Oeuvres complètes de Molière, Volume 1Hachette, 1857 |
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... ERASTE , LA MONTAGNE . ÉRASTE . Sous quel astre , bon Dieu , faut - il que je sois né , Pour être de fâcheux toujours assassiné ? Il semble que partout le sort me les adresse , Et j'en vois chaque jour quelque nouvelle espèce . Mais il ...
... ERASTE , LA MONTAGNE . ÉRASTE . Sous quel astre , bon Dieu , faut - il que je sois né , Pour être de fâcheux toujours assassiné ? Il semble que partout le sort me les adresse , Et j'en vois chaque jour quelque nouvelle espèce . Mais il ...
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... ÉRASTE . Mais , tout de bon , crois - tu que je sois d'elle aimé ? LA MONTAGNE . Quoi ! vous doutez encor d'un amour confirmé ? ÉRASTE . Ah ! c'est malaisément qu'en pareille matière Un cœur bien enflammé prend assurance entière : Il ...
... ÉRASTE . Mais , tout de bon , crois - tu que je sois d'elle aimé ? LA MONTAGNE . Quoi ! vous doutez encor d'un amour confirmé ? ÉRASTE . Ah ! c'est malaisément qu'en pareille matière Un cœur bien enflammé prend assurance entière : Il ...
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... ERASTE . On le voit . ERASTE . LISANDRE . ÉRASTE . Les pas donc ? N'ont rien qui ne surprenne . LISANDRE Veux - tu par amitié que je te les apprenne ? ERASTE . Ma foi , pour le présent , j'ai certains embarras . LISANDRE . Eh bien donc ...
... ERASTE . On le voit . ERASTE . LISANDRE . ÉRASTE . Les pas donc ? N'ont rien qui ne surprenne . LISANDRE Veux - tu par amitié que je te les apprenne ? ERASTE . Ma foi , pour le présent , j'ai certains embarras . LISANDRE . Eh bien donc ...
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... ÉRASTE . ALCIPPE . Bonjour . ÉRASTE . Eh quoi ! toujours ma flamme divertie ! ALCIPPE . Console - moi , marquis , d'une étrange partie Qu'au piquet je perdis hier contre un Saint - Bouvain A qui je donnerais quinze points et la main . C ...
... ÉRASTE . ALCIPPE . Bonjour . ÉRASTE . Eh quoi ! toujours ma flamme divertie ! ALCIPPE . Console - moi , marquis , d'une étrange partie Qu'au piquet je perdis hier contre un Saint - Bouvain A qui je donnerais quinze points et la main . C ...
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... Eraste ) . Enfin par votre arrêt vous devez déclarer Celui de qui l'amour vous semble à préférer . ( Orphise paraît dans le fond du théâtre , et voit Éraste entre Orante et Climène . ) ERASTE . Puisqu'à moins d'un arrêt je ne m'en puis ...
... Eraste ) . Enfin par votre arrêt vous devez déclarer Celui de qui l'amour vous semble à préférer . ( Orphise paraît dans le fond du théâtre , et voit Éraste entre Orante et Climène . ) ERASTE . Puisqu'à moins d'un arrêt je ne m'en puis ...
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Œuvres complètes de Molière, Volume 1 Molière (pseud. van Jean Baptiste Poquelin) Affichage du livre entier - 1828 |
Expressions et termes fréquents
ACTE ADRASTE affaire AGLAURE aime ALBERT Allez Allons amant âme amour ARGANTE ARNOLPHE ASCAGNE assez avez BALLET beau belle CATHOS chante charmes chose ciel CLEANTE CLÉONTE cœur comédie COMTESSE COVIELLE CRIQUET dansants dessein diable Dieu dire dis-je DON PEDRE DORIMÈNE DORINE doux ELMIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE est-ce êtes FEMME DE SGANARELLE fille FROSINE gens GERONIMO GÉRONTE Grimarest GROS-RENÉ HARPAGON homme j'ai j'en jamais JOURDAIN JULIE l'amour laisse laquais LEANDRE LÉLIE LUCAS LUCILE m'en madame MADELON MAITRE MAÎTRE JACQUES MARIANE MARINETTE MARTINE MASCARILLE Molière monde monsieur monsieur de Pourceaugnac MORON OCTAVE ORGON ORONTE PANCRACE parler pense père PERNELLE personne plaisir POLIDORE POURCEAUGNAC PREMIER MÉDECIN PRINCESSE PSYCHÉ raison rien s'il vous plaît sais SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seigneur sentiments sera seul SGANARELLE SILVESTRE soins sorte souffrir TARTUFE théâtre Tibaudier TOINETTE trouve vais VALERE veut veux VICOMTE voilà vois voulez voulez-vous vrai yeux ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 6 - Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au milieu de la cour; Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère Qu'ils prennent contre noiis des armes qu'on révère...
Page 176 - Ah ! ma fille, à ces pleurs laisse mes yeux ouverts. Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême : Et, lorsque pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.
Page 180 - Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois ? Vous soupirez , seigneur, ainsi que je soupire : Vos sens comme les miens paraissent interdits. C'est à moi de m'en taire , à vous de me le dire ; Et cependant c'est moi qui vous le dis.
Page 254 - Non! tout de bon, quittez toutes ces incartades; Le monde par vos soins ne se changera pas ; Et, puisque la franchise a pour vous tant d'appas, Je vous dirai tout franc que cette maladie, Partout où vous allez, donne la comédie, Et qu'un si grand courroux contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens.
Page 283 - M'avez-vous, avant le mariage, demandé mon consentement, et si je voulais bien de vous? Vous n'avez consulté , pour cela , que mon père et ma mère ; ce sont eux , proprement, qui vous ont épousé, et c'est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l'on pourra vous taire.
Page 21 - Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur. Mon idée en est si fort occupée que je ne sais rien en son absence qui me puisse divertir.
Page 28 - Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d'esprit lui pardonnent et que je n'ai garde de lui pardonner, est qu'il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu.
Page 180 - M'en ont fait sentir la puissance ; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme ; Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en sens charmer.
Page 15 - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 21 - Mais si vous saviez ce que je souffre, vous auriez pitié de moi ; ma passion est venue à un tel point qu'elle va jusqu'à entrer avec compassion dans ses intérêts et, quand je considère combien il m'est impossible de vaincre ce que je sens pour elle, je me dis en même temps qu'elle a peut-être la même difficulté à détruire le penchant qu'elle a d'être coquette, et je me trouve plus de disposition à la plaindre qu'à la blâmer.