trente-deux toises, et remplace deux lieues de poste. Un demi-myriamètre donne une lieue. TOISE. Cette ancienne dénomination représente un double mètre, qui se divise en pieds. « Il est permis d'employer pour les usages de » commerce une mesure de la longueur égale à deux » mètres, qui prendra la dénomination de to se, et qui se divisera en 6 pieds. » ( Arrêté du 28 mars 1812, art. 1er.) La toise carrée est remplacée par le mètre carré dans tous ses usages, pour l'évaluation de la superficie des ouvrages. Le mètre cube remplace dans ses différens usages la toise cube. PIED ET POUCE. Le pied est représenté par douze centimè tres. Le pouce, qui est la centième partie du mètre, s'exprime par centimètre. L'arrêté du gouvernement, du 28 mars 181 2, a rétabli la dénomination de pied, en l'ad mettant dans le système métrique, sous la proportion d'un tiers du mètre, ou du sixième de la toise. Le pied se divise en douze pouces, et le pouce en douze lignes. (Arrété du 28 mars 1812, art. 2.) Le même arrêté porte l'évaluation de la toise à deux mètres (Vid. suprà). Le pied est évalué à trois décimètres un tiers. AUNE. La dénomination d'aune est encore autori sée, par le même arrété, sur l'évaluation de douze décimètres. L'aune est divisible en demi, quart, huitiême et seizième, ainsi qu'en tiers, sixième et douzième. ་་་་་ SECTION SECONDE. Des mesures de superficie. ARE. L'are équivaut à vingt-cinq toises carrées. Loi du 18 germinal an3, art 5. L'are se divise et subdivise par progression décimale, déciare, centiare. Cent ares s'expriment par le mot hectare. Kilare exprime dix hectares ; en diminuant on trouve déciare (la dixième partie d'un are); centiare (la centième partie d'un are). S IV. Conversion de l'arpent de cent perches à dix-huit pieds la perche. Cette mesure agraire se traduit en ares, hectares et centiares. I arpent vaut 34 ares 19 centiares Cette mesure, soit en augmentant, soit en diminuant, suit comme les autres la progression décimale. Un gramme est de la valeur environ de dix-neuf grains; en remontant vous trouvez décagramme, dix grammes, (dix deniers), qui correspond au dixième de l'once ou au gros. Après le décagramme, on arrive à l'hectogramme, qui représente l'once ; ensuite vient kilogramme, qui représente deux livres. Le poids du gramme se diminue par les indications de déci, centi, milli. Le centigramme (centième de gramme) est la plus petite division dont on puisse avoir be soin dans le commerce, même dans celui d'orfèvre, et par conséquent n'est d'aucune application dans l'agriculture. La livre. Pour la vente en détail de toutes les denrées dont le prix et la quantité se règlent au poids, les marchands pourront employer les poids usuels suivans de la livre, qui est égale au demi-kilogramme ou cinq cents grammes, laquelle se divise en seize onces. L'once est la seizième partie de la livre, qui se divise en huit gros. Le gros, huitième de l'once, se divise en soixante-douze grains. Le litre correspond à la pinte de Paris, et remplace dans ses diverses dimensions le li tron, le boisseau, le setier, le tonneau, le muid. Le litre est représenté par un décimètre cube. Le litre décuplé forme le décalitre, qui contient dix litres, et qui répond à l'ancien boisseau. En décuplant le décalitre, on obtient l'hectolitre, qui équivaut au setier et demi. En retranchant du litre un sixième de son poids, ce sixième prend la dénomination de décilitre, qui équivaut à un verre. Le centilitre, mesure infiniment modique peut se représenter par un petit verre à li queur. vée Boisseau. La dénomination de boisseau a été conser pour la commodité du commerce, dans les ventes de grains et autres matières sèches. Le boisseau a été évalué à un huitième de l'hectolitre. Les grains et autres matières sèches peuvent >> être mesurées, dans la vente au détail, avec une » mesure égale au huitième de l'hectolitre, laquelle » prend le nom de boisseau, et aura son double, » son demi et son quart. » Ainsi le double boisseau doit contenir un quart d'hectolitre, Le boisseau le huitième, Le demi-boisseau le seizième, Et le quart de boisseau le trente-deuxième. I. En rapportant le boiseau à la mesure du |