Les Français du XVIIe siècleGarnier, 1893 - 453 pages |
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... assez pour amortir le feu de notre enthousiasme et nous faire songer . Que dire des révélations si redoutables de Saint - Simon , ce gentilhomme qui , en léguant , du fond de la tombe , aux âges suivants les indiscrétions d'un esprit ...
... assez pour amortir le feu de notre enthousiasme et nous faire songer . Que dire des révélations si redoutables de Saint - Simon , ce gentilhomme qui , en léguant , du fond de la tombe , aux âges suivants les indiscrétions d'un esprit ...
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... assez vifs . Il y joignait une autre sorte de satire qui parlait aux yeux , et rendait plus sensible l'affectation qu'il voulait combattre . Son costume était aussi comique que pouvaient l'être ses paroles . Les contemporains en furent ...
... assez vifs . Il y joignait une autre sorte de satire qui parlait aux yeux , et rendait plus sensible l'affectation qu'il voulait combattre . Son costume était aussi comique que pouvaient l'être ses paroles . Les contemporains en furent ...
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... assez de pommes en Normandie pour tarte à la créme ? Tarte à la crême , morbleu ! tarte à la crême . » Il médita de punir le comédien insolent qui s'en était pris à lui . Un jour donc que Molière traversait une des galeries de ...
... assez de pommes en Normandie pour tarte à la créme ? Tarte à la crême , morbleu ! tarte à la crême . » Il médita de punir le comédien insolent qui s'en était pris à lui . Un jour donc que Molière traversait une des galeries de ...
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... assez par leur prudent silence , et font voir qu'ils ont beaucoup d'esprit , en ne l'estimant pas assez pour se soucier de ce qu'il dit contre eux . Ce n'est pas que la gloire de l'Estat ne les dust obliger à se plaindre , puisque c'est ...
... assez par leur prudent silence , et font voir qu'ils ont beaucoup d'esprit , en ne l'estimant pas assez pour se soucier de ce qu'il dit contre eux . Ce n'est pas que la gloire de l'Estat ne les dust obliger à se plaindre , puisque c'est ...
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... assez de charmes pour retenir un homme qui serait tous les jours exposé à ceux de madame la princesse d'Angleterre . La princesse lui ayant dit un soir , en lui montrant madame de Chalais , que c'était la maîtresse du comte de Guiche ...
... assez de charmes pour retenir un homme qui serait tous les jours exposé à ceux de madame la princesse d'Angleterre . La princesse lui ayant dit un soir , en lui montrant madame de Chalais , que c'était la maîtresse du comte de Guiche ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 5 - D'une vingtaine d'ans, à ne vous rien celer, Et cela ne vaut pas la peine d'en parler; Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, De vos jeunes muguets m'inspirer les manières ; M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure...
Page 432 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait; De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 9 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Page 218 - Ces peuples d'ailleurs ont leur dieu et leur roi. Les grands de la nation s'assemblent tous les jours à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables. Les grands...
Page 6 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 227 - Croyez-moi, chère Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, A leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce 670 Qui me charme toujours et jamais ne me lasse.
Page 207 - Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère.
Page 21 - N'at-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent ? N'at-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité et vous accablent dans la disgrâce...
Page 24 - ... content du nécessaire et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal, un grand ne veut faire aucun bien et est capable de grands maux; l'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles, l'autre y joint les pernicieuses...
Page 31 - C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à. la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine.