le Cardinal de Rohan n'y fut pas oublié : tout ce que nous appelions le bon parti vouloit plaire au Roi par intérêt , &c. Voilà ce qui fut amplement traité entre nous & fort...
Page 184 - ... ouï parler de la beauté de mes yeux : je les ai encore affez bons pour vous écrire fouvent. Ce 9 Juillet. Madame la Princeffe aura de la peine à faire huit lieues pour me voir : ne fait-elle pas qu'il ne peut y avoir aucune utilité à ce qu'elle me dira ? J'ai vu M. le Duc du Maine...
Page 164 - Vous m'avez fart un grand plaifir , en m'épargnant la peine de donner un dégoût au Maréchal de Villars , que je n'aurois pas vu : je ne veux pas augmenter le nombre des diftingués : il fait bien fagement de s'éloigner. Je trouve Me. de Rutland affez heureufe d'aller en Amérique : & fi Me. de Dangeau, & vous, preniez ce parti-là , je vous réponds d'une troifieme. J'étois très-fâchée de...