Mémoires concernant l'administration des finances: sous le ministère de M. l'abbé Terrai, contrôleur général

Couverture
éditeur non identifié, 1776 - 427 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 53 - Je propofe de ne rien faire de tout cela, mais „ de remettre ces vingt millions fur les Impôts de „ l'année, & furtout fur la Taille. C'eft ainfi...
Page 222 - Souverain & fes fujets , c'eft vers cette adminiftration que fe tourneront nos premiers foins & notre premiere étude. Nous étant fait rendre compte de l'état actuel des recettes & dépenfes , nous avons vu avec plaifir qu'il y avoit des fonds certains pour le paiement exacT: des arrérages & intérêts promis, & des rembourfemens annoncés ; & confidérant cet engagement comme une dette de l'Etat...
Page 201 - Cependant, je ne pouvais me persuader qu'un homme aussi sensible que vous aux charmes de notre sexe pût avoir un cœur de bronze. Vous venez bien de prouver le contraire. Vous vous êtes occupé de nous au milieu de l'affaire la plus importante de votre ministère. Forcé...
Page 201 - ... de bronze. Vous venez bien de prouver le contraire. Vous vous êtes occupé de nous au milieu de l'affaire la plus importante de votre ministère. Forcé de grever la nation d'un impôt de 162 millions, vous avez cru devoir en réserver une légère partie pour le théâtre lyrique et pour les autres spectacles. Vous savez qu'une dose d'Allard, de Caillaud, de Raucoux, est un narcotique sûr pour câliner les opérations douloureuses que vous lui faites à regret.
Page 206 - CE qu'on disait tout bas est aujourd'hui public : Des présents de Cérès le maître fait trafic, Et le bon Roi, loin qu'il s'en cache, Pour que tout le monde le sache, Par son grand almanach sans façon nous apprend Et l'adresse et le nom de son heureux agent.
Page 281 - Majesté, ne pourront être arrêtées, poursuivies ni punies pour raison des attroupements, pourvu qu'elles rentrent sur-le-champ dans leurs paroisses , et qu'elles restituent en nature ou en argent, suivant la véritable valeur, les grains, farines ou pain qu'elles ont pillés ou qu'elles se sont fait donner au-dessous du prix courant. Les seuls chefs et instigateurs de la sédition sont exceptés de la grâce portée dans la présente ordonnance.
Page 202 - Monsei« gneur, c'est à la profondeur de votre génie que « je dois attribuer le prix flatteur dont vous ho« norez mon faible talent. Vous m'accordez, dit« on, une croupe ! Ce mot m'effraieroit de toute « autre part ; mais c'est une croupe d'or. Vous me « faites chevaucher derrière Plutus. Je ne doute « pas que, dressé par vous, il n'ait les allures « douces et engageantes. Je m'y commets sous...
Page 165 - Le cri de la nécessité. Toujours soumis aux lois du prince, Mon cœur avec docilité Reçoit un arrêt qu'en province La renommée a débité : C'est l'arrêt qui rogne nos rentes Et qui supprime mon souper. Mais que peuvent des lois urgentes Sur la faim qu'on ne peut tromper? Mon estomac déraisonnable Ne veut nullement obéir, Et me contraint d'aller à table Quand la nuit commence à venir.
Page 284 - ... poussés ni par la misère présente, ni par la crainte de l'éprouver. » Ce qu'il ya de plus déplorable, est que ces furieux ont porté la rage jusqu'à détruire ce qu'ils avoient pillé. Il ya eu des grains et des farines jetés à la rivière.
Page 286 - ... usurpée. Ils feront sentir à ceux qui pourroient être dans l'illusion , que le prix des bleds ne peut malheureusement être proportionné qu'à la plus ou moins grande abondance des récoltes ; que la sagesse du Gouvernement peut rendre les chertés moins rigoureuses...

Informations bibliographiques