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M. le baron DE SELYS-LONGCHAMPS, directeur.
M. QUETELET, secrétaire perpétuel.

Sont présents: MM. d'Omalius d'Halloy, Sauveur, Timmermans, Wesmael, Martens, Dumont, Cantraine, Morren, Stas, De Koninck, Van Beneden, Ad. De Vaux, Nerenburger, Gluge, Schaar, Liagre, membres; Lacordaire, Lamarle, Spring, associés; Brasseur, correspondant.

Le chanoine De Ram, membre de la classe des lettres, et M. Ed. Fétis, membre de la classe des beaux-arts, assistent à la séance.

TOME XXI.

IIme PART.

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12.7670

CORRESPONDANCE.

M. le Ministre de l'intérieur transmet une expédition de l'arrêté royal du 15 juin dernier, par lequel sont sanctionnées les modifications proposées par l'Académie, dans sa séance générale du 9 mai 1854, aux articles 6 et 7 du règlement général. Ces modifications sont relatives aux listes de présentation pour les élections et sont conçues dans les termes suivants :

ART. 6. Les listes de présentation pour chaque classe doivent être doubles et contenir l'indication des titres des candidats.

« ART. 7. On peut nommer en dehors des listes de présentation, pourvu que l'inscription des nouvelles candidatures ait lieu, avec l'assentiment de la classe, dans la séance qui précède celle de l'élection. »

L'Association britannique pour l'avancement des sciences fait connaître que sa vingt-quatrième réunion aura lieu à Liverpool, sous la présidence du comte de Harrowby, le 20 septembre prochain.

L'Académie des sciences de l'Institut de France, la Société de physique d'histoire naturelle de Genève, la Société d'histoire naturelle de Bonn, etc., remercient l'Académie pour l'envoi de ses publications.

M. Duprez, correspondant de l'Académie, transmet les résultats de ses observations météorologiques faites à Gand pendant l'année 1855.

(3)

M. le secrétaire perpétuel dépose un premier exemplaire du portrait de M. de Hemptinne, que M. Calamatta lui a récemment remis. Ce portrait est destiné à paraître dans le prochain Annuaire de l'Académie, dont M. De Hemptinne était membre-trésorier.

La classe reçoit les ouvrages manuscrits suivants : 1. Étude approfondie sur les deux équations fonda

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(Commissaires: MM. Schaar et Liagre.)

2. Quatrième notice sur quelques cryptogames récemment découverts en Belgique, par M. G.-D. Westendorp, médecin au 12me régiment de ligne. (Commissaires : MM. Kickx et Martens.)

5. Principes hydrostatiques concernant la vitesse et le cube d'eau s'écoulant en une seconde sur les moteurs hydrauliques, par M. Borucki, ingénieur. (Commissaires : MM. Lamarle, Brasseur et De Vaux.)

4. En outre un paquet cacheté déposé par M. Valerius, professeur à l'université de Gand.

Ce paquet, conformément au désir de M. Valerius, sera conservé dans les archives de l'Académie.

M. le baron de Selys-Longchamps fait hommage d'un ouvrage intitulé: Monographie des Calopterygines, qu'il vient de publier avec la collaboration de M. le Dr Hagen, de Koenigsberg. Remerciments.

RAPPORTS.

Sur l'avis favorable de ses commissaires, la classe ordonne l'impression des notices suivantes :

1° Synopsis des Gomphines, par M. de Selys-Longchamps, membre de l'Académie;

2° Sur les divers étages qui constituent le lias moyen et le lias supérieur dans le Luxembourg et les contrées voisines, note de M. Dewalque.

COMMUNICATIONS ET LECTURES.

Différence des longitudes de Bruxelles et de Greenwich, déterminée par la télégraphie électrique; note de M. Quetelet, membre de l'Académie.

Une des applications les plus intéressantes de la télégraphie électrique est sans contredit la détermination des différences de longitudes entre les principaux points de la terre: cette importante opération géodésique, si simple en théorie, était d'une difficulté pratique extrême pour arriver à une certaine précision on le concevra sans peine, si l'on considère que la différence de longitudes des deux observatoires les plus anciens et les plus célèbres de l'Europe, celles de Paris et de Greenwich, laissent encore à désirer, malgré les travaux des plus illustres astronomes.

La télégraphie électrique est venue prêter un secours immense aux travaux de cette nature, et nous devons nous féliciter d'avoir pu inaugurer, grâce à l'obligeante amitié de l'astronome royal d'Angleterre, la série des opérations qui vont rattacher l'observatoire de Greenwich aux principaux observatoires du continent.

J'ai déjà entretenu l'Académie des dispositions qui ont été prises à Bruxelles et à Greenwich, vers la fin de l'année dernière, et du succès avec lequel les opérations astronomiques et électriques ont été conduites; M. Airy ne tardera pas à en publier les résultats; mais l'Académie apprendra sans doute avec intérêt, dès à présent, l'opinion que cet illustre astronome s'est formée de la précision obtenue. Elle se trouve consignée dans l'extrait suivant du rapport officiel qu'il vient de faire, en sa qualité d'astronome royal, aux commissaires de la Société de Londres et du Gouvernement, lors de la visite annuelle du 5 juin dernier :

« J'ai considéré depuis longtemps, dit M. Airy, la détermination de la différence de longitude avec l'observatoire de Paris, comme une des applications les plus importantes de nos lignes télégraphiques. Pendant l'été dernier et l'automne, je repris à ce sujet ma correspondance avec MM. Arago et Laugier; et l'une de mes lettres à M. Arago lui fut adressée le jour même de sa mort. Je regrettai profondément que cette opération ne pût être terminée assez à temps pour qu'il en connût les résultats : du reste, pas un jour ne fut perdu pour en presser l'exécution. Il devint alors naturellement impossible de continuer, et je me considérai comme libre de prendre des mesures de concert avec M. Quetelet pour notre différence de longitude avec Bruxelles. La compagnie télégraphique sous-marine et européenne prêta chaleureusement son

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