Histoire de la seconde république française, Volume 1Plon-Nourrit, 1904 - 1032 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
24 février acclamations amis Arago arrive ateliers nationaux avaient avril banquet Barbès barricades bataillons Blanqui boulevard bureaux c'était Caussidière Chambre chef citoyens clubs collègues colonne commandant commissaire Commission exécutive conseil cris décret délégués démocratique déposition députés devait dit-il Dupont de l'Eure élections émeutiers Émile Thomas Enquête parlementaire eût factieux faubourg Saint-Antoine février force foule garde mobile garde nationale Garnier-Pagès Gazette des Tribunaux général Bedeau général Cavaignac gouvernement provisoire groupes guerre heures hommes insurgés jours Jules Favre l'Assemblée l'émeute l'Hôtel l'ordre Lamartine Lamoricière langage Ledru-Rollin légion Louis Blanc Louis Bonaparte lutte Luxembourg maire manifestation maréchal Marrast mars matin membres du gouvernement ment mesures militaire ministre Moniteur n'avait n'était Odilon Barrot ouvriers palais Palais-Bourbon péril peuple place politique populaire pouvoir préfecture de police président presque proclamation public publique quartier réforme représentants républicains République révolution s'était salle séance Sénard serait seulement Sobrier soir sorte suffrage Thiers tion tribune troupes Tuileries vote
Fréquemment cités
Page 311 - Mon nom est un symbole d'ordre, de nationalité et de gloire, et ce serait avec la plus vive douleur que je le verrais servir à augmenter les troubles et les déchirements de la patrie. Pour éviter un tel malheur, je resterais plutôt en exil : je suis prêt à tous les sacrifices pour le bonheur de la France.
Page 85 - Messieurs, je partage aussi profondément que qui que ce soit, parmi vous, le double sentiment qui a agité tout à l'heure cette enceinte en voyant un des spectacles les plus touchants que puissent présenter les annales humaines, celui d'une princesse auguste se défendant avec son fils innocent et venant se jeter du milieu d'un palais désert au milieu de la représentation du peuple.
Page 114 - Considérant que la révolution faite par le peuple doit être faite pour lui : » Qu'il est temps de mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs ; » Que la question du travail est d'une importance suprême ; » Qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gouvernement républicain ; » Qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe; »...
Page 430 - La République doit protéger le citoyen dans sa personne, sa famille, sa religion, sa propriété, son travail, et mettre à la portée de chacun l'instruction indispensable à tous les hommes; elle doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 450 - République dissout l'Assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l'exercice de son mandat, est un crime de haute trahison. Par ce seul fait, le Président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance ; le Pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale.
Page 198 - Le Gouvernement provisoire décrète : Le principe de l'inamovibilité de la magistrature, incompatible avec le Gouvernement républicain , a disparu avec la charte de 1830.
Page 473 - Mais je ne désespérerais pas de l'accomplir en conviant à l'œuvre, sans distinction de parti, les hommes que recommandent à l'opinion publique leur haute intelligence et leur probité. D'ailleurs, quand on a l'honneur d'être à la tête du peuple français, il ya un moyen infaillible de faire le bien : c'est de le vouloir.
Page 197 - Citoyens , La journée d'hier n'a fait qu'ajouter une consécration nouvelle à ce qu'avait si puissamment inauguré la journée du 17 mars. De même que le 17 mars,, le 16 avril a montré combien sont inébranlables les fondements de la République. Plus de royauté! avions-nous dit dans les premiers jours, et pas de régence! Ces mots libérateurs, ces mots qui...
Page 114 - France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe; Qu'il faut aviser sans le moindre retard à garantir au peuple les fruits légitimes de son travail ; Le Gouvernement provisoire de la République arrête : Une commission permanente, qui s'appellera Commission de gouvernement pour les travailleurs, va être nommée avec mission expresse et spéciale de s'occuper de leur sort.
Page 107 - Le Gouvernement provisoire de la République française s'engage à garantir l'existence de l'ouvrier par le travail; il s'engage à garantir du travail à tous les citoyens...