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puis administrer, de 2 heures en 2 heures, une pilule contenant:

Extrait thébaïque.........

Extrait de belladone......

0,05 centigr.
0,01

N° 20.

en surveillant de près et assidûment les effets.

2 bis. Si c'est possible et s'il y a plus d'excitation que de dépression, grands bains tièdes prolongés (1 heure). 3. Le soir, remplacer les pilules d'opium par une à quatre cuillerées de la potion suivante (bromidia):

Bromure de potassium.....

Hydrate de chloral

.... đà 8 gram.

Extrait de jusquiame......

Extrait de chanvre indien..

aa 0,08 centigr.

Julep simple (1).... Q. S. pour 120 cent. cubes.

4. Surveillance, absolument continue, du malade et, s'il y a lieu, injections hypodermiques d'éther.

5. Une fois la crise passée, si le sujet a eu déjà plusieurs atteintes, s'il consent à se guérir de ses habitudes (dipsomanie), isoler le malade dans un établissement spécial, ou dans un établissement de neurothérapie, en tous cas sous la direction éclairée et très assidue d'un médecin.

IV. - Alcoolisme chronique. Forme nerveuse légère

Signes cliniques. - Rêvasseries, cauchemars, zoopsie nocturne ; impressionnabilité, irritabilité: tremblement des mains; exagération des réflexes tendineux.

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Éléments étiologiques. Boissons alcooliques abondantes, répétées, surtout habituelles: apéritifs, petits verres, dégustation.

1. Diminuer progressivement et assez rapidement la dose quotidienne d'alcool absorbé.

Arriver à faire boire du lait au repas, comme boisson habituelle en mangeant, avec un verre à Bordeaux de vin à la fin de chaque repas.

2. Tous les matins, lotion froide à l'éponge sur tout le corps sauf la tête; friction sèche et promenade.

Le soir, avant dîner, bain tiède, de 20 à 50 minutes, avec 500 gram. d'amidon.

3. A 10 heures et, s'il y a lieu, à 11 heures du soir, prendre une cuillerée de la mixture 3 de III dans une tasse d'infusion de feuilles d'oranger.

V.

Alcoolisme chronique. Forme gastrique légère

Signes cliniques. - Anorexie, dyspepsie acide, vomissements matutinaux (pituite), langue saburrale, lenteur de la digestion, alternatives de constipation etde diarrhée. Éléments étiologiques. Comme au paragraphe précédent (IV).

1 et 2. Comme IV.

3. Au commencement de chaque repas, quatre gouttes amères de Baumédans un verre à Madère de vin de gentiane.

4. A la fin de chaque repas, et une heure après, prendre un paquet contenant:

Bicarbonate de soude........... 2 gram.

Craie préparée................. 1

Pour un paquet.

No 20.

Si nécessaire, laver l'estomac avec de l'eau alcaline à 5 gram, de bicarbonate de soude par litre.

5. Vie extérieure au plein air. Ne pas séjourner dans les cafés ou cercles. Exercices du corps.

Aller, en été, faire une saison à Vichy ou à ChâtelGuyon.

VI.

Alcoolisme chronique. Forme cardio-vasculaire

Voir: Artériosclérose.

VII. Alcoolisme chronique. Forme nerveuse grave (polynévrites)

Signes cliniques. Douleurs erratiques, paresthésies, abolition des réflexes rotuliens, pieds tombants, marche de stepper, anesthésies disséminées.

Éléments étiologiques.

1. Comme IV.

Les mêmes que pour IV.

2. Hydrothérapie. Tous les matins, douche froide, de 20 à 30 secondes, en jet, sur tout le corps sauf la tête. Friction sèche à la suite et, suivant l'état des forces et des jambes, promenade ou séjour au lit de trois grands quarts d'heure.

3. Électrothérapie. Courants continus, faibles puis moyens, le long des nerfs atteints. Une séance tous les deux jours d'abord, tous les jours ensuite.

4. Appliquer, tous les dix jours, des pointes de feu le long des nerfs malades.

5. Au printemps et à l'automne, aller faire une sai

1

son à Lamalou. En été, entre les deux saisons, aller faire une cure d'hydrothérapie dans un établissement spécial.

VIII. Alcoolisme chronique. Forme gastrique grave

Signes cliniques.

(gastrite)

Dyspepsie acide douloureuse, douleur épi

gastrique et rachialgique, vomissements, hématémèses.

Éléments étiologiques. - Les mêmes que pour IV.

1. Régime lacté absolu et exclusif: toutes les deux heures, jour et nuit sauf sommeil, prendre un bol de lait (1/4 à 1/3 de litre). Aucun autre aliment ni aucune autre boisson.

(Ne donner du rhum ou tout autre alcool que si le sujet paraît menacé de delirium tremens).

2. Mettre dans chaque litre de lait: 4 gram. de bicarbonate de soude, 2 gram. de craie préparée et, s'il y a lieu, 1 ou 2 gram. de magnésie calcinée.

3. Comme 5 de V.

Amygdalite aiguë; fièvre amygdalienne; angine catarrhale; angine infectieuse banale

Définition et éléments étiologiques. - Maladie caractérisée par la localisation sur les amygdales d'une infection aiguë, telle que: grippe, rhumatisme articulaire aigu, pneumococcie, staphylococcie, streptococcie. (Pour la diphtérie, voir ce mot).

I. Fièvre initiale préamygdalienne

Définition et signes cliniques. - Phase initiale, générale, de l'infection (avant toute localisation): frissons, hyperthermie, fréquence du pouls, céphalalgie, courbature et brisement général de membres, anorexie et quelquefois nausées.

1. Toutes les deux heures, jour et nuit sauf sommeil, bouillon ou lait.

2. Matin et soir, appliquer des sinapismes aux mollets et aux cous-de-pied, et les remplacer ensuite par de la ouate ou du taffetas ciré

3. Toutes les deux heures (l'heure intercalaire), pren

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ou benzoate de soude 2 à 4 gram. par jour dans une infusion ou dans du lait;

Ou 1 à 2 gram. de salol par jour, en cachets de 0,50 centigr.

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