San-koué-tchy ilan Kouroun-i pithé: histoire des trois royaumes, roman historique, Volume 1

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B. Duprat, 1845 - 350 pages

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Fréquemment cités

Page 144 - Comment pourrais-je vous donner à un autre? — Je ne crains qu'une chose, c'est d'être abandonnée de Votre Excellence. — Je vous défendrai, même au péril de ma vie. — 11 n'est pas prudent de rester ici. Tout est à craindre de la part de Liu-pou. . — Demain je vous remmène dans la ville de Meï-ou. Vous y trouverez le bonheur. — Ce séjour offre-t-il une entière sécurité? — La ville de Meï-ou renferme des vivres pour vingt ans, et en dehors sont rangés plusieurs millions de...
Page 136 - que vous ne pussiez vous décider à ce sa« crifice, et je suis venu exprès pour vous « demander si vous daignerez encore la lui « accorder. » Voyant que le premier ministre était venu en personne, je ne pouvais différer un instant de lui obéir. Sur-le-champ, je fis appeler Tiao-tchan, afin qu'elle vînt présenter ses hommages à Son Excellence. « Nous voici dans un jour heureux, me dit « le premier ministre ; je désire emmener 1 . On a vu plus haut que Fong-sian est le nom honorifique...
Page 327 - ... se contentait de teindre les armes avec du sang, comme le dit Boethius dans son Histoire d'Ecosse. — C'est la coutume dans les Hébrides, quand on veut faire une promesse solennelle, que les contractants plongent leurs mains dans le sang, et que, les unissant, ils jurent en même temps 2...
Page 128 - C'est pourquoi je l'ai tué, et j'exterminerai toute sa famille. Mais vous qui me montrez une obéissance et une affection sans bornes, je ne vous tuerai point. J'ai pour moi la protection du ciel ; quiconque en veut à mes jours est un homme mort. » Les magistrats gardèrent le silence : un signe de tète fut toute leur réponse.
Page 146 - ... point, vous ne vous attiriez les plus grands malheurs, » Liu-pou tire son épée , l'enfonce dans son bras, et, faisant jaillir le sang, il jure de se venger. Wang-yun se précipite à ses genoux, et, après l'avoir remercié: « Puisque tel est votre courage, la dynastie des Han peut se promettre un avenir de quatre cents ans , et c'est à vous seul qu'elle devra ce bonheur inespéré. Tenez, général , voici un ordre secret de l'empereur; gardez-le soigneusement, et n'en laissez rien transpirer....
Page 135 - ... de santal , et de chanter à demi-voix. Voici les paroles de sa chanson : « Mes lèvres vermeilles ont l'incarnat de la cerise; « Mes dents ressemblent à deux rangées de perles ; « Ma voix résonne comme la douce mélodie du printemps ; « Ma langue parfumée darde une épée d'acier; « Je voudrais tuer les ministres pervers qui bouleversent l'empire. » Quand elle eut fini de chanter, Tongtcho ne put se lasser de faire son éloge et d'exalter sa grâce et ses talents. Wang-yun lui ordonna...
Page 147 - ... je me suis rangé sous les ordres de Tong-tcho. Mais, aujourd'hui, il a étouffé tout sentiment d'humanité et de justice, il a violé toutes les lois de l'Etat. Il insulte l'empereur , il tyrannise le peuple, il a comblé la mesure de ses crimes, il a allumé la haine des hommes et le courroux des dieux. Portez ce décret impérial dans la ville de Meï-ou , et annoncez à Tong-tcho que l'empereur l'attend au palais. Quand il arrivera, vous fondrez sur lui avec tous vos soldats, et vous le...
Page 147 - II dit, et fait appeler Li-sou. « Autrefois, lui dit-il , grâce à votre éloquence , j'ai tué Ting-kien-yang , et je me suis rangé sous les ordres de Tong-tcho. Mais, aujourd'hui, il a étouffé tout sentiment d'humanité et de justice , il a violé toutes les lois de l'Etat. Il insulte l'empereur , il tyrannise le peuple, il a comblé la mesure de ses crimes , il a allumé la haine des hommes et le courroux des dieux. Portez ce décret impérial dans la ville de Meï-ou , et annoncez à Tong-tcho...
Page 145 - Général , j'ai laissé échapper des paroles imprudentes; je vous en supplie, apaisez votre colère. — Je jure que je tuerai ce monstre pour laver mon déshonneur. » Wang-yun , lui fermant la bouche avec sa main : « Taisez-vous , général ! vous allez compromettre ce vieillard, et vous exposez toute sa famille à être exterminée? — Un homme de cœur vit à la face du ciel et de la terre : pourrait-il ramper honteusement sous le joug des autres ? — Avec vos talents, avec votre héroïque...
Page 136 - Réfléchissez vous-même, général. Son Excellence le premier ministre étant venue en personne, comment aurais-je osé repousser sa demande ? — Seigneur, excusez mon crime : j'avais mal vu. Je veux venir demain recevoir mon châtiment. — Ma fille ne manque pas de robes et d'ornements de tête; dès qu'elle sera passée dans l'hôtel du général, je me ferai un devoir de vous les envoyer. >> Liu-pou le remercia et prit congé de lui. Quand la nuit fut venue, Tong-tcho reçut Tiao-tchan dans...

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