Oeuvres de Monsieur Houdar de la Motte...

Couverture
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 378 - II en faut connoître le prix } Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. Ami dont je n'étois pas digne * Et que les Dieux m'ont enlevé , C'eft ta valeur que je défigne , Ton cœur fi fouvent éprouvé. D'une âme au Devoir aflervie > Sentant tout le prix de la vie , Tu bravas mille fois la Mort j Et la recevant {ans allarmes , D'un fuccès qui trahit nos armes Ta vertu fit rougir le fort.
Page 364 - Quelquefois au feu qui la charme Réfifte une jeune beauté, Et contre elle-même elle s'arme D'une pénible fermeté. Hélas cette contrainte extrême La prive du vice qu'elle aime...
Page 391 - Que ni fraude , ni violence Ne forcent au moindre penchant. C'eft Themis ; oui , c'eft elle-même; Orné de l'éclat le plus beau , Son front porte ce diadème Que l'Erreur prend pour un bandeau.
Page 320 - L'or que nos mains doivent polir; Ils ont arraché les épines Des fleurs qui restent à cueillir.
Page 559 - En vers voulut dicter les lois, Digne prix des plus grands courages Les vers chantèrent les exploits; Qu'on lise au temple de Mémoire Les noms consacrés à la gloire, Calliope les a tracés; Tous ceux que son burin aimable N'a pas gravés d'un trait durable Sont peu lus ou sont effacés.
Page 543 - Qu'elle éprouve pour son amant. Quoi de l'ode, dont Polymnie A ses amants nota les airs, II veut abjurer l'harmonie Qu'elle doit au charme des vers ! Pindare, Anacréon, Horace, Ont donc abusé le Parnasse Par leurs immortelles chansons? J'entends Malherbe qui soupire De voir qu'on ose de sa lyre Dédaigner les superbes sons.
Page 546 - II reçoit cette force heureuse Qui l'élève au plus haut degré. Telle , dans des canaux pressée , Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs; Et la règle , qui semble austère , N'est qu'un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.
Page 317 - Nous éclaire dans leurs écrits : Mais le jour doit fuivre l'aurore ; De l'honneur de les vaincre encore , Confervons l'efpoir généreux ; Malgré l'intervalle des âges...
Page 476 - Ces feftins oïl desRcis contrcEiifant l'empire , Nous nous croyons plus heureux qu'eux. Des jours que la Parque nous file , Confacrons donc le cours à Cypris , à Bacchus ; Eh ! que faire fans eux d'une vie inutile ? Il vaudrait autant n'être plus.
Page 532 - D'où .vient cette douce rofée qu'il répand fur fa route , tandis que des traits de feu...

Informations bibliographiques