Revue de Paris |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 99
Page
... et quiconque a traversé la mer oublie tous les jours de calme pour le souvenir
d'un seul jour de tempête . Il n'y avait donc plus pour lui de félicité que dans les
regards de Fernande : à ses yeux , le luxe ne conservait de prix que par le goût ...
... et quiconque a traversé la mer oublie tous les jours de calme pour le souvenir
d'un seul jour de tempête . Il n'y avait donc plus pour lui de félicité que dans les
regards de Fernande : à ses yeux , le luxe ne conservait de prix que par le goût ...
Page 6
... et quiconque a traversé la mer oublie tous les jours de calme pour le souvenir
d'un seul jour de tempête . Il n'y avait donc plus pour lui de félicité que dans les
regards de Fernande : à ses yeux , le luxe ne conservait de prix que par le goût ...
... et quiconque a traversé la mer oublie tous les jours de calme pour le souvenir
d'un seul jour de tempête . Il n'y avait donc plus pour lui de félicité que dans les
regards de Fernande : à ses yeux , le luxe ne conservait de prix que par le goût ...
Page 29
En 1789 , l'Hôtel - Dieu était encore le seul hôpital qui admit dans la ville de Paris
des aliénés en traitement : relégués vers la partie la plus reculée , la plus triste ,
la plus malsaine de cet établissement , transformé pour eux en une nouvelle ...
En 1789 , l'Hôtel - Dieu était encore le seul hôpital qui admit dans la ville de Paris
des aliénés en traitement : relégués vers la partie la plus reculée , la plus triste ,
la plus malsaine de cet établissement , transformé pour eux en une nouvelle ...
Page 30
Plus de quarante malades , qui déchiraient leurs vêtemens , demeuraient nus ; la
nourriture était insuffisante et mauvaise ; une seule distribution se faisait pour
vingt - quatre heures ; ces malheureux dévoraient leurs alimens d'un seul coup ...
Plus de quarante malades , qui déchiraient leurs vêtemens , demeuraient nus ; la
nourriture était insuffisante et mauvaise ; une seule distribution se faisait pour
vingt - quatre heures ; ces malheureux dévoraient leurs alimens d'un seul coup ...
Page 31
... de siècles l'amélioration du traitement des fous , on trouve que notre époque
seule pouvait réaliser ce grand progrès . ... il fallait plus que le christianisme seul
, plus que la philosophie ; il fallait un de ces évènemens qui agitent la société de
...
... de siècles l'amélioration du traitement des fous , on trouve que notre époque
seule pouvait réaliser ce grand progrès . ... il fallait plus que le christianisme seul
, plus que la philosophie ; il fallait un de ces évènemens qui agitent la société de
...
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
amour appelle arrive assez aurait avaient avant avons beau belle c'était cause chambre chercher chère chose Clotilde comte coup cour demande dernier devant Dieu dire donner doute effet enfin esprit eût faisait famille femme Fernande fille fond force forme général gens gouvernement Grèce haut heures heureux homme idées j'ai jeter jeune jouer jour l'autre l'esprit l'un laisser livre lui-même madame main malade malheureux marche mari Maurice ment mieux milieu ministère Mme de Barthéle Mme de Neuilly monde monsieur Montgiroux mort moyen n'avait n'en n'était nature nombre nouvelle parler paroles passé pauvre pendant pensée père personne petite peuple peut-être pièce place porte pouvait premier présent pris qu'un question raison regard répondit reste rien s'en s'est s'était s'il sais semble sentiment serait seul siècle sorte souvent surtout terre tête Thibault tion tombe traits trouve venait vérité vive voilà voix voyant vrai yeux
Fréquemment cités
Page 175 - II est fait tout de mfme; il vient le nez au vent, Les pieds en parenthèse et l'épaule en avant; Sa perruque, qui suit le côté qu'il avance, Plus pleine de lauriers qu'un jambon de Mayence; Les mains sur les côtés, d'un air peu négligé; La tête sur le dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés; puis, débitant ses rôles, D'un hoquet éternel sépare ses paroles; Et lorsque l'on lui dit : « Et commandez ici, » II répond : « Connoissez-vous César, de lui parler ainsi?
Page 248 - DEUX pigeons s'aimaient d'amour tendre : L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux...
Page 180 - Moines de Zurbaran, blancs chartreux qui, dans l'ombre, Glissez silencieux sur les dalles des morts, Murmurant des Pater et des Ave sans nombre, Quel crime expiez-vous par de si grands remords? Fantômes tonsurés, bourreaux à face blême, Pour le traiter ainsi, qu'a donc fait votre corps?
Page 168 - La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d'heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez.
Page 182 - Deux poses, l'une droite et l'autre à deux genoux, A l'artiste ont suffi pour peindre votre histoire. Forme, rayon, couleur, rien n'existe pour vous; A tout objet réel vous êtes insensibles, Car le ciel vous enivre et la croix vous rend fous...
Page 114 - Ton âme de démon était-elle agitée ? Qu'avais-tu donc perdu pour être si chagrin? De quels amours tournés se composaient tes haines, Et qui jalousais-tu, toi, peintre souverain? Les plus grands cœurs, hélas ! ont les plus grandes peines ; Dans la coupe profonde il tient plus de douleurs ; Le ciel se venge ainsi sur les gloires humaines. Un jour, las de l'horrible et des noires couleurs, Tu voulus peindre aussi des corps blancs comme neige...
Page 112 - Il est des cœurs épris du triste amour du laid. Tu fus un de ceux-là, peintre à la rude brosse Que Naple a salué du nom d'Espagnolet. Rien ne put amollir ton âpreté féroce, Et le splendide azur du ciel italien N'a laissé nul reflet dans ta peinture atroce. Chez toi, l'on voit toujours le noir Valencien, Paysan hasardeux, mendiant équivoque, More que le baptême à peine a fait chrétien.
Page 246 - MANRIQUE Tout beau, tout beau, Carlos ! d'où vous vient cette audace. Et quel titre en ce rang a pu vous établir?
Page 182 - O moines! maintenant, en tapis frais et verts, Sur les fosses par vous à vous-mêmes creusées, L'herbe s'étend: —Eh bien! que dites-vous aux vers? Quels rêves faites-vous? quelles sont vos pensées? Ne regrettez-vous pas d'avoir usé vos jours Entre ces murs étroits, sous ces voûtes glacées? Ce que vous avez fait, le feriez-vous toujours?...
Page 181 - Tes moines, Lesueur, près de ceux-là sont fades. Zurbaran de Séville a mieux rendu que toi Leurs yeux plombés d'extase et leurs têtes malades ; Le vertige divin, l'enivrement de foi , Qui les fait rayonner d'une clarté fiévreuse, Et leur aspect étrange, à vous donner l'effroi. Comme son dur pinceau les laboure et les creuse Aux pleurs du repentir comme il ouvre des lits Dans les rides sans fond de leur face terreuse...