Images de page
PDF
ePub

Mettre les mêmes liquides dans un flacon avec un bouchon à deux tubulures et faire respirer l'air qui barbote à travers.

2. A l'intérieur, donner, deux ou trois fois par jour, dans une infusion aromatique, une cuillerée à café de créosotal (carbonate de créosote) ou de phosphotal (phosphite de créosote au 1/5), ou, matin et soir, un lavement avec vingt ou trente gouttes de créosote dans un quart de litre de lait ou avec une cuillerée de la mixture suivante, émulsionnée avec un jaune d'œuf dans un demi-verre d'eau chaude:

Créosote pure..
Huile d'olives.

50 gram.
12 litre.

IV. - Antisepsie du tube digestif

A.

Estomac.

1. Prendre, tous les jours, deux à quatre cachets

contenant chacun:

Naphtol

ou deux à quatre verres à liqueur de

0,50 centigr.
No 40.

Eau chloroformée saturée dédoublée. 1/4 de litre. 2. Laver l'estomac (tube de Faucher ou tube de Debove) avec de l'eau bouillie etadditionnée, par litre, de 0,50 centigr. de naphtol et de 20 gram. d'acide borique.

[blocks in formation]

1. Prendre, tous les jours, deux à quatre cachets contenant chacun 0,50 centigr. de benzonaphtol, addi

:

tionnés ou non de 0,50 centigr. de salicylate ou de benzoate de bismuth ou de dermatol; ou 0,25 à 0,50 centigr. de calomel par prises de 0,05 centigr. de 2 en 2 heures; ou 5 gram. d'acide lactique dans 1/2 litre d'eau.

Quand il n'y a pas contre-indication d'autre part, le meilleur antiseptique intestinal (sinon le seul) est le purgatif ou le laxatif répété: tous les matins, une cuillerée à café de

Bicarbonate de soude.........)
Sulfate de soude............)

đa 50 gram.

ou un verre à liqueur ou à Madère d'une eau purgative (Châtel-Guyon, Cruzy, Montmirail, Carabaña...).

2. Entéroclyse (lavage du gros intestin) avec la douche d'Esmarch et une longue canule flexible que l'on fait entrer progressivement: le sujet étant couché sur le côté droit, faire passer dans l'intestin, lentement et sous faible pression (0,50 à 0,60 centim.), 1 litre ou 2 d'eau récemment bouillie, simple ou boriquée à une cuillerée par litre.

[blocks in formation]

1. Prendre 4 à 8 et 10 cachets par jour contenant chacun:

Salol....

..................

0,50 centigr.
N° 40.

2. Prendre dans de la tisane ou dans l'eau de boisson: du benzoate de soude (1 à 3 gram. par jour), ou du benzoate de lithine (1 gram. à 1 gram. 50), ou de l'acide

horique (0,25 centigr. à 2 gram.), ou de l'urotropine (1 gram. à 1 gram. 50).

3. Capsules de térébenthine ou de santal.

4. Se rappeler, d'une manière générale, que l'antisepsie médiate ou médicale est très inférieure à l'antisepsie immédiate ou chirurgicale.

Aphasie

Définition et signes cliniques. - Syndrome caractérisé par l'abolition ou des troubles de la facultas signatrix: expression ou perception du langage (parole, écriture, gestes) impossible ou difficile avec intégrité ou suffisance de la conception intellectuelle et de l'articulation mécanique. Variétés: aphasies de réception (surdité et cécité verbales), aphasies d'émission (aphasie motrice, agraphie). - Hémiplégie droițe; hémianopsie. Éléments étiologiques. - Causes du ramollissement cérébral. (Voir ce mot).

1. Traitement de l'artériosclérose et du ramollissement cérébral. (Voir ces mots).

2. Rééducation progressive de la facultas signatrix. Ne commencer les séances que quand toute acuité a disparu; les faire courtes, espacées, surtout au début. S'arrêter dès le moindre signe de fatigue du sujet. On sera aidé par la connaissance du tempérament antérieur: moteur, visuel, auditif, graphique.

Principe général de la rééducation: utiliser les parties de langage qui survivent pour réapprendre graduellement toutes les autres parties manquantes. Ainsi: apprendre à copier des barres, puis des lettres, puis des mots, des phrases; à répondre par écrit à des questions (orales ou écrites) simples, puis plus compliquées, à écrire sous la dictée, à écrire sa pensée... De même, apprendre à répéter des sons, des lettres, des phrases; à dire des réponses...; à lire tout haut; à trouver sur un livre des lettres ou des mots dits. Se servir, au besoin, des lettres en relief, les faire assembler pour constituer des mots, etc.

Apoplexie

Définition et signes cliniques.

Syndrome caractérisé par un état comateux à début brusque (ictus), avec entière résolution musculaire, insensibilité générale, stertor; souvent hémiplégie et déviation de la face.

Éléments étiologiques. Hérédité vasculaire; arthritisme, alcoolisme, syphilis, sénilité; artérites; mal de Bright.

I. Pendant l'ictus

1. Si le maladen'est pas particulièrement affaibli par des maladies antérieures ou une constitution faible et si la tension artérielle est suffisante, pratiquer une saignée.

En même temps, administrer un lavement avec 15 gram. de sulfate de soude dans une infusion de 8 gram. de follicules de séné, et appliquer une série de sinapismes sur les quatre membres, spécialement sur les membres inférieurs.

2. Ensuite, appliquer des sangsues derrière les oreilles, une après l'autre: 8 à 12 suivant l'état des forces et du pouls;

Faire avaler du lait ou du bouillon par cuillerées, puis par lasses;

Envelopper les membres inférieurs dans de grandes bottes (du genou en bas) de cataplasme sinapisé: moitié farine de lin, moitié moutarde, battues avec T'eau tiède,

3. Plus tard (s'il n'y a pas d'albumine dans l'urine),

« PrécédentContinuer »