Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volume 68

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Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1789

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Fréquemment cités

Page 58 - Si sa plume à quelqu'un donnoit du Monseigneur. Non, mon petit Seigneur, vous n'aurez pas la gloire De gagner sur la mienne une telle victoire. Vous pourriez m'assurer un bonheur très-complet; Mais, si c'est à ce prix, je suis votre valet.
Page 67 - Moi, je ne l'aime point, car c'est une traîtresse Qui fait dire souvent ce qu'on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière grandeur d'un rien se formalise...
Page 128 - Est-ce là le retour Dont vous payez mes soins ? Suivi de ma famille, Dois-je venir ici vous présenter ma fille ; Vous priant à genoux de vouloir l'accepter? Si tu te l'es promis, tu n'as qu'à décompter. Ma fille vaut bien peu, si l'on ne la demande. Je te baise les mains, et je me recommande SCÈNE X.
Page i - J'ose lui protester qu'elle est aussi vive que juste. Je ne trouve point de termes qui puissent l'exprimer : mais pour la faire éclater d'une manière sensible, je promets à ce même public, à qui je suis si redevable, qu'en cherchant à lui procurer de nouveaux amusements, je n'épargnerai ni soins ni travaux pour mériter la continuation de ses suffrages.
Page ii - J'ai toujours eu pour maxime incontestable que, quelque amusante que puisse être une comédie, c'est un ouvrage imparfait et même dangereux, si l'auteur ne s'y propose pas de corriger les mœurs, de tomber sur le ridicule, de décrier le vice et de mettre la vertu dans un si beau jour, qu'elle s'attire l'estime et la vénération publique.
Page 39 - Cousine incomparable , je crois que vous avez raison. Je suis en danger de mourir d'impatience. Je cherche partout mademoiselle votre fille ; je la demande à tous les échos d'alentour ; ils sont sourds à ma voix , et je ne puis trouver ma déesse. J'ai un torrent de belles pensées qui vont me suffoquer, si elle ne vient pas leur ouvrir le passage.
Page iii - ... de le féliciter sur le goût qu'il fait toujours éclater pour les ouvrages qui ne tendent qu'à épurer la scène, qu'à la purger de ces frivoles saillies, de ces débauches d'esprit, de ces faux brillants, de ces sales équivoques, de ces fades jeux de mots, de ces mœurs basses et vicieuses, dont elle a été souvent infectée, et qu'à la rendre digne de l'estime et de la présence des honnêtes gens.
Page 89 - Je ne vous dirai pas : changez de caractère ; Car on n'en change point, je ne le sais que trop ; Chassez le naturel, il revient au galop. Mais du moins je vous dis : songez à vous contraindre, Et devant Isabelle efforcez-vous de feindre; Paraissez quelque temps de l'humeur dont elle est, Et faites que l'orgueil se prête à l'intérêt.
Page 143 - Plus brillant que les tiens. Et j'ai dans mon pupitre Des billets au porteur, dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins , nourriture des rats.
Page 46 - Angélique. ) Ma fille , comme Monsieur doit être ce soir votre mari, je vous laisse un moment avec lui. Faites bien les honneurs de votre esprit, et songez que c'est désormais l'unique personne à qui vous devez tâcher de plaire.

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