Discours parlementaires de M. Thiers: 1850-1864Calmann Lévy, 1880 |
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Discours parlementaires de M. Thiers: Troisième Partie (1850-1864) Adolphe Thiers Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 104 - Je n'ajoute plus qu'un mot : il n'ya que deux pouvoirs aujourd'hui dans l'Etat, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Si l'Assemblée cède aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un. Et quand il n'y en aura plus qu'un, la forme du gouvernement sera changée. Le mot, le titre viendront quand ils viendront, cela m'importe peu.
Page 31 - C'est cette vile multitude qui a livré aux Médicis la liberté de Florence; qui a, en Hollande, dans la sage Hollande, égorgé les de Witt, qui étaient, comme vous savez, les vrais amis de la liberté; c'est cette vile multitude qui a égorgé Bailly; qui, après avoir égorgé Bailly, a applaudi au supplice, qui n'était qu'un abominable assassinat, des Girondins ; qui a applaudi ensuite au supplice mérité de Robespierre; qui applaudirait...
Page 52 - L'Assemblée nationale, tout en reconnaissant que le pouvoir exécutif a le droit incontestable de disposer des commandements militaires, blâme l'usage que le ministère a fait de ce droit; et déclare que l'ancien général en chef de l'armée conserve tous ses titres au témoignage de confiance que l'Assemblée lui a donné dans sa séance du 3.
Page 325 - C'est là la liberté de la représentation nationale, sur laquelle je m'expliquerai tout à l'heure, et cette liberté est, selon moi, la quatrième des libertés indispensables. Enfin vient la dernière (je ne dirai pas la plus importante, elles sont toutes également importantes), mais la dernière, dont le but est celui-ci : c'est de faire que l'opinion publique, bien constatée ici, à la majorité, devienne la directrice de la marche du gouvernement. (Bruit.) Messieurs, les hommes, pour arriver...
Page 30 - Maintenant, ces hommes que nous avons exclus, sont-ce les pauvres? Non. Ce n'est pas le pauvre, c'est le vagabond, qui souvent, par des moyens licites ou illicites, gagne des salaires considérables, mais qui ne vit pas dans un domicile...
Page 104 - Permettez-moi de vous faire la réflexion que voici : lorsque deux pouvoirs en présence ont entrepris l'un sur l'autre, si c'est celui qui a entrepris qui est obligé de reculer, il a un désagrément, c'est vrai, c'est juste; mais, si c'est celui sur lequel on a entrepris qui cède, alors sa faiblesse est tellement évidente à tous les yeux qu'il est perdu.
Page 325 - ... tout ; quand ces élus sont ici mandataires de l'opinion publique, chargés de l'exprimer, il faut qu'ils jouissent d'une liberté complète ; il faut qu'ils puissent à temps... -veuillez bien, messieurs apprécier la portée de ce que je dis là - il faut qu'ils puissent à temps apporter un utile contrôle à tous les actes du pouvoir. Il ne faut pas que ce contrôle arrive trop tard et qu'on n'ait que des fautes irréparables à déplorer. C'est là la liberté de la représentation nationale......
Page 235 - Europe, ne nous jugeant que par la chute successive dos gouvernements , on ne nous regarde pas comme un peuple sensé en politique, et j'ajoute qu'on est injuste. Mais, en industrie, nous sommes parfaitement sensés. Il n'ya pas, depuis vingt ans, un commerce qui ait été plus mesuré, moins hasardeux que le nôtre. Il n'y en a pas un seul , chez lequel il y ait eu moins de ces crises industrielles. Il faut le dire , à l'honneur de notre pays, et l'on m'a interrompu quand j'allais le dire, oui,...
Page 30 - Ce sont ces hommes qui. forment, non pas le fond, mais la partie dangereuse des grandes populations agglomérées; ce sont ces hommes qui méritent ce titre, l'un des plus flétris de l'histoire, entendez-vous, le titre de multitude. Oui, je comprends que certains hommes y regardent beaucoup avant de se priver de cet instrument; mais des amis de la vraie liberté, je dirai les vrais républicains, redoutent la multitude, la vile multitude qui a perdu toutes les républiques.