Revue d'histoire littéraire de la France, Volume 32Maurice Tourneux A. Colin, 1925 |
Autres éditions - Tout afficher
Revue d'histoire littéraire de la France, Volumes 25 à 26 Maurice Tourneux Affichage du livre entier - 1918 |
Revue d'histoire littéraire de la France, Volumes 9 à 10 Maurice Tourneux Affichage du livre entier - 1902 |
Revue d'histoire littéraire de la France, Volumes 7 à 8 Maurice Tourneux Affichage du livre entier - 1900 |
Expressions et termes fréquents
1er mars 1er novembre Ampère août Arthur Meyer article autographe avoit avril Balzac Bergmann Boileau bonté Cannes cardinal Catalogue Charavay Chateaubriand chose Colbert Comtesse Przezdiecka Corr Correspondance critique décembre Dieu dire documents écrit édition Édouard Champion étoit étude fable femme février Fin de Satan Fontaine française gardes-du-corps Histoire homme Ibid Inconnue J'ai janvier Jenny Dacquin Journal juge juillet juin l'auteur l'édition l'histoire l'homme Lagrené Lamartine langue Lettre à Duquesnel lettres de Proudhon Lettres inéd Lettres inédites littéraire littérature livre Madame manuscrit mars Maupassant ment Molière Monod Mutilée Nemrod Notes sur P. M. octobre œuvres Panizzi parle Pascal passions pensée pièce Poèmes poésie poète première Princesse Julie Professeur Proudhon publié Renan Revue Revue Contemporaine roman Ronsard Rousseau Sainte-Beuve semble septembre serait seulement soir Stendhal texte tion trouve Vente Arthur Meyer Vente Lemasle Victor Cousin Victor Hugo Vigny volume XVIe siècle XVIII
Fréquemment cités
Page 33 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 108 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée Son pied sonore et vigilant ; Le sommeil du tombeau pressera ma paupière Avant que de ses deux moitiés Ce vers que je commence ait atteint la dernière, Peut-être en ces murs effrayés Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d'infâmes soldats, Ebranlant de mon nom ces...
Page 176 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 34 - Non, l'homme n'est point un; je veux et je ne veux pas, je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal; je suis actif quand j'écoute la raison, passif quand mes passions m'entraînent; et mon pire tourment, quand je succombe, est de sentir que j'ai pu résister.
Page 425 - Dans ton île, ô Vénus! je n'ai trouvé debout Qu'un gibet symbolique où pendait mon image... - Ah! Seigneur! donnez-moi la force et le courage De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût!
Page 87 - Le vrai Dieu, le Dieu fort est le Dieu des idées! Sur nos fronts où le germe est jeté par le sort, Répandons le savoir en fécondes ondées; Puis, recueillant le fruit tel que de l'âme il sort, Tout empreint du parfum des saintes solitudes, Jetons l'œuvre à la mer, la mer des multitudes : — Dieu la prendra du doigt pour la conduire au port.
Page 201 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?
Page 157 - J'ai parcouru ces deux journaux. Ces jeunes gens ne manquent certes pas de talent, mais que de folies! que d'inexactitudes 1 quelles exagérations! quel manque de précision ! Pour dire la vérité, ils me font une peur de chien. Je n'aime rien tant que d'être seul.
Page 33 - Il est donc au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises; et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience.
Page 24 - L'Emile, en particulier, ce livre tant lu, si peu entendu, et si mal apprécié, n'est qu'un traité de la bonté originelle de l'homme, destiné à montrer comment le vice et l'erreur, étrangers à sa constitution, s'y introduisent du dehors, et l'altèrent insensiblement.