Annales de l'empire depuis CharlemagneDe I'Imprimerie De La Société Littéraire-Typographique, 1784 - 607 pages |
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Expressions et termes fréquents
affemble affez affiège ainfi Albert Allemagne Annales de l'Empire armée auffi avaient Bohème Brandebourg Brunfvick C'eft C'eſt c'était cardinal chaffé Charlemagne Charles Charles-Quint comte concile Conrad couronne d'Eſpagne Danemarck diète donne duc de Bavière duché électeurs empereur enfans enfuite eſt évêques facré fans fecond fecours fefait feigneurs femme Ferdinand fervir fes Etats feul fiefs fiége fille fon fils fon frère fon père font fous foutenir fouverain Frederic fujet furtout Germanie Grégoire VII Guelfes guerre Henri le lion Henri VIII Hongrie impériale Italie Jean Jean XXII jufqu'à l'Allemagne l'Eglife l'électeur l'empereur l'Italie laiffe landgrave ligue Lombardie long-temps Lorraine Lothaire Louis de Bavière maifon d'Autriche maiſon Maximilien Mayence meurt Milan mille mort n'eft Naples nommé Othon paffe palatin pape Pepin Philippe plufieurs poffeffion Pologne prefque prince proteftans puiffance puiffant refte Rodolphe Romains Rome royaume ſes Sicile Sigifmond ſon St Siége Suabe Suiffes Trèves troupes Turcs vaffal Venceslas villes
Fréquemment cités
Page 86 - le haut de charpente. Les Parifiens, qui s'attendaient alors à l'irruption des barbares, n'abandonnèrent point la ville, comme autrefois. Le comte de Paris Odon , ou Eudes , que fa valeur éleva depuis fur le trône de France , mit dans la ville un ordre qui anima les courages , 8c qui leur tint lieu de tours 8c de remparts.
Page 73 - abandonner, fe montra digne en défendant Rome d'y commander en fouverain. Il avait employé les richefles de l'Eglife à réparer les murailles, à élever des tours , à tendre des chaînes fur le Tibre. Il arma les milices à fes dépens, engagea les habitans de Naples
Page 446 - par écrit. Tous les maris pouvaient en faire autant, puifqu'en fait de confcience il n'ya pas plus de privilège pour un landgrave que pour un autre homme : mais cet exemple n'a pas été fuivi ; la difficulté d'avoir deux femmes chez foi étant plus grande que le dégoût d'en avoir une feule. L'empereur fait fes
Page 401 - les dominicains ; mais bientôt Luther , après avoir décrié les indulgences , examina le pouvoir de celui qui les donnait aux chrétiens. Un coin du voile fut levé. Les peuples animés voulurent juger ce qu'ils avaient adoré. Le vieux Fréderic électeur de Saxe, furnommé
Page 415 - met dans le fien les habitans de la campagne. Il les flatte 8c les anime par cette idée d'égalité, loi primitive de la nature, que la force 8c les conventions ont détruite. Les premières fureurs des payfans éclatent dans la Suabe, où ils étaient plus efclaves qu'ailleurs. Muncer pafle enThuringe. Il s'y rend maître deMulhaufen en prêchant
Page 400 - Charles pafle en Efpagne. Il eft reconnu roi de Caftille conjointement avec Jeanne fa mère. 1518. Le pape Léon X avait deux grands projets; celui d'armer les princes chrétiens contre les Turcs, devenus plus formidables que jamais fous le fultan Selim II vainqueur de l'Egypte; l'autre était d'embellir Rome,
Page 395 - eft conclue à Malines le 5 avril par les foins de cette même Marguerite d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas, qui avait fait la ligue de Cambrai. L'empereur doit s'emparer de la Bourgogne , le pape de la Provence, le roi d'Angleterre de la Normandie, le roi d'Arragon de la Guienne. Il venait d'ufurper la Navarre fur Jean
Page 563 - concernant la religion ; mais s'il avait été à la place de Ferdinand III, il eût ratifié le traité qui fubfifta malgré les bulles du pape : bulles autrefois fi révérées 8c aujourd'hui fi méprifées ! Cette révolution pacifique dans la religion était accompagnée d'une autre dans l'Etat. La Suède devenait membre de l'Empire. Elle eut toute la Poméranie citérieure,
Page 497 - Il fait quelques levées aux dépens des états chez les proteftans d'Allemagne : c'eft tout le fecours qu'il en tire. Un nouveau trône s'offrit alors à la maifon d'Autriche, mais cet honneur ne devint qu'une nouvelle preuve du peu de crédit de Rodolphe. Le roi de Pologne Etienne Battori. vaivode de Tranfilvanie, étant mort le
Page 451 - vingt mille hommes de pied : faible fecours pour un prince qui n'aurait pas eu de grands Etats héréditaires. L'empereur ne put obtenir ce fecours qu'en fe relâchant beaucoup en faveur des luthériens. Ils gagnent un point bien important, en obtenant dans cette diète que la chambre impériale de Spire fera compofée moitié de luthériens