Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte renduFelix Alcan, 1855 |
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Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et ..., Volume 182 Académie des sciences morales et politiques (France) Affichage du livre entier - 1914 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 289 - II est / plus facile à un chameau de passer par le trou d'une / aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Page 71 - ... comme sa substance.... elle ne se donne plus aucun mouvement empressé, elle ne fait plus de contre-temps sous la main de Dieu qui la pousse; elle ne suit qu'un seul mouvement, celui qui lui est imprimé. » Mais Bossuet lui-même, dans son exactitude, et sans donner dans ces sublimes irrégularités, comme il les appelle, qui, selon lui, introduisent l'indifférence à être heureux ou malheureux, et amènent une entière indépendance des jugements de Dieu, qui ne peut plus faire ni bien ni...
Page 355 - sous le nom de Français que ce peuple pourra » de nouveau se rendre célèbre. Cette nation avilie » est aujourd'hui le mépris de l'Europe. Nulle » crise salutaire ne lui rendra la liberté ; c'est par » la consomption qu'elle périra : la conquête est » le seul remède à ses malheurs.
Page 311 - Jérusalem, si je t'oublie, que ma droite s'oublie elle-même ; que ma langue s'attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je ne fais de toi le principal sujet de ma joie.
Page 312 - Dieu veuille oublier ces fleuves de sang dont tu as couvert la terre, et que ton règne a vu répandre ! Dieu veuille effacer de son livre les maux que tu nous as faits, et, en récompensant ceux qui les ont soufferts, pardonner à ceux qui les ont fait souffrir ! Dieu veuille qu'après avoir été pour nous, pour l'Eglise , le ministre de ses jugements , tu sois le dispensateur de ses grâces et le ministre de ses miséricordes!
Page 356 - ... un soldat de fusiller son ami déserteur. > Toujours sa même manière de raisonner. On ne s'étonnera pas de l'entendre parler de l'amour comme de l'amitié ; il ya cependant un chapitre intitulé : Quelle maîtresse convient à l'oisif, qui passe les bornes; on y lit en effet ceci : « La chasse des femmes , comme celle du gibier , doit être différente selon le temps , qu'on veut y mettre; la femme adroite doit longtemps se faire courir par le désœuvré.
Page 64 - L'homme seul est quelque chose d'imparfait; il faut qu'il trouve un second pour être heureux. Il le cherche bien souvent dans l'égalité de la condition, à cause que la liberté et que l'occasion de se manifester s'y rencontrent plus aisément. Néanmoins l'on va quelquefois bien au-dessus, et l'on sent le feu s'agrandir, quoiqu'on n'ose pas le dire à celle qui l'a causé.
Page 65 - Dieu que par amour de béatitude , puisqu'on ne peut l'aimer que par la volonté : d'où il conclut que l'amour de Dieu, même le plus pur, est intéressé , en ce sens qu'il est excité par l'impression naturelle que nous avons pour la perfection et la félicité de notre être.
Page 327 - Églises pour porter leurs plaintes aux pieds du monarque. Après l'audience, le roi, passant dans l'appartement de la reine, où -l'attendait toute la cour, ne put s'empêcher de dire , en s'adressant à Marie-Thérèse : « Madame, je viens d'entendre l'homme de mon royaume qui parle le mieux. » Et, se tournant vers les autres...
Page 21 - Par exemple, je ne rechercherai point si les genres et les espèces existent par eux-mêmes ou seulement dans l'intelligence, ni, dans le cas où ils existeraient par eux-mêmes, s'ils sont corporels ou incorporels, ni s'ils existent séparés des objets sensibles ou dans ces objets et en faisant partie; ce problème est trop difficile et demanderait des recherches plus étendues.