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mettre le Taffe au deffus de l'Ariofte. M. Chapelain mandoit à M. de Fermat, fils du fameux M. de Fermat, Confeiller au Parlement de Tou-, loufe, & dont on peut voir l'éloge dans les premiers Fournaux des Scavans de Paris', ,, c'eft de quoi je vous rends ,, mille graces, auffi-bien que ,, de la communication du ,, beau Sonnet,que l'indignation de voir l'Academie della ,, Crufca préférer l'Ariofte au ,,Taffe, vous a dicté. Quant au jugement de cette Academie en faveur de l'Ariofte, il ,, n'a paffé nulle part pour jul,, te, & les propres Crufcanti, mes Confreres, tombent

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,, d'accord qu'il a été pronon,, cé par paffion, plus que par ,, équité. Ce feroit une lon"gue hiftoire, longa hiftoria, longa ambages, qui voudroit vous démêler les caufes. 11 ,, vous fuffira que vous êtes. ,, du bon avis, & que ç'a été celui de Camillo Peregrino, dans fon excellent Dialogue de l'Epica Poëfia, auquel

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,, je vous renvoye pour vous ,, y confirmer ce n'eft pas », que pour ce qui regarde l'invention, & lapureté de ,, la langue, l'Ariofte n'ait un notable avantage fur le Taffe; mais la Majesté, la ,, pompe, le nombre & le ftile vrayement fublime, joint

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à la régularité du dessein, élevent tellement le dernier par-deffus l'autre en ,, ces parties de l'Héroïque, ,, qu'on ne peut faire entreeux aucune comparaison, Du Avril 1664.

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4.

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I I.

M. le Comte de Fiefque présenta Rotrou à M. Chapelain, qui paroît l'avoir efti mé dés cette premiere vifite, dont il rend compte à M. Godeau. C'est dommage, dit-il, qu'un garçon de fi beau naturel ait pris une fervitude fi honteuse, & il ,, ne tiendra pas nous ne l'en affranchiffions bien-tôt. Du 30. Octob. 1632..

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II I.

Notre pauvre M. Colle

,, tet mourut il y a un mois, & mourut véritablement ,, pauvre, ayant fallu quêtêr pour le faire enterrer. S'il a avancé fes jours par fes nôces, c'eft plûtôt par fes troifiémes que par fes fecondes ; car il s'eft marié jufqu'à trois fois, & toû,, jours à fes fervantes; c'est la feule tache de fa vie, laquelle d'ailleurs il a passé dans l'innocence, entre ,, Apollon & Bacchus, fans fouci du lendemain, milieu de fes plus fâcheufes affaires. Je ne le plains », pas trop d'être mort, puif

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,, qu'il n'avoit pas le moyen de vivre: Je plains fes amis de ,, la perte qu'ils ont faite d'un homme de bien, & qui étoit de bonne compagnie.

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IV.

16.59.

Le P. de Buffieres, fameux Jefuite, prioit inftamment M. Chapelain de lui dire fon fentiment fur le Poëme de S. Louis, par le P. le Moine, fon confrere; mais il fe défendit modeftement, & fe contenta pour tout éloge de dire, que c'étoit une piece fpirituelle & fleurie. Du 18. ·Fanvier 1659.

5. Ce Poëme qui a eû fes Partisans pendant un certain

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