Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 |
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Page 16
... laisse entrevoir à ce prince la préférence qu'elle lui donne . Mais dès qu'elle est assurée que le roi est vivant , elle impose à son amant , comme à elle - même , la loi d'une sépa- ration éternelle . Quel que soit vers vous le ...
... laisse entrevoir à ce prince la préférence qu'elle lui donne . Mais dès qu'elle est assurée que le roi est vivant , elle impose à son amant , comme à elle - même , la loi d'une sépa- ration éternelle . Quel que soit vers vous le ...
Page 19
... laisse que trop voir une âme trop sensible . Ces pleurs en sont témoins , et ces lâches soupirs Qu'arrachent de nos feux les cruels souvenirs , Trop rigoureux effets d'une aimable présence , Contre qui mon devoir a trop peu de défense ...
... laisse que trop voir une âme trop sensible . Ces pleurs en sont témoins , et ces lâches soupirs Qu'arrachent de nos feux les cruels souvenirs , Trop rigoureux effets d'une aimable présence , Contre qui mon devoir a trop peu de défense ...
Page 47
... laisse ensemble : cette sortie est un peu froide . La scene est mieux conduite dans Racine , et va toujours en croissant . Clytemnestre , voyant qu'elle ne peut rien sur Agamemnon , s'em- pare de sa fille . Non , je ne l'aurai point ...
... laisse ensemble : cette sortie est un peu froide . La scene est mieux conduite dans Racine , et va toujours en croissant . Clytemnestre , voyant qu'elle ne peut rien sur Agamemnon , s'em- pare de sa fille . Non , je ne l'aurai point ...
Page 77
... Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire , Et par les malheureux quelquefois désarmé , Sait imiter en tout les dieux qui l'ont formé . Ces sentimens sont aussi nobles que ce style est ravissant . Dans le récit de la derniere ...
... Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire , Et par les malheureux quelquefois désarmé , Sait imiter en tout les dieux qui l'ont formé . Ces sentimens sont aussi nobles que ce style est ravissant . Dans le récit de la derniere ...
Page 104
... laisse un fils à qui vous vous devez , Esclave s'il vous perd , et roi si vous vivez . Sur qui , dans son malheur , voulez - vous qu'il s'appuie ? , Ses larmes n'auront plus de main qui les essuie ; Et ses cris innocens , portés jusques ...
... laisse un fils à qui vous vous devez , Esclave s'il vous perd , et roi si vous vivez . Sur qui , dans son malheur , voulez - vous qu'il s'appuie ? , Ses larmes n'auront plus de main qui les essuie ; Et ses cris innocens , portés jusques ...
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Expressions et termes fréquents
Abner Absalon Achille Agamemnon aime Alceste amour Aricie Arnolphe assez Assuérus Athalie beautés Calchas caractere chose cinquieme acte Clytemnestre cœur comédie comique comte d'Essex Corneille Cours de littér crime d'Athalie d'Ériphile d'Esther d'Hippolyte d'Iphigénie David dénoûment Dieu dieux dire doit dramatique ennemis Esther Euripide eût excuse faiblesse femme fille fils fureur genre gloire Grecs héros Hippolyte homme Horace Iphigénie j'ai jalousie jamais Joad Joas Josabeth l'amour l'auteur l'École des Femmes Ladislas long-tems Madame main malheur maniere Manlius Mardochée Mathan Ménélas mérite mieux Misanthrope Mithridate mœurs Moliere Monime mort Orgon ouvrage paraît parler passion pere personnages peuple Phedre piece Plaute pleurs poëte Pradon premiere prince princesse qu'un Racine raison reine reproche ridicule rien rire rôle sais sang scene Seigneur Séneque sentimens sentiment Servilius seul situation sort spectateur style sujet Sychée talent Tartuffe temple tems théâtral théâtre Thésée Thomas Corneille tragédie Tybérinus vengeance vérité veut Viriate Voltaire vrai Xipharès yeux دو
Fréquemment cités
Page 92 - Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers. Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du Dieu des morts déshonorer la couche"; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche. Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi. Tel qu'on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.
Page 96 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 103 - ... flamme en horreur; Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, Et dérober au jour une flamme si noire : Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats : Je t'ai tout avoué; je ne m'en repens pas, Pourvu que, de ma mort respectant les approches, Tu ne m'affliges plus par d'injustes reproches, Et que tes vains secours cessent de rappeler Un reste de chaleur tout prêt à s'exhaler.
Page 178 - Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice. Croyez-moi, plus j'y pense, et moins je puis douter Que sur vous son courroux ne soit près d'éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu'en son sanctuaire.
Page 211 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre...
Page 100 - Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle. Toi-même en ton esprit rappelle le passé.
Page 205 - Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux. invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée.
Page 98 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 105 - Que dis-je ? cet aveu que je te viens de faire , Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire? Tremblante pour un fils que je n'osais trahir, Je te venais prier de ne le point haïr : Faibles projets d'un cœur trop plein de ce qu'il aime ! Hélas!
Page 181 - Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L'impie Achab détruit, et de son sang trempé ^ Le champ que par le meurtre il avait usurpé...