Oeuvres de Molière, Volume 2Saintin, libraire de la cour, 1822 |
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... APOTHICAIRE , ÉRASTE . ÉRASTE . Je crois , Monsieur , que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part ? L'APOTHICAIRE . Non , Monsieur , ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur ; et je ne ...
... APOTHICAIRE , ÉRASTE . ÉRASTE . Je crois , Monsieur , que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part ? L'APOTHICAIRE . Non , Monsieur , ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur ; et je ne ...
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... L'APOTHICAIRE . Je sais ce que c'est , je sais ce que c'est , et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire . Ma foi , ma foi , vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine ...
... L'APOTHICAIRE . Je sais ce que c'est , je sais ce que c'est , et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire . Ma foi , ma foi , vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile ; c'est un homme qui sait la médecine ...
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... L'APOTHICAIRE . Cela est vrai . A quoi bon tant barguigner , et tant tourner autour du pot ? Il faut savoir vite- ment le court ou le long d'une maladie . Vous avez raison . ÉRASTE . L'APOTHICAIRE . Voilà déjà trois de mes enfans dont ...
... L'APOTHICAIRE . Cela est vrai . A quoi bon tant barguigner , et tant tourner autour du pot ? Il faut savoir vite- ment le court ou le long d'une maladie . Vous avez raison . ÉRASTE . L'APOTHICAIRE . Voilà déjà trois de mes enfans dont ...
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... L'APOTHICAIRE . Le voici , le voici , le voici qui vient . SCÈNE VIII . ÉRASTE , PREMIER MÉDECIN , L'APOTHI- CAIRE , UN PAYSAN , UNE PAYSANNE . LE PAYSAN , au médecin . Monsieur , il n'en peut plus ; et il dit qu'il sent dans la tête ...
... L'APOTHICAIRE . Le voici , le voici , le voici qui vient . SCÈNE VIII . ÉRASTE , PREMIER MÉDECIN , L'APOTHI- CAIRE , UN PAYSAN , UNE PAYSANNE . LE PAYSAN , au médecin . Monsieur , il n'en peut plus ; et il dit qu'il sent dans la tête ...
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... l'irai visiter dans deux ou trois jours : mais s'il mourait avant ce temps - là , ne manquez pas de m'en donner avis ... APOTHICAIRE . Voilà le fin cela , voilà le fin de la médecine . SCÈNE IX . ÉRASTE , PREMIER MÉDECIN , L'APOTHI- CAIRE ...
... l'irai visiter dans deux ou trois jours : mais s'il mourait avant ce temps - là , ne manquez pas de m'en donner avis ... APOTHICAIRE . Voilà le fin cela , voilà le fin de la médecine . SCÈNE IX . ÉRASTE , PREMIER MÉDECIN , L'APOTHI- CAIRE ...
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Expressions et termes fréquents
affaire Allez Allons amant amour ARISTE avez beau BEL AIR benin buon dì chantans chantant chose CLÉONTE cœur COMMISSAIRE COVIELLE dansans danseurs dessein diable Dieu dire dis-je donner DORANTE DORIMÈNE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE ERGASTE Est-ce êtes FEMME DU BEL fille galant GARÇON TAILLEUR gentilhomme guérir Holà homme honnête ISABELLE j'ai j'en JULIE l'amour L'APOTHICAIRE l'honneur LAQUAIS LÉONOR LISETTE LUCETTE LUCILE m'en m'est MADAME JOURDAIN main MAITRE MAÎTRE A DANSER MAÎTRE D'ARMES MAÎTRE DE MUSIQUE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE MAÎTRE TAILLEUR maladie mamamouchi mariage matassins Molière monde monsieur de Pourceaugnac monsieur Jourdain Montsir MUPHTI MUSICIENNE NÉRINE NICOLE NOTAIRE ORONTE parler personne Piglia lo sù PREMIER MÉDECIN PREMIER SUISSE Qu'est-ce raison remèdes rien s'il vous plaît sais SBRIGANI SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII SECOND SUISSE sentimens sera seul SGANARELLE Signor monsu sorte souffrir Taisez-vous tout-à-fait Turc vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois voudrais voulez-vous
Fréquemment cités
Page 41 - Jourdain. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 172 - J'ai souffert qu'elle ait vu les belles compagnies, Les divertissements, les bals, les comédies; Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l'esprit des jeunes gens...
Page 118 - Lui, marchand! C'est pure médisance, il ne l'a jamais été. Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il était* fort obligeant, fort officieux ; et, comme il se connaissait fort bien en étoffes, il en allait choisir de tous les côtés, les faisait apporter chez lui, et en donnait à ses amis pour de l'argent.
Page 165 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque , et tout homme bien sage Doit faire des habits ainsi que du langage , N'y rien trop affecter, et, sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 42 - D'amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux ; ou bien : Vos yeux beaux d'amour me font, belle marquise, mourir ; ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d'amour me font ; ou bien : Me font vos yeux beaux mourir, belle marquise, d'amour. M. JOURDAIN. • — Mais de toutes ces façons-là laquelle est la meilleure ? LE MAÎTRE DE PHILOSOPHIE. — Celle que vous avez dite : Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.
Page 41 - Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet: Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour; mais je voudrais que cela fût mis d'une manière galante, que cela fût tourné gentiment.
Page 34 - Tout ce que je pourrai; car j'ai toutes les envies du monde d'être savant ; et j'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune. Le Maître de Philosophie. Ce sentiment est raisonnable; nam, sine doctrina, vita est quasi mortis imago.
Page 171 - Et les soins défiants, les verrous, et les grilles, Ne font pas la vertu des femmes, ni des filles. Nous les portons au mal par tant d'austérité, Et leur sexe demande un peu de liberté.
Page 36 - DE PHILOSOPHIE. Soit. Pour bien suivre votre pensée, et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer, selon...