Dans un semblable malheur, Mais non, stoïques exemples, Portez donc au sanctuaire, Avant d oter à la vie La victime, Dieu propice, A l'autel * alloit marcher: Déja pour le sacrifice L'amour saint dresse un bûcher, L'encens, les fleurs, tout s'apprête; Bientôt ta jeune conquête... Mais quels cris? qu'entend-je? Hélas! J'allois chanter une fête, Il faut pleurer un trépas. Ainsi périt une rose Que frappe un souffle mortel; On la cueille à peine éclose Pour en parer un autel: Depuis l'aube matinale A * Elle étoit sur le point de faire profession. Elle prononça ses vœux avant d'expirer. La douce odeur qu'elle exhale Ciel, nous plaignons sa jeunesse Vous donc, l'objet de mes rimes, VII. SUR L'INGRATITUDE. Quelle Furie au teint livide Ingratitude, de tels signes Naissons-nous injustes et traîtres? Parmi l'énorme multitude Sans doute il est une autre cause |