Théâtre de Voltaire

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Fréquemment cités

Page 354 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 159 - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire. J'ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire; Dans...
Page 353 - J'ai fait , jusqu'au moment qui me plonge au cercueil , Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre ; il est juste , et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé...
Page 160 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour...
Page 76 - ... toutes trop longues; il faut que ce soit une passion véritablement tragique, regardée comme une faiblesse, et combattue par des remords. Il faut, ou que l'amour conduise aux malheurs et aux crimes, pour faire voir combien il est dangereux; ou que la vertu en triomphe, pour montrer qu'il n'est pas invincible; sans cela, ce n'est plus qu'un amour d'églogue ou de comédie.
Page 383 - Pontife, ou chef, ou citoyen, Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple, à son tour, a brillé sur la terre, Par les lois , par les arts , et surtout par la guerre. Le temps de l'Arabie est à la fin venu. Ce peuple généreux, trop long-temps inconnu, Laissait dans ses déserts ensevelir sa gloire ; Voici les jours nouveaux marqués pour la victoire.
Page 440 - Vengeur de tant d'états, n'en fut point ravisseur. Imitez sa justice ainsi que sa vaillance ; Défendez votre roi; secourez l'innocence: Découvrez, rendez-moi ce fils que j'ai perdu, Et méritez sa mère à force de vertu ; Dans...
Page 264 - J'ai servi, commandé, vaincu, quarante années; Du monde entre mes mains j'ai vu les destinées; Et j'ai toujours connu qu'en chaque événement Le destin des états dépendait d'un moment.
Page 446 - J'en atteste le ciel ; il sait mon innocence. Aux bords de la Pamise , en un temple sacré , Où l'un de vos aïeux , Hercule , est adoré , J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présens ni victimes ; Né dans la pauvreté , j'offrais de simples vœux , Un cœur pur et soumis, présent des malheureux.
Page 81 - N'allez pas mériter un présent plus sévère , Trahir toutes les lois en voulant les venger, Et renverser l'état au lieu de le changer.

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