Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France: ... [sér. 1] t. 1-52, 1819-26; [sér. 2] t. 1-78, 1820-29, Volume 38

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Claude Bernard Petitot, Petitot (M., Claude-Bernard), Alexandre Petitot, Louis Jean Nicolas Monmerqué
Foucault., 1823
 

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Page 438 - ... de leur empire, et que par ce moyen je rende la dignité royale aucunement plus bornée et limitée que mes prédécesseurs, c'est en quoi la générosité...
Page 294 - ... onc esté de vostre avis, que c'estoit à ceux qui les mouvoient et non à vous d'en porter les frais : responce que n'avez accoustumé de faire quand vous pensez qu'il est question du service du Roy ou du bien du royaume, car jamais subjects n'ont esté pour ce regard plus liberaux que vous : aussi voyez vous clairement qu'on ne demande pas vos bagues pour fournir à la rançon du roy François ou de ses enfans, ou d'un roy Jean , mais pour esteindre le sang et la posterité de France.
Page 306 - Les ioixde ('Estât du royaume ne peuvent estre violées sans révoquer en doute vostre propre puissance et souveraineté. Il ya de deux sortes de loix : les unes sont loix et ordonnances des roys , les autres sont les ordonnances du royaume , qui sont immuables et Inviolables , par lesquelles vous estes monté au throsne royal et à ceste couronne , qui a esté conservée par vos prédécesseurs jusques à vous. Dieu vous a mis , Sire , les fruicts en main , et pourriez , si vous vouliez , faire...
Page 290 - ... avoient procuré son retour, eurent de la peine à empescher que l'on n'entrast à la cognoissance de ce qu'il avoit escrit et dit par le passé. Quelques accusations que l'on fist contre luy, quelques calomnies que l'on alleguast qu'il eust cscrites, ne peurent rien sur la foy et la clemence 38.
Page 444 - ... de Savoye avoient obtenus des roys de France, et mesmes que ledict duc luy avoit envoyé un gentil-homme d'honneur, il n'y avoit que quatre mois, lors que Sa Majesté estoit à Chartres, l'asseurer et luy offrir toute amitié et seureté; mesmes les François se doutoient si peu du duc de Savoye, que la plus-part de la garnison qui estoit dedans la ville de Carmagnolles estoient Piedmontois.
Page 318 - Sainct Eloy, et reprit Maillesais ; mais la peste travaillant son armée , il revint vers le Roy à Paris. Ses troupes furent mises en garnison en quelques places de Poictou , le commandement desquelles il laissa au sieur de Laverdin son lieutenant. Voylà ce que fit la cinquiesme armée envoyée contre le roy de Navarre. Cependant que ces choses se passent, le Roy s'exerce en œuvres pieuses, il fait faire des oratoires pour les Jeronimites au bois de Vincennes : comme il est vestu de gris, il en...
Page 267 - L'on ne cognut que trop la foiblesse de la ligue après qu'ils eurent accordé avec le Roy : plusieurs ont escrit qu'en quatre mois et demy qu'ils furent en armes, que leurs forces avoient esté si petites que tout ce qu'ils purent faire d'hommes de guerre pour mettre en campagne ne monta jamais à plus de mil chevaux et quatre mil hommes de pied , et que le Roy pouvoit dissiper toute ceste ligue en sa naissance, et éviter le malheur qui luy est depuis advenu , s'il eust fait ce qu'il devoit et...
Page 374 - Mayenne, l'an i59i, n'ayant au plus que cinq cents chevaux dans Paris, les avoit bien empeschez de se bouger, et mesmes qu'il en avoit fait pendre quatre des plus factieux : ouy ; mais les Seize alors n'avoient plus de chef, plus de noblesse, ils estoient divisez entr'eux, et la noblesse et le chef de la ligue estoient contr'eux. Au contraire , à la journée des Barricades ils avoient un chef, ils avoient la noblesse de la ligue , et estoient tous d'un accord.
Page 344 - Geneve pour aller en Dauphiné le furent encor plus mal. Le colonel Alphonse d'Ornano, gouverneur dans le Pont Sainct Esprit, scait qu'ils s'advancent en Dauphiné; il en advertit M. de La Valette, et convie tous les catholiques de prendre les armes pour empescher qu'ils ne joignent le sieur Desdiguieres, lequel avoit aussi amassé toutes ses forces pour les aller recevoir et garentir de tomber sous la puissance des armes des catholiques. Mais si tost que les garnisons de Montelimar furent sorties...
Page 222 - ... de la ville, que le canon avoit abattu, attendant le jour d'après faire élargir la brèche et donner l'assaut; mais sur la minuit, les soldats de la garnison, en nombre de quatre-vingts ou cent, prirent telle appréhension d'être forcés, qu'ils persuadèrent M. de Lambrandes, leur gouverneur, de déloger avec eux; ce qu'ils firent à l'instant, sortant en foule, passant la rivière de Tarn au gué, grimpant la montagne de Notre-Dame de Quezac, où aucuns furent tués, entre autres le sieur...

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