Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 |
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... J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons ; J'ai su , par une longue et pénible industrie , Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il cût mieux valu , plus sage et plus heureux Et repoussant les traits d'un amour ...
... J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons ; J'ai su , par une longue et pénible industrie , Des plus mortels venins prévenir la furie : Ah ! qu'il cût mieux valu , plus sage et plus heureux Et repoussant les traits d'un amour ...
Page 14
... J'ai vengé l'Univers autant que je l'ai pu . La mort dans ce projet m'a seule interrompu . Ennemi des Romains et de la tyrannie , Je n'ai point de leur joug subi l'ignominie ; Et j'ose me flatter qu'entre les noms fameux Qu'une pareille ...
... J'ai vengé l'Univers autant que je l'ai pu . La mort dans ce projet m'a seule interrompu . Ennemi des Romains et de la tyrannie , Je n'ai point de leur joug subi l'ignominie ; Et j'ose me flatter qu'entre les noms fameux Qu'une pareille ...
Page 15
... j'ai trempé de mes pleurs , Au moins , en terminant ma vie et mon supplice , Ne pouvais - tu me rendre un funeste service ? A mes tristes regards , va , cesse de t'offrir ; D'autres armes sans toi sauront me secourir ; Et périsse le ...
... j'ai trempé de mes pleurs , Au moins , en terminant ma vie et mon supplice , Ne pouvais - tu me rendre un funeste service ? A mes tristes regards , va , cesse de t'offrir ; D'autres armes sans toi sauront me secourir ; Et périsse le ...
Page 17
... j'ai trop de raisons de vous le commander . Mais après ce moment , si ce cœur magnanime D'un véritable amour a brûlé pour Monime , Je ne reconnais plus la foi de vos discours , Qu'au soin que vous prendrez de m'éviter toujours ...
... j'ai trop de raisons de vous le commander . Mais après ce moment , si ce cœur magnanime D'un véritable amour a brûlé pour Monime , Je ne reconnais plus la foi de vos discours , Qu'au soin que vous prendrez de m'éviter toujours ...
Page 22
... j'ai trahi le mystere ; Et quand il n'en perdrait que l'amour de son pere , Il en mourra , Seigneur : ma foi ni mon amour Ne seront point le prix d'un si cruel détour . Après cela , jugez : perdez une rebelle : Armez - vous du pouvoir ...
... j'ai trahi le mystere ; Et quand il n'en perdrait que l'amour de son pere , Il en mourra , Seigneur : ma foi ni mon amour Ne seront point le prix d'un si cruel détour . Après cela , jugez : perdez une rebelle : Armez - vous du pouvoir ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 92 - Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers. Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du Dieu des morts déshonorer la couche"; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche. Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi. Tel qu'on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.
Page 96 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 103 - ... flamme en horreur; Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, Et dérober au jour une flamme si noire : Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats : Je t'ai tout avoué; je ne m'en repens pas, Pourvu que, de ma mort respectant les approches, Tu ne m'affliges plus par d'injustes reproches, Et que tes vains secours cessent de rappeler Un reste de chaleur tout prêt à s'exhaler.
Page 178 - Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez-moi, plus j'y pense, et moins je puis douter Que sur vous son courroux ne soit près d'éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu'en son sanctuaire.
Page 211 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre...
Page 100 - Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle. Toi-même en ton esprit rappelle le passé.
Page 205 - Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux. invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée.
Page 98 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 105 - Que dis-je ? cet aveu que je te viens de faire , Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire? Tremblante pour un fils que je n'osais trahir, Je te venais prier de ne le point haïr : Faibles projets d'un cœur trop plein de ce qu'il aime ! Hélas!
Page 181 - Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L'impie Achab détruit, et de son sang trempé ^ Le champ que par le meurtre il avait usurpé...