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de Melin, Claes (de Louvain), Verzeyden de Varick, Marcq, Cols, Berthels. - 20.

Contre MM. Ferd. Meeus, Rouppe, Van Meenen, d'Elhoungne, Jottrand, de Neef, Nopener.-7.

FLANDRE OCCIDENTALE.

Pour: MM. Buylaert, Buyse-Verschuere, Coppieters, Béthune, de Coninck, l'abbé de Foere, vicomte de Jonghe, de Man, de Muelenaere, baron de Pélichy, Devaux, Goethals-Bischoff, Maclagan, Morel-Danheel, Mulle, l'abbé Pollin, Serruys, Const. Rodenbach, l'abbé Wallaert, Roels, de Roo, Struye, Vercruyse-Bruneel. — 23.

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Contre MM. J. Goethals, Alex. Rodenbach, l'abbé de Haerne, Bischoff, Rosseeuw. 5.

FLANDRE ORIENTALE.

Pour: MM. l'abbé Andries, baron Annez de Zillebeck, Blomme, vicomte de Bergeyck, l'abbé Van Crombrugghe, de Decker, de Le Haye, l'abbé Desmet, Delwarde, de Mooreghem, d'Hanens-Piers, Gustave de Jonghe, Lebègue, marquis de Rodes, Thienpont, baron de Terbecq, Verduyn, Verwilghen, Van Innis, Hippolyte Vilain XIIII, L. Coppens. - 21.

Contre MM. Beaucarne, Ch. Coppens, Cam. Desmet, Eug. Desmet, de Meer de Moorsel, Fransman, Hélias d'Huddeghem, Liedts, Speelman, Vergauwen-Goethals, Vanderlooy, l'abbé Vandenkerckhove, Wannaar.—13.

HAINAUT.

Pour MM. Allard, Vansnick, comte Duval de Beaulieu, François Le Hon, Gendebien père, de Rouillé, baron de Leuze, marquis Rodriguez, Cauvin, Dumont, baron de Sécus père, Pirmez, comte de Beaucarmé, Dubus, Picquet, de Bousies, vicomte de Rouvroy, Sebille, major de Bousies, de Sécus fils, Ch. Le Hon, W. de Mérode. — 21.

Contre MM. Nalinne, J.-B. Gendebien, Bredart, de Facqz, Blargnies, Trenteseaux, Frison, Alexandre Gendebien, Charles Lecocq.-9.

LIÉGE.

Pour MM. le baron de Stockhem, de Behr, de Leeuw, comte E. d'Oultremont, Cartuyvels, Lebeau, de Gerlache, Rogier.-8.

Contre MM. Lardinois, de Thiers, Forgeur, Collet, Davignon, Dreze, Destriveaux, Raikem, Doreye, Fleussu.-10.

LIMBOURG.

Pour: MM. de Theux, Olislagers, Félix de Mérode, baron de Woelmont, comte de Renesse.-5.

Contre MM. Jaminé, Teeuwens, C. Vilain XIIII, H. de Brouckere, Gelders, comte d'Ansembourg, de Schiervel, Crutz, Destouvelles, de Tieken de Terhove, Ch. de Brouckere.-11.

LUXEMBOURG.

Pour: MM. Martiny, Marlet, Thorn, Simons, Jacques, Roeser, Zoude, Berger, Nothomb, François.-10.

Contre MM. Thonus, Watlet, d'Huart, Dams, Masbourg.-5.

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NAMUR.

Pour: MM. le comte Quarré, vicomte Desmanet de Biesme, Henry, baron de Coppin. — 4.

Contre: MM. de Labbeville, Isidore Fallon, de Robaulx, Seron, Brabant, Pirson.-6.

Les quatre députés absents étaient : MM. de Surmont, député de la Flandre orientale; de Sauvage, député élu à Liége, mais dont les pouvoirs n'étaient pas encore vérifiés; de Liedel de Well, député du Limbourg, et Biver, député du Luxembourg. (Note de l'éditeur de la 3e édition.)

CHAPITRE XII.

Inauguration du Roi et clôture du Congrès. — Nouveau ministère. Invasion hollandaise et première intervention française.

Le Congrès, après avoir, dans sa séance du 9 juillet, adopté les propositions de la Conférence, chargea cinq de ses membres1 de se rendre à Londres pour remettre ce décret au prince Léopold; Son Altesse Royale reçut les députés le 11 juillet; fidèle à sa parole et sans attendre la résolution du roi Guillaume, elle fixa le jour de son départ et régla son itinéraire; la nouvelle de l'acceptation définitive arriva à Bruxelles le 14, à huit heures du matin.

