Répertoire du Théâtre français ...J. Didot ainé, 1822 |
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Répertoire du Théâtre français ...: composé des tragédies ..., Volume 15 Affichage du livre entier - 1822 |
Expressions et termes fréquents
affreux ALDAMON Allez AMÉNAÏDE amour ANTOINE ARGIRE ARZACE ASSÉLI ASSUR avez AZÉMA barbare BARONNE BLAISE bras BRUTUS CASSIUS César cher ciel CIMBER CLYTEMNESTRE cœur COMTE courage courroux crainte Cresphonte crime cruel d'Égisthe d'horreur d'Oreste daignez déja desseins destin dieu dieux digne dois douleur ÉGISTHE ÉLECTRE époux ÉROX ÉTAN EURYCLES fille fils frémir funeste fureur GENGIS GERMON gloire grace Hélas héros horreur horrible hymen IDAMÉ IPHISE ISMÉNIE j'ai j'en jour l'amour larmes lieux lois long-temps madame main maître malheureux MARQUISE mère MÉROPE Messène MITRANE mort mortel NANINE NARBAS Ninias Ninus OCTAR ORBASSAN ORESTE OROÈS OTANE outrage PAMMÈNE pardonne parle père peuple Philippe Hombert pitié pleurs POLYPHONTE punir PYLADE reine rois Romains Rome sais sang SCÈNE VII secret seigneur SÉMIRAMIS sentiments seul Sophocle sort Syracuse TANCREDE théâtre tombeau tragédie trahi tremble trépas triste trône tyran vainqueur vengeance venger vengeur vertu veux vœux vois voix yeux ZAMTI
Fréquemment cités
Page 30 - Rendez donc l'héritage au fils d'un Héraclide. Ce dieu, dont vous seriez l'injuste successeur, Vengeur de tant d'états, n'en fut point ravisseur. Imitez sa justice ainsi que sa vaillance ; Défendez votre roi; secourez l'innocence: Découvrez, rendez-moi ce fils que j'ai perdu, Et méritez sa mère à force de vertu ; Dans...
Page 88 - L'autel étincelait des flambeaux d'hyménée ; Polyphonte, l'œil fixe, et d'un front inhumain, Présentait à Mérope une odieuse main ; Le prêtre prononçait les paroles sacrées ; Et la reine, au milieu des femmes éplorées, S'avançant tristement, tremblante entre mes bras, Au lieu de l'hyménée invoquait le trépas. Le peuple observait tout dans un profond silence. Dans l'enceinte sacrée en ce moment s'avance Un jeune homme, un héros, semblable aux immortels : II court ; c'était Ëgisthe...
Page 41 - J'ai voulu dans la guerre exercer ma jeunesse, Servir sous vos drapeaux, et vous offrir mon bras : Voilà le seul dessein qui conduisit mes pas.
Page 129 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire.
Page 28 - Un soldat tel que moi peut justement prétendre A gouverner l'État, quand il l'a su défendre. Le premier qui fut roi fut un soldat heureux : Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux. Je n'ai plus rien du sang qui m'a donné la vie; Ce sang s'est épuisé, versé pour la patrie; Ce sang coula pour vous; et, malgré vos refus, Je crois valoir au moins les rois que j'ai vaincus : Et je n'offre, en un mot, à votre...
Page 132 - Nos mœurs changent, Brutus ; il faut changer nos lois. La liberté n'est plus que le droit de se nuire : Rome, qui détruit tout, semble enfin se détruire.
Page 1 - Mérope et de son fils était le moment le plus intéressant de toute la scène grecque. Il donnait à ce coup de théâtre la préférence sur tous les autres. Plutarque dit que les Grecs, ce peuple si sensible, frémissaient de crainte que le vieillard qui devait arrêter le bras de Mérope n'arrivât pas assez tôt.
Page 96 - J'ai servi, commandé, vaincu quarante années; Du monde entre mes mains j'ai vu les destinées, Et j'ai toujours connu qu'en chaque événement Le destin des États dépendait d'un moment.
Page 271 - ... est capable A vos déloyautés n'ont rien de comparable; Que le sort, les démons, et le Ciel en courroux N'ont jamais rien produit de si méchant que vous.
Page 47 - Ah! si j'ai quelques droits, s'il est vrai qu'il les crai[gne, Dans ce sang malheureux que sa main les éteigne ; Qu'il achève, à vos yeux, de déchirer mon sein : Et, si ce n'est assez, prêtez-lui votre main. Frappez; Joignez Electre à son malheureux frère. Frappez, dis-je : à vos coups je connaîtrai ma mère. CLYTEMNESTBB. Ingrate, c'en est trop, et toute ma pitié Cède enfin, dans mon cœur, à ton inimitié.