Œuvres de Gresset [ed. by A.A. Renouard]. |
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Page 367
... Lycoris se plaise à les entendre . Commencez , consolez de funestes amours , Aréthuse ; et , pour prix de vos heureux secours , Dans les champs d'Amphitrite et des ondes ameres Que vos ondes toujours coulent douces et claires ; Puissiez ...
... Lycoris se plaise à les entendre . Commencez , consolez de funestes amours , Aréthuse ; et , pour prix de vos heureux secours , Dans les champs d'Amphitrite et des ondes ameres Que vos ondes toujours coulent douces et claires ; Puissiez ...
Page 368
... Lycoris pleurant la perfidie , Gallus sut émouvoir les rochers d'Arcadie : Un troupeau , près de lui languissamment errant , Partageoit la douleur de son berger mourant : ( Souffre ce nom champêtre , ingénieux poëte ; Amphion , Adonis ...
... Lycoris pleurant la perfidie , Gallus sut émouvoir les rochers d'Arcadie : Un troupeau , près de lui languissamment errant , Partageoit la douleur de son berger mourant : ( Souffre ce nom champêtre , ingénieux poëte ; Amphion , Adonis ...
Page 369
... souvent assis près d'elle , J'aurois fait chaque jour quelque chanson nouvelle ; Son nom dans tous mes airs auroit été vanté ; Le mien par elle - même auroit été chanté . Que n'es - tu , Lycoris , sur ces charmants I. 24 GALLUS . 369.
... souvent assis près d'elle , J'aurois fait chaque jour quelque chanson nouvelle ; Son nom dans tous mes airs auroit été vanté ; Le mien par elle - même auroit été chanté . Que n'es - tu , Lycoris , sur ces charmants I. 24 GALLUS . 369.
Page 370
... Lycoris , sur ces charmants rivages ? Les Ris au vol léger peuplent ces verts bocages ; Plus heureux que les dieux j'y vivrois avec toi , Et l'univers entier ne seroit rien pour moi . I Vains souhaits ! tu me fuis . Où pourrai - je ...
... Lycoris , sur ces charmants rivages ? Les Ris au vol léger peuplent ces verts bocages ; Plus heureux que les dieux j'y vivrois avec toi , Et l'univers entier ne seroit rien pour moi . I Vains souhaits ! tu me fuis . Où pourrai - je ...
Page 371
... Lycoris ... Ah ciel ! que dis - je encore ? Quel nom m'échappe ? Amour , en vain donc je t'abhorre ! Dieu cruel ! n'est - il plus d'asile sous les cieux Qui dérobe mon cœur à tes traits rigoureux ? Par - tout je te retrouve , aux antres ...
... Lycoris ... Ah ciel ! que dis - je encore ? Quel nom m'échappe ? Amour , en vain donc je t'abhorre ! Dieu cruel ! n'est - il plus d'asile sous les cieux Qui dérobe mon cœur à tes traits rigoureux ? Par - tout je te retrouve , aux antres ...
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Expressions et termes fréquents
aimable airs Amiens amours Apollon arts auroit autels avoit badinage beaux jours berger bergers bois bonheur bords brillant carriere champêtre champs chansons chants charmant cher ciel cieux cœur collége de Louis-le-Grand CORYDON DAMETE Daphnis déja derniere desirs destin dieu dieux disgrace douceur doux églogues encens enchanteresse ennui ÉPITRE esprit étoient étoit Eurotas fêtes fidele fleurs foible Gallus génie gloire goût grace Gresset hameaux hautbois héros hêtres heureux immortels j'ai Jean-Baptiste Rousseau jeune jeux l'ame l'amour l'heureuse l'univers lauriers lieux loin long-temps lumiere Lycoris lyre MÉLIBÉE MÉNALQUE monde MOPSUS mort mortels muse myrtes n'étoit nymphes ombres paisible par-tout pasteur perroquet peuple Phébus plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte premiere printemps qu'un regrets rien rimes rivage rives sage séjour seroit seul silence Silene sœurs soins solitaire sombre sort soupirs Styx Syrinx talents temple tendre tendresse Thrace TITYRE tombeau tranquille triste trône troupeaux TYRCIS vainqueurs Ver-Vert vertu Virgile vois voix yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 60 - Irais-je, orateur mercenaire Du faux et de la vérité, Chargé d'une haine étrangère , Vendre aux querelles du vulgaire Ma voix et ma tranquillité , Et , dans l'antre de la Chicane...
Page xxix - D'être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège ; Gresset dévot ; longtemps petit badin, Sanctifié par ses palinodies, II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable : Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas ; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du...
Page 51 - Lorsqu'on y trouve le bonheur? Lorsqu'on y vit sans spectateur Dans le silence littéraire, Loin de tout importun jaseur, Loin des froids discours du vulgaire, Et des hauts tons de la grandeur...
Page 375 - L'ombre des saules leurs lambris ; Les temples étoient des bocages , Les autels , des gazons fleuris. Les dieux descendoient sur la terre , Que ne souilloient aucuns forfaits , Dieux moins connus par le tonnerre Que par d'équitables bienfaits. Vous n'étiez point dans ces années , Vices, crimes tumultueux; Les passions n'étoient point nées , Les plaisirs étoient vertueux.
Page xxix - Gresset dans un café ; Gresset doué du double privilège D'être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège...
Page 59 - M'enchaîner encor plus long-temps? Quand j'aurai passé mon printemps Pourrai-je vivre encor pour elle? Car enfin au lyrique essor, Fait pour nos bouillantes années , Dans de plus solides journées Voudrois-je me livrer encor? Persuadé que l'harmonie Ne verse ses heureux présents Que sur le matin de la vie , Et que , sans un peu de folie , On ne rime plus à trente ans...
Page 69 - Les états de la république Chaque automne s'assembleront;, Et là notre regret unique , Nos uniques peines seront De ne pouvoir toute l'année Suivre cette loi fortunée De philosophiques loisirs, Jusqu'à ce moment où la Parque Emporte dans la même barque Nos jeux, nos cœurs, et nos plaisirs. ÉPITRE IL LES OMBRES. A MDDN JL)ES régions de Sylphirie, De ce séjour...
Page 380 - L'eût bientôt fait évanouir ; Et sans songer à la décrire Ils se contentaient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité ; Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ! Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi.
Page 374 - D'un aimable objet qui n'est plus. La terre , aussi riche que belle , Unissoit, dans ces heureux temps, Les fruits d'une automne éternelle Aux fleurs d'un éternel printemps. Tout l'univers étoit champêtre , Tous les hommes étoient bergers ; Les noms de sujet et de maître Leur étoient encore étrangers. Sous cette juste indépendance, Compagne de l'égalité , Tous dans une même abondance Goûtoient même tranquillité.
Page 15 - Quoi qu'il en soit, déjà la rame vole; Du bruit des eaux les airs ont retenti ; Un bon vent souffle, on part, on est parti. CHANT TROISIÈME LA même nef, légère et vagabonde, Qui voituroit le saint oiseau sur l'onde, Portoit aussi deux nymphes, trois dragons, Une nourrice, un moine, deux Gascons : Pour...