Grandeur et décadence des romains ; Politique des romains ; Dialogue de Sylla et d'Eucrate ; Lysimaque ; et, Pensées ; Lettres persanes ; et, Temple de Gnide

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Page 367 - Vous pourrez trouver de l'esprit et du bon sens chez les Espagnols ; mais n'en cherchez point dans leurs livres. Voyez une de leurs bibliothèques, les romans d'un côté, et les scolastiques de l'autre : vous diriez que les parties en ont été faites et le tout rassemblé par quelque ennemi secret de la raison humaine. « Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres.
Page 275 - D'ailleurs ce roi est un grand magicien : il exerce son empire sur l'esprit même de ses sujets ; il les fait penser comme il veut. S'il n'a qu'un million d'écus dans son trésor, et qu'il en ait besoin de deux , il n'a qu'à leur persuader qu'un écu en vaut deux, et ils le croient.
Page 133 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent, ou la précipitent; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 219 - Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines , qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
Page 218 - Nous n'avons pas d'auteur tragique qui donne à l'âme de plus grands mouvements que Crébillon, qui nous arrache plus à nous-mêmes, qui nous remplisse plus de la vapeur du dieu qui l'agite : il vous fait entrer dans le transport des bacchantes.
Page 28 - Ce n'est pas ordinairement la perte réelle que l'on fait dans une bataille (c'est-à-dire celle de quelques milliers d'hommes) qui est funeste à un état , mais la perte imaginaire et le découragement qui le prive des forces mêmes que la fortune lui avoit laissées.
Page 209 - Dans les conversations et à table , j'ai toujours été ravi de trouver un homme qui voulût prendre la peine de briller : un homme de cette espèce présente toujours le flanc , et tous les autres sont sous le bouclier.
Page 29 - Les conquêtes sont aisées à faire , parce qu'on les fait avec toutes ses forces; elles sont difficiles à conserver, parce qu'on ne les défend qu'avec une partie de ses forces.
Page 63 - ... leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté; au lieu que les succès et les malheurs d'un État où le peuple est soumis confirment également sa servitude. Une république sage ne doit rien hasarder qui l'expose à la bonne ou à la mauvaise fortune; le seul bien auquel elle doit aspirer, c'est à la perpétuité de son État. Si la grandeur de l'Empire perdit la république, la grandeur de la Ville ne la perdit pas moins. Rome avait soumis tout l'univers avec le secours des...
Page 49 - Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu'elle imprima à la terre. Elle mit d'abord les rois dans le silence, et les rendit comme stupides.

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