Si nécessaire, laver l'estomac avec de l'eau alcaline à 5 gram, de bicarbonate de soude par litre. 5. Vie extérieure au plein air. Ne pas séjourner dans les cafés ou cercles. Exercices du corps. Aller, en été, faire une saison à Vichy ou à ChâtelGuyon. VI. Alcoolisme chronique. Forme cardio-vasculaire Voir: Artériosclérose. VII. Alcoolisme chronique. Forme nerveuse grave Signes cliniques. (polynévrites) Douleurs erratiques, paresthésies, abolition des réflexes rotuliens, pieds tombants, marche de stepper, anesthésies disséminées. Éléments étiologiques. - Les mêmes que pour IV. 1. Comme IV. 2. Hydrothérapie. Tous les matins, douche froide. de 20 à 30 secondes, en jet, sur tout le corps sauf la tête. Friction sèche à la suite et, suivant l'état des forces et des jambes, promenade ou séjour au lit de trois grands quarts d'heure. 3. Électrothérapie. Courants continus, faibles puis moyens, le long des nerfs atteints. Une séance tous les deux jours d'abord, tous les jours ensuite. 4. Appliquer, tous les dix jours, des pointes de feu le long des nerfs malades. 5. Au printemps et à l'automne, aller faire une sai son à Lamalou. En été, entre les deux saisons, aller faire une cure d'hydrothérapie dans un établissement spécial. VIII. Alcoolisme chronique. Forme gastrique grave (gastrite) Signes cliniques. Dyspepsie acide douloureuse, douleur épi gastrique et rachialgique, vomissements, hématémèses. Éléments étiologiques. Les mêmes que pour IV. 1. Régime lacté absolu et exclusif: toutes les deux heures, jour et nuit sauf sommeil, prendre un bol de lait (1/4 à 1/3 de litre). Aucun autre aliment ni aucune autre boisson. (Ne donner du rhum ou tout autre alcool que si le sujet paraît menacé de delirium tremens). 2. Mettre dans chaque litre de lait: 4 gram. de bicarbonate de soude, 2 gram. de craie préparée et, s'il y a lieu, 1 ou 2 gram. de magnésie calcinée. 3. Comme 5 de V. Amygdalite aiguë; fièvre amygdalienne; angine catarrhale; angine infectieuse banale Définition et éléments étiologiques. Maladie caractérisée par la localisation sur les amygdales d'une infection aiguë, telle que: grippe, rhumatisme articulaire aigu, pneumococcie, staphylococcie, streptococcie. (Pour la diphtérie, voir ce mot). I. Fièvre initiale préamygdalienne Définition et signes cliniques. - Phase initiale, générale, de l'infection (avant toute localisation): frissons, hyperthermie, fréquence du pouls, céphalalgie, courbature et brisement général de membres, anorexie et quelquefois nausées. 1. Toutes les deux heures, jour et nuit sauf sommeil, bouillon ou lait. 2. Matin et soir, appliquer des sinapismes aux mollets et aux cous-de-pied, et les remplacer ensuite par de la ouate ou du taffetas ciré. 3. Toutes les deux heures (l'heure intercalaire), pren dre une cuillerée de Antipyrine. Teinture d'aconit........ Eau de tilleul..... ... Sirop de fleurs d'oranger. 30 ou benzoate de soude 2 à 4 gram. par jour dans une infusion ou dans du lait; Ou 1 à 2 gram. de salol par jour, en cachets de 0,50 centigr. 4. S'il y a de l'embarras gastrique, débuter par 1 gr. 20 d'ipéca en 3 paquets, un toutes les cinq minutes; eau tiède ensuite. II. - Amygdalite aiguë Définition et signes cliniques. Phase de localisation de l'infection sur les amygdales. Aux symptômes de la première phase se joignent les suivants: dysphagie douloureuse, aspect rouge de la gorge, amygdales volumineuses et rouges, luette œdématiée, piliers rouges, enduit pultacé, salivation, voix nasonnée, douleurs d'oreilles. 1. Lait toutes les deux heures, jour et nuit sauf sommeil. 2. Continuer le salol et, toutes les deux heures (l'heure intercalaire), prendre une cuillerée de Eau... 120 cent. cubes. 4 gram. 3. Gargariser, quatre à cinq fois par jour, avec: Chlorate de potasse. Décoction d'orge..... Q. S. pour un demi-litre. coupé avec moitié eau de guimauve un peu chaude. 4. Badigeonner, deux (ou trois) fois par jour, la gorge, avec: Glycérine...... Borax... 30 cent. cubes 4 gram. Si l'état local s'annonce grave, commencer par toucher avec une solution de nitrate d'argent au dixième et faire des pulvérisations prolongées avec l'eau phéniquée ou une solution de phénosalyl (1) à 1 p. 100. Si la douleur est vive, spécialement à la déglutition, pulvériser, trois fois par jour (cinq minutes avant les repas), dans le fond de la gorge, deux cuillerées à bouche de Chlorhydrate de cocaïne....... ....... Glycérine........... } 0,50 centigr. aa 50 gram. Eau distillée... Q. S. pour un demi-litre. (employer cette solution un peu chaude). 5. Commencer le traitement par l'ipéca, s'il n'a pas été déjà donné dans la phase préamygdalienne. 6. Isoler autant que possible le malade. Séparer surtout les enfants et les abonnés de l'amygdalite. 111. Abonnés de l'amygdalite avec grosses amygdales, en dehors des poussées aiguës Définition et éléments étiologiques. - Hypertrophie chronique des amygdales, à la suite d'amygdalites répétées, chez un sujet à tempérament lymphatique, avee hérédité herpéticoarthriti que... Signes cliniques, Grosses amygdales, douleurs d'oreilles et troubles de l'ouïe, sommeil la bouche ouverte, voix amygdalienne; amygdalitos aiguës fréquentes. 1. Pulvériser, matin et soir, dans la gorge, deux cuillerées de la solution de cocaïne indiquée plus haut (II. 4), ou bien badigeonner les amygdales, tous les jours ou tous les deux jours, avec (1) On trouvera la formule du phénosalyl plus loin, au chapitre Antisepsie. |