Recueil de chants historiques français depuis le XIIe jusqu'au XVIIIe siècle avec des notices et une introduction, Volume 1

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Librairie de Charles Gosselin, éditeur, 1841
 

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Fréquemment cités

Page 377 - Charles, par la grâce de Dieu, roy de France, à « tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut. « Comme, pour l'occasion des divisions, des guerres « et discors, meuz en nostre royaulme entre aucuns < de nostre sang et lignage, pluiseurs choses nous « eussent dampnables et mesonguièrement esté rap...
Page 344 - Oh ! oh ! je n'y prenais pas garde : Tandis que, sans songer à mal , je vous regarde , Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur ; Au voleur ! au voleur ! au voleur ! au voleur ! CATHOS.
Page 30 - Qui me reprist, elle et ses fiex li rois ; Encoir ne soit ma parole françoise, Si la puet-on bien entendre en françois. Ne cil ne sont bien appris ne cortois Qui m'ont repris, se j'ai dit mot d'Artois, Car je ne fus pas norriz à Pontoise.
Page 115 - Dieus! tant avons esté preus par huiseuse, or i parra ki a certes iert preus; s'irons vengier la honte dolereuse dont chascuns doit estre iriés et honteus; car a no tans est perdus li sains lieus ou Dieus soffri por nos mort angoisseuse. S'or i laissons nos anemis morteus, a tos jors mais iert no vie honteuse.
Page 288 - Dieux à joye retourner 26 victorieux vous fait, ou corps les âmes, on vous doit bien de lorier couronner. Jadis les bons on couronnoit de palmes et de lorier en signe de régner en hault honneur; et, pour suivre ces termes, 30 on vous doit bien de lorier couronner.
Page v - Rien n'est plus célèbre que celle d'Abélard pour Héloïse ; elle-même a écrit : « Quand pour vous délasser des travaux de la philosophie » vous composiez en rimes des chansons amoureuses , tout le > monde voulait les chanter à cause de la douceur de leur • mélodie. Par eux mon nom se trouvait dans toutes les bou> ches, les places publiques retentissaient du nom d'Hé• loïse (2).
Page xl - En 1580, diverses ballades déplorèrent la mort de Bertrand Duguesclin, et Froissard cite les quatre vers suivans comme extraits d'une chanson dite à l'entrée d'Isabeau de Bavière à Paris, par deux anges qui lui mirent, en descendant du ciel , une couronne sur sa léle , lorsqu'elle passa à la seconde porte Saint-Denis.
Page 126 - Et por si pot pert la gloire del mont. Diex se laissa por nos en crois pener, Et nous dira au jour, où tuit venront ,
Page xxxii - Ces deux, esmusde pitié, s'enquierrent à » qui appartenoit la place, désirant l'achepter et y hastir quel» que petit hospital. Et après avoir entendu que c'estoit à l'a« besse de Montmartre, ils l'allèrent trouver : et pour le faire » court, elle leur quitta le lieu à perpétuité, à la charge de • payer par chascun an cent solz de rente et huit livres d'a» mendement, dedans six ans seulement...
Page xxv - Crains à vaches , Et ganz à chiens , coifes à chièvres ; Si sai faire haubert à lièvres Si fors , qu'il n'ont garde de chiens. Le jongleur se vante encore de ses talens en cuisine et en musique, et de toutes les bonnes connaissances qu'il a parmi ses compagnons. Son adversaire ne fait pas attendre sa réponse : « Tu nous > a bien dit tout ce que tu as voulu , reprend-il , mais je fera) » apercevoir que j'en sais bien plus que toi , et que je sui un »meilleur ménestrel.

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