Les Français du XVIIe siècleGarnier, 1893 - 453 pages |
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... doute que je suis redevable du bon accueil que ces travaux ont déjà reçu d'un public restreint et spécial , car la plupart de ces études ont été d'abord des conférences faites à la Sorbonne , à la salle de la rue Scribe , au boulevard ...
... doute que je suis redevable du bon accueil que ces travaux ont déjà reçu d'un public restreint et spécial , car la plupart de ces études ont été d'abord des conférences faites à la Sorbonne , à la salle de la rue Scribe , au boulevard ...
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... doute , il ne nommait personne , mais chacun se reconnaissait sans peine dans ses portraits ; il avait pour lui la protection du maître , mais il n'en était pas si bien couvert qu'on ne pût l'atteindre à plus d'un endroit . En jouant ...
... doute , il ne nommait personne , mais chacun se reconnaissait sans peine dans ses portraits ; il avait pour lui la protection du maître , mais il n'en était pas si bien couvert qu'on ne pût l'atteindre à plus d'un endroit . En jouant ...
Page 3
Charles Antoine Gidel. Mais telle n'est pas sans doute la mission d'un auteur comique ! et d'ailleurs Molière ne s'en tiendra pas là . Il saura , lui aussi , donner de plus graves leçons de morale , atteindre le vice ; mais le temps n'en ...
Charles Antoine Gidel. Mais telle n'est pas sans doute la mission d'un auteur comique ! et d'ailleurs Molière ne s'en tiendra pas là . Il saura , lui aussi , donner de plus graves leçons de morale , atteindre le vice ; mais le temps n'en ...
Page 11
... doute encore plus ulcéré . Il se plaignit au roi du cruel traitement qu'il venait de recevoir . Le duc de La Feuillade partit quelque temps après pour l'Allemagne . C'était une sorte d'exil momentané loin de la cour ; mais il allait à l ...
... doute encore plus ulcéré . Il se plaignit au roi du cruel traitement qu'il venait de recevoir . Le duc de La Feuillade partit quelque temps après pour l'Allemagne . C'était une sorte d'exil momentané loin de la cour ; mais il allait à l ...
Page 22
... hôtel de Bour- gogne , donnèrent , sans aucun doute , la pièce originale de Tirso de Molina . > Molière donna sa comédie le 15 février 1665 . Molière en est tout ardent . C'est toute une classe 22 LES FRANÇAIS DU XVIIE SIÈCLE.
... hôtel de Bour- gogne , donnèrent , sans aucun doute , la pièce originale de Tirso de Molina . > Molière donna sa comédie le 15 février 1665 . Molière en est tout ardent . C'est toute une classe 22 LES FRANÇAIS DU XVIIE SIÈCLE.
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 5 - D'une vingtaine d'ans, à ne vous rien celer, Et cela ne vaut pas la peine d'en parler; Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, De vos jeunes muguets m'inspirer les manières ; M'obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure...
Page 432 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait; De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 9 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau.
Page 218 - Ces peuples d'ailleurs ont leur dieu et leur roi. Les grands de la nation s'assemblent tous les jours à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables. Les grands...
Page 6 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 227 - Croyez-moi, chère Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, A leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce 670 Qui me charme toujours et jamais ne me lasse.
Page 207 - Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère.
Page 21 - N'at-il pas ces adulateurs à outrance, ces flatteurs insipides qui n'assaisonnent d'aucun sel les louanges qu'ils donnent, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent ? N'at-il pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune, qui vous encensent dans la prospérité et vous accablent dans la disgrâce...
Page 24 - ... content du nécessaire et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal, un grand ne veut faire aucun bien et est capable de grands maux; l'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles, l'autre y joint les pernicieuses...
Page 31 - C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à. la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui de sa main ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine.