Seconds essais sur BalzacPlon, 1894 - 288 pages |
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... milieu réel le plus rapproché qu'il aura pu découvrir ? Cela ne peut conduire qu'à une vaine apparence de rigueur qui ne saurait illusionner les esprits clair- voyants . Aussi qu'advient - il le plus souvent ? C'est que l'auteur , parti ...
... milieu réel le plus rapproché qu'il aura pu découvrir ? Cela ne peut conduire qu'à une vaine apparence de rigueur qui ne saurait illusionner les esprits clair- voyants . Aussi qu'advient - il le plus souvent ? C'est que l'auteur , parti ...
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... milieu de ces transforma- tions , une chose persiste inaltérable , c'est le sentiment envisagé dans son essence ! Infiniment diverse et changeante nous apparaît l'enveloppe poétique dont le revêt l'imagination des artistes ; toujours un ...
... milieu de ces transforma- tions , une chose persiste inaltérable , c'est le sentiment envisagé dans son essence ! Infiniment diverse et changeante nous apparaît l'enveloppe poétique dont le revêt l'imagination des artistes ; toujours un ...
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... milieu social doivent correspondre des transformations dans l'âme humaine et le style qui la traduit . C'est là une considération qui nous touche peu . Ce serait s'exagérer son influence que de la croire capable LE STYLE DE BALZAC . 51.
... milieu social doivent correspondre des transformations dans l'âme humaine et le style qui la traduit . C'est là une considération qui nous touche peu . Ce serait s'exagérer son influence que de la croire capable LE STYLE DE BALZAC . 51.
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... milieu physique . Le sol et le climat , qui font ce dernier , pétrissent et modèlent le tempérament d'une race , et ce tempérament s'exprime d'une façon définitive aussi bien par les mots avec leur allure et leur couleur que par la ...
... milieu physique . Le sol et le climat , qui font ce dernier , pétrissent et modèlent le tempérament d'une race , et ce tempérament s'exprime d'une façon définitive aussi bien par les mots avec leur allure et leur couleur que par la ...
Page 55
... milieu des labeurs inces- sants et des écrasantes fatigues du grand écri- vain nous apparaît comme le résumé de ses aspi- rations Haute idée que la Correspondance laisse de l'homme Comment la vie vécue influe sur l'œuvre écrite.
... milieu des labeurs inces- sants et des écrasantes fatigues du grand écri- vain nous apparaît comme le résumé de ses aspi- rations Haute idée que la Correspondance laisse de l'homme Comment la vie vécue influe sur l'œuvre écrite.
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 212 - La cause du mal gît dans le Titre des Successions du Code civil, qui ordonne le partage égal des biens. Là est le pilon dont le jeu perpétuel émiette le territoire, individualise les fortunes en leur ôtant une stabilité nécessaire, et qui, décomposant sans recomposer jamais, finira par tuer la France.
Page 4 - Eh bien! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu'il dit, ne peut pas produire le même effet? Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l'harmonie de l'ensemble, n'y at-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d'éternel comme un principe?
Page 241 - J'aime de son style, dans les parties délicates, cette efflorescence (je ne sais pas trouver un autre mot) par laquelle il donne à tout le sentiment de la vie et fait frissonner la page ellemême. Mais je ne puis accepter, sous le couvert de la physiologie, l'abus continuel de cette qualité, ce style si souvent chatouilleux et dissolvant, énervé, rosé, et veiné de toutes les teintes, ce style d'une corruption délicieuse, tout asiatique comme disaient nos maîtres, plus brisé par places et...
Page 33 - ... les paupières aux plus hardis. Un nez grec, comme dessiné par Phidias, et réuni par un double arc à des lèvres élégamment sinueuses, spiritualisait son visage de forme ovale, et dont le teint comparable au tissu des camélias blancs, se rougissait aux joues par de jolis tons roses.
Page 72 - La personne que j'ai perdue était plus qu'une mère, plus qu'une amie, plus que toute créature peut être pour une autre. Elle ne s'explique que par la divinité. Elle m'avait soutenu de parole, d'action, de dévouement, pendant les grands orages. Si je vis, c'est par elle, elle était tout pour moi; quoique, depuis deux ans, la maladie, le temps, nous eussent séparés, nous étions visibles à distance, l'un pour l'autre; elle réagissait sur moi, elle était un soleil moral.
Page 77 - ... je sens des faiblesses que je ne puis décrire, mais tant de vie communiquée au cerveau, que j'en éprouve de singuliers troubles; je perds parfois le sens de la verticalité, qui est dans le cervelet; même dans mon lit, il me semble que ma tête tombe à gauche ou à droite, et je suis, quand je me lève, comme emporté par un poids énorme qui serait dans ma tête.
Page 205 - Montesquieu avait découverte et nommée l'honneur. Elle a tout isolé pour mieux dominer, elle a tout partagé pour affaiblir. Elle règne sur des unités, sur des chiffres agglomérés comme des grains de blé dans un tas. Les intérêts généraux peuvent-ils remplacer les familles? Le temps a le mot de cette grande question.
Page 158 - Lambert avait donc choisi, pour exprimer les bases de son système, quelques mots vulgaires qui déjà répondaient vaguement à sa pensée. Le mot de VOLONTÉ servait à nommer le milieu où la pensée fait ses évolutions; ou dans une expression moins abstraite, la masse de force par laquelle l'homme peut reproduire, en dehors de lui-même, les actions qui composent sa vie extérieure.
Page 59 - ... pas été le plus discret ! Lui, si confiant pour tout ce qui le regardait, ne commit jamais aucune indiscrétion dans ses relations et gardait fidèlement les secrets des autres, s'il ne savait pas garder les siens. Je trouve dans ses lettres cette appréciation de George Sand : « Elle n'a aucune petitesse en l'âme ni aucune de ces basses jalousies qui obscurcissent tant de talents contemporains.
Page 27 - ... comme des saules pleureurs, timides et suppliantes comme des prières. Au-dessus , voyez les fibrilles déliées, fleuries, sans cesse agitées, de l'amourette purpurine, qui verse à flots ses anthères presque jaunes ; les pyramides neigeuses du paturin des champs et des eaux ; la verte chevelure des bromes stériles ; les panaches effilés de ces agrostis nommés les épis du vent : violâtres espérances dont se couronnent les premiers rêves, et qui se détachent sur le fond gris de lin...