Le 16, le prince Léopold quitta Londres; le 21, il fit son entrée à Bruxelles; le même jour, le premier roi des Belges, dont l'élection venait d'être ratifiée par les acclamations populaires, fut solennellement inauguré au sein du Congrès, dont les travaux se trouvèrent ainsi glorieusement terminés.

Le surlendemain, le Roi recomposa le ministère dissous par la retraite du régent et par la démission

1 MM. Lebeau, comte Félix de Mérode, baron Joseph d'Hooghvorst, de Muelenaere et Fleussu.

Cette députation fut nommée au scrutin secret; M. Lebeau réunit 136 voix; les dix-huit articles n'avaient été adoptés que par une majorité de 126 voix; nous laissons au lecteur le soin de faire les réflexions que peut suggérer ce rapprochement.

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Guerre:

M. Ch. de Brouckere, 3 août-16 août.

M. Teichman (par intérim), 16 août-25 septembre.
M. de Muelenaere (par intérim), 25 septembre-21 no-
vembre.

M. de Theux, 21 novembre 1831-17 septembre 1832.
Le général de Failly, 24 juillet-16 août.

M. Ch. de Brouckere, 16 août-15 mars.

Le comte F. de Mérode (par intérim), 15 mars 1832,

20 mai.

Le général Évain, 20 mai 1832.

Ministres d'État: M. Lebeau a été adjoint au conseil, comme ministre d'État, du 4 au 26 août 1831.

M. le comte F. de Mérode a été nommé ministre

d'État le 12 novembre 1831.

(Note de la 1re édition.)

M. Van de Weyer, nommé ministre à Londres, remit le 2 août au roi Guillaume IV ses lettres de créance.

Le baron de Stockmar, en correspondance directe avec le Roi et constamment son intermédiaire près des ministres anglais, a été de fait le conseil de M. Van de Weyer, avec lequel il avait des rapports de confiance; il a influé sur plus d'une résolution. Son fils, dans les mémoires extraits des papiers de son père, mort à Cobourg le 9 juillet 1863 (Denkwürdigkeiten aus den Papieren des Freiherrn Christian Friedrich von Stockmar, Braunschweig, 1872), l'indique suffisamment.

M. Le Hon fut maintenu comme ministre à Paris; il y eut quelque retard dans la remise de ses nouvelles lettres de créance, qui n'eut lieu que le 3 août.

M. Nothomb resta secrétaire général du ministère des affaires étrangères, travaillant avec le Roi en l'absence du ministre, souvent même pendant sa présence à Bruxelles, que Sa Majesté quitta rarement pendant les premières

années.

Le secrétaire de légation, M. Jules Van Praet, que le Roi élu avait eu

Le 21 juillet fut une époque d'illusion et de bonheur, et nous ne pouvons nous empêcher d'y reporter un moment nos souvenirs; la révolution n'avait rien perdu ni de son prestige, ni de sa puissance; la gloire des journées de septembre était entière; la Belgique venait de dicter des conditions à l'Europe et de recevoir les serments du roi de son choix; le passé était sans tache, l'avenir apparaissait sans nuages. Mais, hélas! il nous restait à subir une épreuve à laquelle n'échappent ni les peuples ni les individus, l'épreuve de l'adversité, qui, au jour marqué, vient troubler les fêtes des nations comme celles des familles; et, si nous n'avons pas succombé, c'est grâce à la royauté que nous avions eu la sagesse d'associer à nos destinées. Il n'est pas de nation qui n'ait eu ses jours de malheur et même d'humiliation; l'histoire pardonne les revers, mais ce qu'elle ne pardonne point, c'est le manque de foi, c'est la violation d'engagements sacrés; la véritable gloire désavoue celui qui n'a dû ses succès qu'à la surprise et à la déloyauté. Les duels entre peuples comme entre particuliers ont leurs lois; et ces lois, on ne les viole pas impunément.

Il nous importe donc de retracer les circonstances qui ont accompagné l'irruption hollandaise; laissant de côté les détails stratégiques, nous n'avons à nous

l'occasion d'apprécier comme chargé des affaires à Londres après la nonréception du comte d'Arschot, fut attaché au cabinet de Sa Majesté avec le modeste titre de secrétaire; ce n'est qu'en 1839 qu'il reçut celui de ministre de la maison, sans faire partie du ministère officiel responsable. L'influence que M. Van Praet a exercée pendant un règne de plus de trente-quatre ans ne sera jamais constatée et restera ignorée de l'histoire. (Note de la 4e édition.)

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