Œuvres de Molière..Pierre Prault, 1734 |
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Molière. LES FOURBERIES DE SCA PIN , COMEDI E. ACTE PREMIER . SCENE PREMIERE . OCTAVE , SILVESTRE . OCTAVE . H ! Fâcheufes nouvelles pour un cœur amou- reux ! Dures extrémités où je me vois réduit ! Tu viens , Silveftre , d'apprendre au ...
Molière. LES FOURBERIES DE SCA PIN , COMEDI E. ACTE PREMIER . SCENE PREMIERE . OCTAVE , SILVESTRE . OCTAVE . H ! Fâcheufes nouvelles pour un cœur amou- reux ! Dures extrémités où je me vois réduit ! Tu viens , Silveftre , d'apprendre au ...
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... SCENE II . OCTAVE , SCAPIN , SILVESTRE . Q SCAPIN . U'eft - ce , feigneur Octave ? Qu'avez - vous ? Qu'y a - t - il ? Quel défordre eft - ce là ? Je vous vois tout troublé . OCTAVE . Ah ! Mon pauvre Scapin , je fuis perdu , je suis ...
... SCENE II . OCTAVE , SCAPIN , SILVESTRE . Q SCAPIN . U'eft - ce , feigneur Octave ? Qu'avez - vous ? Qu'y a - t - il ? Quel défordre eft - ce là ? Je vous vois tout troublé . OCTAVE . Ah ! Mon pauvre Scapin , je fuis perdu , je suis ...
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... SCENE III . HIACINTE , OCTAVE , SCAPIN , A SILVESTRE . HIACINTE . H ! Octave , eft - il vray ce que Silveftre vient de dire à Nérine , que votre pere est de retour , & qu'il veut yous marier ? OCTAVE . Oui , belle Hiacinte , & ces ...
... SCENE III . HIACINTE , OCTAVE , SCAPIN , A SILVESTRE . HIACINTE . H ! Octave , eft - il vray ce que Silveftre vient de dire à Nérine , que votre pere est de retour , & qu'il veut yous marier ? OCTAVE . Oui , belle Hiacinte , & ces ...
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... SCENE IV . OCTAVE , SCAPIN , SILVESTRE . E SCAPIN à Octave . T vous , préparez - vous à foutenir avec fermeté l'a- bord de votre pere . OCTAVE . Je t'avouë que cet abord me fait trembler par avance , & j'ai une timidité naturelle que je ...
... SCENE IV . OCTAVE , SCAPIN , SILVESTRE . E SCAPIN à Octave . T vous , préparez - vous à foutenir avec fermeté l'a- bord de votre pere . OCTAVE . Je t'avouë que cet abord me fait trembler par avance , & j'ai une timidité naturelle que je ...
Page 18
... SCENE V. SCAPIN , SILVESTRE . SCAPIN . Olà , Octave , demeurez ; Octave . Le voilà enfui . Quelle pauvre espèce d'homme ! Ne laiffons pas d'at- tendre le vieillard . SILVESTRE . Que lui dirai - je ? SCAPIN Laiffe - moi dire , moi , & ne ...
... SCENE V. SCAPIN , SILVESTRE . SCAPIN . Olà , Octave , demeurez ; Octave . Le voilà enfui . Quelle pauvre espèce d'homme ! Ne laiffons pas d'at- tendre le vieillard . SILVESTRE . Que lui dirai - je ? SCAPIN Laiffe - moi dire , moi , & ne ...
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Œuvres de Molière, Volume 6 Molière (pseud. van Jean Baptiste Poquelin) Affichage du livre entier - 1734 |
Expressions et termes fréquents
affez Affûrément AGLAURE ainfi amant amour ANGELIQUE ARGAN ARISTE ARMANDE aſſez auffi avez beaux BELINE BELISE BERALDE bergers BOBINET c'eft C'eſt charmes chofe choſe CHRISALE CIDIPPE Ciel CLEANTE CLEOMENE CLITANDRE cœur COMTESSE COMTESSE D'ESCARBAGNAS CRIQUET danfans danfes deftin Dieu dire DORILAS douceurs doux efprit Eft-ce ENTRE'E DE BALLET eſt êtes étoit fans fçais fçait fçavez fçavoir fecours fens fervir feul fieur fille flâme fœur foins foit fongez font fouffrir foupirs frere fuis GERONTE grace HARPIN HENRIETTE HIACINTE HOMME affligé INTERMEDE j'ai JULIE L'AMOUR l'efprit laiffer laiſſe LEANDRE LOUISON m'en Madame mademoiſelle médecin monfieur Purgon n'eft n'eſt OCTAVE penſée pere perfonne perſonne Pfiché PHILAMINTE plûtôt POLICHINELLE PREMIERE PSICHE puiſſe QUATRE ARCHERS raiſon rien SCAPIN SCENE ſes SILVESTRE ſon tems théatre THOMAS DIAFOIRUS Tibaudier Tircis TOINETTE Triffotin TRISSOTIN VADIUS veux VICOMTE vœux voilà vois vray vûë yeux Zéphire ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 256 - M'ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
Page 256 - Le moindre solécisme en parla'nt vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile , Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 257 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire , Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire; Raisonner est l'emploi de toute ma maison; Et le raisonnement en bannit la raison.
Page 257 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Page 160 - M'en ont fait sentir la puissance, Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est, mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme ; Plus j'ai les yeux sur vous, plus je m'en...
Page 257 - L'autre rêve à des vers, quand je demande à boire : Enfin, je vois par eux votre exemple suivi, Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi.
Page 232 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait...
Page 254 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 161 - Plus je me plais à m'attacher sur eux. Par quel ordre du ciel , que je ne puis comprendre , Vous dis-je plus que je ne dois , Moi de qui la pudeur devrait du moins attendre Que vous m'expliquassiez le trouble où je vous vois?
Page 251 - De pas mis avec rien tu fais la récidive ; Et c'est, comme on t'a dit, trop d'une négative. Martine. Mon dieu ! je n'avons pas étugué comme vous, Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous.